Le régime alimentaire est-il une question personnelle ?

@ Pistil:

Il y a aussi beaucoup de désinformation. les gens sont tellemenent flippés à présent qu'ils no'sent plus rien faire si ça vient pas de l'instance "machin". Du coup, même ceux qui voient des végé en pleine forme n'y croient pas parce que ça n'a pas été annoncé "officiellement" et en cas de "dérive" végé un peu trop marquée, le CIV et le CERIN contre-attaquent violemment.
Ce n'est pas une excuse, mais ça explique certaines choses je pense.
 
Mon premier végé du coin il suffit d'aller dans la pièce d'à coté (mes parents ^^). En prime je suis un bisounours, je connais plus de 200 végétariens, et une 50 aines de vegan en vrai ^^
(Mes grands parents ont fait partie d'association végés, et mes parents se sont connus comme ça ^^)
 
MBI, ce n'est pas que c'est difficile, c'est que je ne le veux pas. Ce n'est pas pareil. Il y a une différence entre la difficulté, et la volonté.
 
MBI je te préviens je ne rentrerais dans AUCUN débat là dessus.
 
Monbasinstinct":2smycsjr a dit:
Oui, merci, c'est beaucoup plus clair. Mais, si ceux qui n'ont pas droit au chapitre peuvent être considérés comme des aliments, pourquoi les enfants d'animaux humains ne finissent pas dans les assiettes ?
J'ai parlé de voix au chapitre, accordée ou non, et à tort ou à raison, par les dominants sur les dominés, pas de réelle capacité à s'exprimer (en langage humain)

Monbasinstinct":2smycsjr a dit:
Si c'est un choix de société, ce n'est pas qu'une simple question personnelle, une liberté individuelle mais bien une convention collective qui autorise ou non le spécisme, l'alimentation carnée et les produits de l'exploitation des animaux non-humains.
Oui.
Et en même temps, à l'intérieur de ce "cadre" social, chacun fait un choix individuel. Mais ce choix individuel n'est pas pour autant une "question personnelle" suivant qu'on considère ... les animaux comme des indicidus ou pas (et je boucle la boucle).
 
Monbasinstinct":2ytmo3o9 a dit:
barbux":2ytmo3o9 a dit:
MBI, un choix personnel n'a rien à voir avec la loi, puisque que c'est personnel justement.
Au risque de te paraître frontal, je pense que tu as tort. Un meurtre avec préméditation relève-t-il pour toi d'un "choix personnel" ?
Oui, bien sûr.
 
J'en ai mais je n'en discuterais pas avec toi, car tu veux toujours avoir raison, comme j'ai déjà testé les débats avec toi je passe. Pour info je n'ai pas été élevé comme Saranel, j'ai vécu dans un monde où humain et animaux vivaient en harmonie, contrairement à la grande majorité des personnes ici. Je n'en dirais pas plus.
 
Il me semble que notre société est basée sur l'égalité en droit (ce qui n'a rien a voir avec l'égalité en fait) des individus, et que le terme d'individus se rapporte généralement aux êtres humains (voir plus bas pour les exceptions)

Je ne dis pas que c'est bien ou que c'est mal, ou ce que j'en pense, c'est un constat (peut etre biaisé) sur notre société aujourd'hui.

J'utilise le terme d'individus car je trouve qu'il souligne bien l'ambivalence de la société sur la question animale : celui qui empoisonne ou abandonne Médor est un monstre (ne parlons pas de le manger), celui qui refuse de manger la vache n°83 a un problème.
 
On rejoint ici le problème du spécisme.

Le chien a un nom et donc une identité, la vache a un numéro et donc son identité est niée.
Il y a les animaux "mignons", et les animaux "garde-manger".

Cette discrimination a t'elle un fondement ?
 
@Kahte :
Ton eden m'intéresse aussi ! :happylove:

Je comprends que tu ne veuilles pas en parler ici, mais peut-être est-il possible d'ouvrir un nouveau fil pour que tu nous racontes ça, si tu veux bien ?
 
@ MBI:

Je pense que tu le sais déjà (of course ^^), mais l'exploitation animale trouve, tout comme l'esclavage, son fondement dans la religion. Ca ne fait qu'un siècle qu'en France, par exemple, nous sommes "laïc". En attendant, 20 siècles de propagande religieuse ne vont pas s'effacer tout seul.

Voilà, c'était ma contribution très utile au débat :/
 
@Jezebel
Euuuuh, dire que l'esclavage tire son fondement de la religion est audacieux, très audacieux ^^
...
Ah mince, je confonds encore "religion" et "bible" ^^

Ok, j'ai rien dit ;)
 
Monbasinstinct":1psv3or8 a dit:
barbux":1psv3or8 a dit:
Monbasinstinct":1psv3or8 a dit:
Au risque de te paraître frontal, je pense que tu as tort. Un meurtre avec préméditation relève-t-il pour toi d'un "choix personnel" ?
Oui, bien sûr.
En terme de meurtre avec préméditation, il n'est aucunement question de choix personnel, de liberté inaliénable du psychopathe concerné ni d'instinct "vital" satisfait, mais bien de crime commis à l'encontre des droits d'autrui, notamment du droit à vivre. Il est possible que je me trompe, mais il me semble que tu sois en train de confondre la notion de responsabilité criminelle avec celle de choix personnel, qui n'engage que celui qui formule ou applique son choix à lui-même.

Mentalement, projeter d'éteindre la conscience d'autrui, c'est aussi planifier l'extinction de sa propre conscience car, par ce même processus de projection, l'empathie qui n'est que le prolongement de ces mécanismes de construction consciente est passée sous silence. Faire abstraction des droits d'autrui revient à faire de même avec ses droits propres. Même du point de vue le plus intime, le plus égoïste, l'intentionnalité criminelle n'est pas un choix personnel en cela qu'il induit nécessairement une relation sociale avec la victime, et à la société toute entière lorsqu'il s'agit de violence "gratuite".
Tu confonds la cause et la conséquence. Un choix est personnel quand la décision de l'acte vient de la personne elle-même, ça n'a rien à voir avec les conséquences. Quand un meurtrier choisi de tuer quelqu'un, ce n'est pas sa grand mère qui décide de l'acte de tuer pour lui, il est seul face à son choix. Tous nos choix impliquent des conséquences pour notre environnement. Nous sommes en interaction et en interdépendance totale et permanente avec ce et ceux qui nous entourent.
 
Désolée Kasui, je voulais pas que tu te sentes attaqué. Je parle bien de religion et donc d'interprétation ^^.
 
@Jezebel
Ah mais ne t'en fais pas, tu ne m'attaques aucunement ;)
 
Chat échaudé craint l'eau froide ^^
 
(Rajouté dans le wiki ^^)
 
Monbasinstinct":2s8u6adl a dit:
Pourrais-tu développer s'il te plait Jezebel ?
Aie... :binsonageur:

Euh bon alors. Je te passe les références pour l'esclavage, je les ai pas avec moi.
Ensuite, ce que je te dis là, ma référence c'est Singer dans Animal Liberation, donc je n'invente rien.
Il fait le lien avec l'interprétation de certains passages de la bible et le fait que les autorités religieuses ont affirmé que la domination de l'humain sur l'animal est normal. Si je comprends bien, c'était d'ailleurs sacrilège de penser autrement pendant très longtemps (genre 18e/19e).
Donc on a rabaché aux gens pendant très longtemps que l'humain avait une place spéciale dans l'univers, etc... Ensuite pensée mécaniste avec Descarte (Chrétien), et on en rajoute une couche: l'humain est le seul être vivant sur terre a posseder une âme. Les animauw n'en ont pas, ce sont des horloges, ils ne souffrent pas.
Darwin, Bentham, etc, ont pu passer par là après, le mal était déjà fait on va dire.

Bon c'est du très résumé mais en gros c'est ce que je voulais dire par rapport à l'influence de la religion.

Si ça t'intéresse, à l'occasion je te retrouve les passages (enfin t'as du lire le bouquin de toute façon)
 
Monbasinstinct":6bkc36p4 a dit:
barbux":6bkc36p4 a dit:
Un choix est personnel quand la décision de l'acte vient de la personne elle-même
C'est donc sur l'usage du terme "personnel" que nous ne sommes pas d'accord. Il s'agit donc davantage d'un quiproquo, mais sans jouer sur les mots,
Pas sur le terme personnel, mais sur le lien de causalité entre les deux mots "choix" et "personnel". C'est un quiproquo oui !

Monbasinstinct":6bkc36p4 a dit:
il semblerait néanmoins qu'un choix dit "personnel" se rapporte au bon droit de chacun...
Là on tourne en boucle, j'ai bien envie de te répondre non, mais je l'ai déjà fait. Je ne suis pas d'accord et je trouve ça important pour le coup. Ça explicite le fait que, quelque soit l'excuse que l'on peut se donner (c'est dans ma culture, c'est la tradition, on m'a obligé etc...) nous sommes toujours responsables de nos choix, bien que certaines pressions soient tellement forte que l'on n'arrive pas a y opposer une force plus importante. Ce n'est pas pour blâmer tel ou tel choix, mais parce que je pense qu'il est important que l'on prenne conscience de ce qu'implique vivre et agir.
 
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