marche pour la fermeture des abattoirs

Ce qui fait que je cumule les carences véganes et facebookiennes ; pas de doute, je vais bientôt crever...
 
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Fushichô":ef4hmji8 a dit:
Ce qui fait que je cumule les carences véganes et facebookiennes ; pas de doute, je vais bientôt crever...

Damn it! Moi de même... :eek:
 
Tcharls":1zsqbs3c a dit:
A ceux qui n'ont pas de compte facebouk !
C'est pas possible de vivre sans facebouk. Je crois même que c'est dangereux, on peut avoir des carences.
Pas pu voir non plus :whistle:
Je préfère mes carences alimentaires le cas échéant :p
 
Tcharls":u51mksff a dit:
ceux qui n'ont pas de compte facebouk !
Rectification : c'est pas moi qui ait pas facebook, c'est facebook qui ne m'a pas. Faut pas confondre.

Bref, si les photos étaient dipos quelque part en zone libre, ça serait super.
 
Tiens c'est vrai ça, j'ai pas ajouté Facebook à ma liste d'amis, et en même temps il ne m'a pas fait de demande...
 
Et quelqu'un sait si il y a eu des échos dans les médias? J'ai rien vu.
 
VIDEO : http://vimeo.com/43460202



Un article paru dans Le Monde ce mardi 5 juin :

PEUT-ON MANGER DE LA VIANDE SANS FAIRE SOUFFRIR LES ANIMAUX?

"Quand je suis allé pour la première fois là-dedans, je suis rentré chez moi, j'ai pleuré pendant deux jours, j'ai caché tous les couteaux, j'avais envie de mourir."
Inscrite sur des pancartes, cette phrase du cinéaste Georges Franju, qui réalisa en 1949 le documentaire Le Sang des bêtes, dans les abattoirs de Paris, accompagnait à merveille la marche pour la fermeture des abattoirs qu'avaient organisé dans la capitale, samedi 2 juin, plusieurs associations de défense des animaux.

"Les abattoirs, c'est le point crucial pour obtenir la viande, l'endroit où on met les animaux à mort pour ensuite les démonter. C'est cet endroit-là, que personne ne veut voir, que nous voulons mettre en lumière", commente Brigitte Gothière, porte-parole de l'association L214.

La contradiction est là : alors que la législation introduit des notions telles que la sensibilité, le bien-être, la souffrance et même l'angoisse des animaux, leur exploitation et leur abattage n'ont jamais été aussi massifs.

"MONTÉE D'UN MOUVEMENT ANTIVIANDE"

"L'animal n'est plus considéré comme un être qui ne sent rien. Mais dans le même temps, les utilisations auxquelles il est soumis font comme s'il ne sentait rien. C'est dans ce paradoxe que l'on peut voir l'indice d'un moment charnière", souligne la philosophe Florence Burgat, spécialiste de la question animale.Un moment qui voit dans la plupart des pays occidentaux la montée d'un mouvement "antiviande", motivé par des raisons environnementales et sanitaires, mais aussi morales.

Selon la revue TerraEco, qui consacre un dossier à ce thème dans son numéro de juin, les végétariens ne seraient que 3 % en France, mais 6 % au Royaume-Uni et 9 % en Allemagne et en Suisse. Et la réflexion, relayée par les intellectuels, prend de l'ampleur. "Il y a un peu plus d'un an, j'ai lu Faut-il manger les animaux ?, de Jonathan Safran Foer. Au fur et à mesure des pages, je me suis renseignée sur la viande, ses conditions d'exploitation, etc. En le refermant, le déclic : je suis devenue végétarienne", raconte Marina, 22 ans, étudiante en communication numérique à Paris.

D'après le sondage réalisé par TerraEco/Opinion Way en avril, 75 % des végétariens interrogés font ce choix pour ne pas faire souffrir les animaux ; 67 % d'entre eux veulent également consommer de façon responsable et protéger l'environnement, tandis que 53 % songent à leur santé.

Reste que cesser de manger de la viande ne suffira pas à réduire de façon notable les effets nocifs de l'élevage. Car les bovins qui peuplent notre planète (1,5 milliard environ) ne produisent pas seulement 60 millions de tonnes de viande par an, mais aussi 600 millions de tonnes de lait. Pour agir efficacement, il faut donc envisager de devenir non pas végétarien, mais végétalien -autrement dit s'interdire également œufs et produits laitiers. Ce qui est une autre affaire.
 
Il est plutôt pas mal cet article du Monde. J'aime presque bien le dernier paragraphe, enfin sauf le mot « s'interdire » et le dernière phrase.
 
La dernière phrase est peut-être pas très heureuse, mais elle est aussi le reflet d'une réalité, sinon n'existerait pas le distingo végétarien / végétalien, et aucun végétarien n'affirmerait ne jamais se passer de lait ou d'oeufs. (du moins je pense, je fais peut-être fausse route)
 
et lorsque les abattoirs seraient fermés: où et comment seront abattus les animaux de boucherie? :whistle:
 
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