flolalapine
Massacre des légumes
C'est un sujet super intéressant.barbux":w13dk6zx a dit:Mais vraiment ce qui me gène c'est la complexification, l'acquisition de nouvelles fonctionnalités. En prenant l'exemple bateau de la girafe et faire dans le simplisme, on peut facilement comprendre que dans un contexte particulier, une girafe avec un grand cou sera mieux adaptées et aura plus de chances de procréer et de faire évoluer le génome des générations futures. Mais comment expliquer par exemple l'acquisition de l'oeil par le fait de mutations hasardeuses. Il faut un sacré paquet de coïncidences pour arriver à un organe qui voit à partir de rien. On ne peux pas parler d'évolution par étape comme dans l'exemple du cou de la girafe. Parce que entre un individu qui n'a pas l'organe et un individu qui a acquis par mutation la première étape à la création de l'oeil (je sais pas, peut-être une cellule un peu différente, mais certainement pas un organe qui voit du premier coup) il n'y a pas de différence du point de vue de la pression de l'environnement. C'est très simpliste, j'ai pas trouvé de meilleur exemple mais ça explique un peu mon doute.
Je ne connais pas très bien mais je m'y étais interessée il y a quelques années.
Le darwinisme classique a été élaboré il y a fort longtemps, à une époque on l'on ne connaissait même pas l'ADN (dingueuh)
Il y a une évolution du Darwinisme classique, en autres théories, dont le néo-darwinisme.
J'ai lu pas mal de bouquins de Stephen Jay Gould, qui défend une théorie interessante: (tiré de wikipédia)
"Stephen Jay Gould (10 septembre 1941 - 20 mai 2002) est un paléontologiste américain, professeur de géologie et d'histoire des sciences à l'Université Harvard, qui a beaucoup œuvré à la vulgarisation de la théorie de l'évolution en biologie et à l'histoire des sciences depuis Darwin.
Ses propres travaux de recherche l'ont conduit à formuler la théorie des équilibres ponctués, selon laquelle les transitions évolutives entre les espèces au cours de l'évolution se font brutalement et non graduellement. Par la suite, il en viendra à insister sur le rôle du hasard dans l'évolution (la « contingence »), contre la vision adaptationniste naïve qu'il critique pour ses « just-so stories » (histoires ad hoc).
[...]
Avec Niles Eldredge, il a proposé, en 1972, la théorie des équilibres ponctués selon laquelle, les changements évolutifs se produisent plutôt rapidement durant des périodes relativement brèves de stress environnemental, séparées par des périodes plus longues de stabilité des espèces.
Selon lui, cette théorie rendrait mieux compte des observations que le gradualisme classique de la transformation des espèces."
Cette théorie a été renforcée par la découverte ultérieure des heat-schock prteins, protéines de stress pouvant altérer le génome lorsque l'organisme est soumis à un stress.
J'arrête là car ce n'est pas ma spécialité et je risque de dire des conneries si j'entre trop dans le détail.
Si certains connaissent bien cette théorie ou la théorie adverse du gène égoïste, allez-y...