Kasui":pg9ebicb a dit:
Barbux, si j'ai bien compris, interprète d'abord la question sous l'angle du choix personnel. Seulement, il fait une distinction entre le choix et l'impact de l'expression de ce choix. Il ne développe pas l'impact de ce choix.
Je veux bien développer un peu, mais il y a plein d'implications, je sais pas trop par où commencer. Même rien que sur les animaux il y a un paquet de choses à dire, j'en m'en tiendrai à cette notion. Mais d'abord je vais tenter de répondre à la première question.
Kasui":pg9ebicb a dit:
- le choix : imposé par l'éducation ? Issu d'une réflexion ?
Un choix, par essence, n'est jamais imposé, sinon ce n'est plus un choix. L'éducation, au sens large, joue bien entendu un rôle dans la manière dont on fait nos choix, mais l'éducation n'impose rien, bien quelle réduise généralement énormément la faculté de choisir. Cependant, le choix appartient toujours à la personne concernée (je précise que je parle de personnes adultes, quoi que sur l'alimentation on voit ici qu'il y a des enfants de moins de 10 ans qui font leur propre choix contre tout attente de l'appareil éducatif). Ça peut être fait en conscience (réflexion, une intuition, etc.) ou inconsciemment, par la pression culturel par exemple, sans qu'il n'y ait de remise en question. Mais ça reste toujours un choix personnel (celui de ne pas se poser de question en est un), sous la propre responsabilité de l'individu.
Kasui":pg9ebicb a dit:
- l'impact : est-ce que mon choix inflige une nuisance aux autres ? Qui sont ces autres ?
Les autres, c'est tout ce qui compose notre univers, chacun de nos choix, de nos actes, de nos pensées on une influence sur l'ensemble. Je pense qu'ici on peut développer plus particulièrement l'impact sur les animaux. Être omnivore à manifestement un influence dont tout le monde à conscience ici. La question que l'on peut poser c'est être végétalien, quels impacts sur les animaux ? Les pesticides par exemple, qui tuent peut-être plus d'animaux que l'abattage, on une influence non négligeable et rémanente, sur le long terme. Il y a la pression des cultures sur les milieux naturels (remplacement des écosystèmes par des terres mortes, ogm avec possibilité d'interaction avec le monde sauvage, etc). Il y a aussi les impacts sur les humains avec en particulier les cultures coloniales (coton pour l'huile, palme, chocolat, café, etc...) qui entraine une forme d'esclavage encore tout à fait d'actualité. Plus près de chez nous il y a la culture intensive comme la fraise d'Espagne et de Marseille dont les travailleurs vivent dans des conditions misérables aussi. Tu veux vraiment qu'on développe tout ça ? Je pensais que tu lançais un débat plus philosophique que technique.
Édit pour l'orthographe