Le végétarisme et vous

Éprouvez-vous de la fierté à être vg*/vegan

  • Oui

    Votes: 22 95.7%
  • Non

    Votes: 1 4.3%

  • Nombre total d'électeurs
    23
Tout en perçevant les nuances de ce questionnaire, j'ai répondu oui.

Pas que je veuille me vanter devant qui que ce soit de ce choix, mais parce que comme d'autres l'ont exprimé ici je sais que je fais quelque chose de profondément positif ... et que ce n'est pas toujours chose aisée.

Cela n'englobe pas seulement mon régime alimentaire mais aussi un mode de société en lequel je crois et que je suis capable de défendre.

Je rêve de millions de prises de conscience ;)
 
Nymphy":11gpc8pw a dit:
J'ai mis oui, pas vraiment pour le fait d'être végé, mais pour le fait de constater que face à l'adversité que je suis obligée de cotôyer tous les jours, je ne baisse pas les bras. Et c'est une fierté pour moi dans le sens où je suis quelqu'un qui manque vraiment de confiance en soi. :)
tu n'as peut-être pas confiance en toi mais suffisamment de force de caractère pour affirmer ta personnalité face au groupe, et il en faut dans ce choix alimentaire, les brimades réflexions etc..ne manquent pas surtout dans votre pays. Bisous Nymphy et bravo, lache pas la patate :D
 
Je suis fière de moi et mes choix. Je me sens mieux depuis 6 ans qu'avant bien que je pense que j'étais prédestinée à devenir VG car étant petite je refusais de manger des bébés animaux, le lapin, le canard et le cheval.

Ma mère me disait que lorsqu'elle voulait me faire manger de l'agneau ou du veau, je lui disais que je ne voulais pas car c'était encore un bébé et que je ne mangeais pas des bébés.

Nous avions des lapins dans notre 1ère maison, et j'aimais beaucoup les regarder et les caresser, il était donc hors de questions de manger l'animal caressé.

Et les canards, avec mon grand-père nous allions les nourrir et du coup, je ne voulais pas manger les animaux que j'aimais tant nourrir le dimanche matin au parc...

Du coup, lorsque j'ai eu le déclic de passer VG, ça m'a fait un bien fou de savoir que mon assiette et moi n'allions plus contribuer à la souffrance animale :)

Et aujourd'hui, je passe VGL car pendant longtemps, je crois, j'ai refusé de croire que le lait et l'œuf et étaient produits dans de la souffrance... Et en visionnant des vidéos et en lisant des articles, j'ai eu ce déclic que moi, humaine, je n'avais pas à me nourrir du lait de la vache qui devrait uniquement servir à alimenter son veau :oops:

Et pour les œufs, quand j'ai vu la durée de vie moyenne d'une poule pondeuse même élevée en plein air ou Bio, j'ai eu froid dans le dos...

Donc oui très fière de mes choix et de mon régime alimentaire :cool: et puis je pense qu'il est important d'être fier de soi-même :YE:
 
Peso je suis vraiment fier d'être VG je pense sincèrement que c'est le meilleur mode d'alimentation et j'avoue même ressentir de la pitié pour les omni qui mange de la viande sans se rendre compte qu'on peut faire autrement ou que c'est mauvais, la désinformation des omni me met en colère parfois je leurs dis : "mais tu sais même pas ce que tu bouffe !" si ils devaient tuer eux même les animaux qu'ils mangent ils changeraient surement de point de vue.
 
Alors en parlant de "tuer ce qu'il mangent " j'ai une anecdote assez drole!
Au boulot,alors que nous mangions tous ensemble, un collègue qui "mangeait" macdo a eu une réflexion assez marrante!!" moi je veux bien manger ce que je tue,mais je n'ai pas la place de mettre des vaches sur mon balcon".... :rolleyes:

Sinon,j'ai répondu que j'étais "fière" d'être végétarienne, même si, comme beacoup d'entres vous , ce n'est pas tant le fait d'être végétarienne qui me rende fière,mais d'assumer un choix dont je suis intimement convaincue qu'il est bon,et que c'est sûrement le meilleur que j'ai pu faire !!!
Fière de respecter la vie animale ,et soulagée quand je vois que je n'ai pas un animal qui a tant souffert dans mon assiette.
Etonnée malgré tout que certaines personnes font les autruches ,car même en sachant et en ayant vu la souffrance endurée par tous ces animaux, ils trouvent cela "normal" de les manger...Parfois j'ai honte de l'espèce humaine.
 
Isaac Bashevis Singer avait déclaré que devenir végétarien était une des choses dont il était le plus fier dans sa vie.

Moi de même: pour l'instant je n'ai pas vraiment de quoi me la péter, mais j'estime que cette décision a été très importante; il s'agit pour moi d'une forme de rébellion (quoique discrète) constructive, de refus de participer plus à un massacre "normal", de refuser les diktats de la société de manière claire.
 
wuzhen":16zehn57 a dit:
Isaac Bashevis Singer avait déclaré que devenir végétarien était une des choses dont il était le plus fier dans sa vie.

Moi de même: pour l'instant je n'ai pas vraiment de quoi me la péter, mais j'estime que cette décision a été très importante; il s'agit pour moi d'une forme de rébellion (quoique discrète) constructive, de refus de participer plus à un massacre "normal", de refuser les diktats de la société de manière claire.
:) :) :) Tout à fait d'accord!
 
J'ai voté oui ! Je suis contente d'avoir fait ce choix, a 17 ans c'est pas facile de renoncer aux macdo et compagnie avec les amis, pourtant je l'ai fait. En plus je suis de famille de bon vivants pour qui la viande le fromage et le vin c'est la vie, donc avoir tenu fce a leurs railleries c'est une fierté. Ça fait que 6 mois environs que je suis devenu VG mais je ne ressent plus aucune contrainte et je me sens surtout très bien =D
En fait c'est pas forcément une fierté, c'est plus que j'adore être VG !
Et en plus j'aime encore plus cuisiner maintenant !
 
Oui et Non.

Oui parce que je suis fière de ne pas cautionner la mort comme seule alternative à ma survie, Non parce que parfois je me dis "qu'heureux sont les simples d'esprits" et qu'en me contentant de faire partie du lot, je vivrais peut être plus simplement. Surtout ici.

C'est difficile d'être isolée, difficile d'être sans cesse juger, difficile de toujours avoir à se justifier, difficile d'être exclue, difficile de se retrouver au moins 1 fois dans une soirée le centre d'attention alors qu'on a horreur de ça.

J'assume ce que je suis, j'assume mes valeurs et mes principes, mais parfois c'est quand même pesant d'être "à part", parce que oui, qu'on le veuille ou non, à partir du moment où l'on opte pour une différence quelle qu'elle soit, on est écarté. Même si ça a du bon de se dire qu'on pense par soit même et qu'il faut en être fier, n'empêche que ça restreint les possibilités.
 
J'ai répondu oui car devenir végétalien c'est pour moi la meilleure chose que j'ai faite jusqu'à présent dans ma vie.
Et puis se remettre en question et changer radicalement sa façon de se nourrir ça implique quand même un minimum d'efforts et je suis fier de ça. :)
 
(Allez, je suis arrivé avant hier, j'ai déjà passé des heures à fouiller sur ce forum et ses liens, bon, donc, hop, je participe. Attention, blablas... J'ai de lourdes tendances aux blablas... Tant pis.)

Je réponds oui et non.
- Oui, parce que c'est la seule chose dont j'arrive à être fier dans ma vie, et parce que la quasi-totalité de mes proches, amis et connaissance est omnivores. En fait, dans ma vie, j'ai dû croiser (c'est à dire, connaître, en vrai, et leur parler)... 5 végétariens (dont je sais qu'ils sont végétariens). Donc comparativement aux gens que je connais, je suis relativement fier de réussir à rester végétarien. (Et d'ailleurs, je connais des non-végétariens qui sont mêmes admiratifs.). Et puisque c'est à peu près la seule chose de ma vie dont j'arrive à être fier, autant ne pas m'en priver.
- Et oui, parce que j'ai pris cette décision dès que j'ai pu me nourrir par moi-même (Donc dès que l'argument "arrête de faire des caprices" ne pouvait plus s'appliquer, et dès que je n'ai plus pu être un "mauvais exemple" pour mes petits frère et soeur. Dès ma majorité, donc.). Oui, parce que j'ai toujours voulu l'être, que personne n'a eu besoin de me convaincre ou argumenter, et parce que ça me définit.
- Mais non, parce que, d'un autre point de vue, se passer de viande, c'est finalement tout simple. Et aujourd'hui, je n'ai plus aucun effort à faire. (Au début, j'ai quand même dû abandonner des produits carnés dont j'aimais le goût. Et il a fallu aller contre ma peur des carences.)
- Non, parce qu'au début, ça n'a pas été simple, je n'aimais pas me distinguer, me faire remarquer, "en faire trop", "faire des chichis", et donc il m'a fallu un certain temps pour appliquer ça de manière rigoureuse et systématique. Trop de temps.
- Non, parce que je sais que tous nos actes ont des conséquences directes ou indirectes, sur la vie humaine, sur la vie animale, sur la terre, sur tout, et que par ma simple existence, je tue forcément. Moins, mais quand même. D'autant plus que je n'ai pas la possibilité de mesurer clairement l'impact qu'a eu mon choix. Combien de vies je n'ai pas tuées. Ou pas.
- Non, parce que plus je lis ce forum, et plus j'angoisse sur tout, d'autant plus que je suis seulement végétarien, et non pas végétalien (même si je n'ai que du lait de soja chez moi, que je fais attention à ma consommation de fromage et d'oeufs, même si "faire attention", ça ne veut pas dire grand chose... Mais je ne me sens pas encore capable de suivre un régime végétalien strict de manière saine, à moins de passer ma vie aux fourneaux.), et donc que je culpabilise encore, et que je ne suis même pas capable de défendre efficacement le végétalisme dans un débat avec des omnivores, et que je suis sûr que même végétalien, je trouverais encore le moyen de culpabiliser.(Tiens, j'ai une voiture par exemple... Et j'ai besoin de l'utiliser pour aller au boulot. A moins de décider de perdre une à deux heures de plus par jours en transport en commum... Ou à moins de changer de boulot...)
- Non, parce que je ne suis pas un fervent défenseur des animaux. J'aime les animaux, j'aime leur présence, et je les préfère en liberté (donc loin de moi), indépendants de l'homme (et je préfèrerais la terre sans hommes), mais je ne m'engage concrètement dans aucun combat pour le droit des animaux, peut-être par fainéantise et lâcheté, mais aussi parce que j'y vois une cause perdue, et je sens que la défense "dynamique" de certaines causes peut parfois en desservir l'image et donc plus la desservir que l'aider. Et je ne suis pas "anti-spéciste" au sens où je vois une différence intellectuelle entre l'homme et l'animal (et même entre animaux), je sais qu'ils n'ont pas la même capacité d'appréhension du monde, et je pense que ni les besoins ni les ressentis ne sont les mêmes, qu'un animal domestique peut être heureux de sa non-liberté (même si un animal domestique est généralement le produit de croisements et sélections par l'homme, donc, au fond, une aberration devenue dépendante de lui), que les liens "familiaux" des animaux ne sont pas nécessairement les mêmes, aussi intenses ou durables que chez les humains, que les souffrances psychologiques sont probablement d'un autre ordre (et variables selon les espèces)... Bref, qu'il existe bien une distinction possible entre espèces... Je sais juste qu'ils sont vivants, qu'ils ont un système nerveux, des sens, et qu'il y a de grandes chances qu'ils aient cette chose, cette entité indivisible, constante et indéfinissable (ni par la logique, ni par la science, ni par le mystique, ni par rien), que j'appelle "ma conscience", dont je ne peux pas démontrer l'existence (et certainement pas non plus chez les autres humains), et qui n'existe "probablement pas" chez les espèces animales les moins "évoluées" (même s'il m'est impossible de savoir où elle apparaît, ni même si on peut la quantifier de cette manière). Je vois en l'animal la possibilité de cette "conscience", ce qui en fait une vie aussi respectable que la mienne.

- Et non, parce que je n'arrive pas à juger les carnivores de manière aussi catégorique que ce que j'ai l'habitude de lire. D'abord, parce qu'il serait bien difficile pour moi de continuer à avoir des relations agréables avec des gens... Et parce que je peux comprendre que profiter de la vie nécessite de garder une certaine dose d'égoïsme et d'hypocrisie, de mauvaise foi, que la mort est une chose omniprésente sur la planète, que le bien et le mal sont malgré tout très subjectifs, et que faire l'impasse sur "quelques" morts, c'est aussi se simplifier la vie, et ça aide sans doute à l'apprécier...
- Non, parce que je ne suis pas le meilleur exemple de végétarien, celui qui donnerait envie de faire pareil à un omnivore, parce que j'aurais une carrure d'athlète, je serais épanoui, bon vivant, aimant la bonne chère (sans chair), et que ça m'aurait rendu la vie plus belle.

Donc non, parce que ma honte/culpabilité, et mon incertitude en toute chose noient largement ma fierté.

Ceci dit, la question est intéressante, puisque j'ai vraiment l'impression que dans un échange végé/omnivore (voire végétalien/végétarien, à moindre échelle), il se joue souvent un énorme rapport de force entre culpabilité/honte <=> fierté/mépris, qui aura tendance à bloquer le débat.
Rapport qui me semble tout à fait logique, puisqu'on parle d'éthique. Et rapport qui peut s'inverser au cours de la discussion, d'ailleurs, par mécanisme de défense (colère...). A noter, pour illustrer, que le simple fait pour un omnivore d'être mis en présence d'un végétarien (silencieux et passif) semble être pris pour une agression par certains...
 
Alors là, chapeau à Pers0nne, tout est dit, c'est clair, net et précis. Je plussoie.
 
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