"No Kid : Quarante raisons de ne pas avoir d'enfant"

J'avoue. :) Ca et le nombre de personnes qui se contre-foutent de ta réponse. Mais je pense que le fameux "ça va ?" est plutôt devenu un moyen d'engager/de démarrer la conversation... une habitude, un moyen de "meubler" et non un réel souci de savoir comment l'autre se porte. ^^ Perso je ne suis pas fan de cette question.
 
Hannibale":65apejin a dit:
J'avoue. :) Ca et le nombre de personnes qui se contre-foutent de ta réponse. Mais je pense que le fameux "ça va ?" est plutôt devenu un moyen d'engager/de démarrer la conversation... une habitude, un moyen de "meubler" et non un réel souci de savoir comment l'autre se porte. ^^ Perso je ne suis pas fan de cette question.

Oui, tout comme avec la question "Tu as des enfants ?", c'est pour engager la conversation autour d'eux.
Je le vois autour de moi, beaucoup de parents meurent d'envie de raconter ce qu'z fait leur(s) enfant(s)...ça les demange, ça les gratouille.
 
C'est d'ailleurs une chose dont j'ai horreur chez les parents, cette espèce d'égocentrisme et de fierté démesurée qu'ils ont pour eux, parce que ce sont LEURS enfants (et pas ceux d'un autre, non non)... Au même point que ces parents qui menacent et engueulent des professeurs parce que leur enfant a eu une punition. Ma prof de français avait posté un article intéressant sur le sujet il y a peu, précisant en résumé que c'était parce qu'à l'heure actuelle, les gens voulaient des enfants (alors qu'auparavant, pas de moyen de contraception ou pas les moyens de s'en procurer, donc les enfants on en avait un peu sans le vouloir). J'ai trouvé ça pas mal et vrai en fait, mais je n'y avais jamais pensé.
 
Hannibale":oz7722o0 a dit:
Ma prof de français avait posté un article intéressant sur le sujet il y a peu, précisant en résumé que c'était parce qu'à l'heure actuelle, les gens voulaient des enfants (alors qu'auparavant, pas de moyen de contraception ou pas les moyens de s'en procurer, donc les enfants on en avait un peu sans le vouloir). J'ai trouvé ça pas mal et vrai en fait, mais je n'y avais jamais pensé.
Peux tu nous donner le lien de cet article stp ?
 
Je vais essayer de le retrouver !

Voilà, retrouvé, je pensais que ça provenait d'un article mais apparemment c'est tiré d'une conférence de Philippe Meirieu.


Déclaration de Philippe Meirieu

Nous vivons, pour la première fois, dans une société où l'immense majorité des enfants qui viennent au monde sont des enfants désirés. Cela entraîne un renversement radical : jadis, la famille "faisait des enfants", aujourd'hui, c'est l'enfant qui fait la famille. En venant combler notre désir, l'enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de "mauvais parents"...
Ce phénomène a été enrôlé par le libéralisme marchand : la société de consommation met, en effet, à notre disposition une infinité de gadgets que nous n'avons qu'à acheter pour satisfaire les caprices de notre progéniture.
Cette conjonction entre un phénomène démographique et l'émergence du caprice mondialisé, dans une économie qui fait de la pulsion d'achat la matrice du comportement humain, ébranle les configurations traditionnelles du système scolaire.
Pour avoir enseigné récemment en CM2 après une interruption de plusieurs années, je n'ai pas tant été frappé par la baisse du niveau que par l'extraordinaire difficulté à contenir une classe qui s'apparente à une cocotte-minute.

Dans l'ensemble, les élèves ne sont pas violents ou agressifs, mais ils ne tiennent pas en place. Le professeur doit passer son temps à tenter de construire ou de rétablir un cadre structurant. Il est souvent acculé à pratiquer une "pédagogie de garçon de café", courant de l'un à l'autre pour répéter individuellement une consigne pourtant donnée collectivement, calmant les uns, remettant les autres au travail.
Il est vampirisé par une demande permanente d'interlocution individuée. Il s'épuise à faire baisser la tension pour obtenir l'attention. Dans le monde du zapping et de la communication "en temps réel", avec une surenchère permanente des effets qui sollicite la réaction pulsionnelle immédiate, il devient de plus en plus difficile de "faire l'école". Beaucoup de collègues buttent au quotidien sur l'impossibilité de procéder à ce que Gabriel Madinier définissait comme l'expression même de l'intelligence, "l'inversion de la dispersion".
Dès lors que certains parents n'élèvent plus leurs enfants dans le souci du collectif, mais en vue de leur épanouissement personnel, faut-il déplorer que la culture ne soit plus une valeur partagée.
 
Hannibale":256kn6pd a dit:
...En venant combler notre désir, l'enfant a changé de statut et est devenu notre maître : nous ne pouvons rien lui refuser, au risque de devenir de "mauvais parents"...

Ah voilà donc un embryon d'explication pour mon refus d'avoir un enfant...
En tant que libertaire (plus jolie qu'anarchiste), je ne supporte pas d'avoir de maître.
 
Personnellement, quand j'étais enfant, je voulais avoir un enfant en 2000. Comme ça il aurait eu l'âge de l'année en cours (- 2000), ça aurait été super. Mais j'ai pas eu d'enfant en 2000, donc maintenant ça n'a plus aucun intérêt.

Parfois, ma mère me demande quand est-ce qu'elle aura des petits enfants. Je lui réponds qu'elle en a déjà. Et comme elle insiste pour que ça soit moi qui en fasse, alors que je suis célibataire, je lui réponds que j'en ferai quand le clonage humain sera au point.

(Mon opinion sur le principe même de la conception -dans le monde actuel- est négative, même si j'aime les enfants.)
 
Pers0nne":lxppnfk2 a dit:
Personnellement, quand j'étais enfant, je voulais avoir un enfant en 2000. Comme ça il aurait eu l'âge de l'année en cours (- 2000), ça aurait été super. Mais j'ai pas eu d'enfant en 2000, donc maintenant...

Parfois, ma mère me demande quand est-ce qu'elle aura des petits enfants.
Réponds-lui "en l'an 3000" ! :whistle:
 
Hum, sur le fait que les enfants soient vraiment désirés de nos jours, je ne suis pas trop d'accord, en fait.
Mettre volontairement au monde (comme c'est le cas pour la plupart, oui) un enfant dans une société où tout est prévu pour que ses parents passent le moins de temps possible avec / en contact avec lui (avec tous les articles de puériculture, depuis la poussette au transat en passant par les trucs musicaux et autres tétines, la télé-babysitter, la garderie, la pression pour que la mère retourne bosser au plus vite, la crèche, l'école, les activités extrascolaires...) et où l'inverse, à savoir vouloir et aimer passer du temps avec son gamin, est considéré très vite avec suspiscion (parent fusionnel qui ne veut pas couper le cordon et j'en passe)... J'ai des doutes sur le fait que ça soit du désir. Perso je connais surtout des parents qui ont certes voulu leurs enfants mais qui n'ont qu'une hâte quand les vacances scolaires arrivent : qu'elles se finissent au plus vite et que les gamins retournent à l'école, pour avoir la paix.
Je suis d'accord sur le côté société de consommation à outrance, mais pour moi c'est comme le reste, c'est bien souvent pour masquer l'absence de désir. Je ne suis pas là pour toi, je t'offre tout ce que tu veux pour compenser en espérant que du coup tu me fiches la paix.

Je suis prête à parier que les courbes démographiques s'effondreraient comme un château de cartes si on disait demain : ok, faites des enfants si vous voulez, mais c'est VOUS qui vous en occuperez pour les 15 ou 20 prochaines années, et personne d'autre. :whistle:
 
Oh mais passer du temps entre nous pour le simple fait d'être ensemble, mais c'est pas bon pour le commerce voyons !
Et la croissance dans tout ça hein ?

Alors un petit exemple:
1. les parents enmènent leur gamin dans un parc près de chez eux (pour y aller à pieds) pendant un après-midi, avec, à la rigeur, une balle (entre 1€ et 3€).
2. Madame fait du lèche vitrine avec ses copines (+ pause au salon de thé), monsieur regarde un match avec ses copains dans un pub en buvant des bières, le gamin est devant la TV ou jeux vidéo, avec une baby-sitter qui le suverveille, et une caméra qui surveille la baby-sitter, connectée via wifi aux i-phones de M. & Mme.

Laquelle des 2 propositions fait vivre le commerce et est bon pour la croissance ?
 
Je ne sais pas, personnellement je vois quand même une grosse différence de volonté et d'éducation entre l'époque de mes grands-parents et celle de mes parents (et nous sommes quatre enfants chez moi). Bien que je vois aussi une légère différence entre moi (qui suis l'aînée) et les trois petits (je les appelle "les petits" parce qu'ils sont plus jeunes, mais mon frère est plus grand que moi quand même, malgré qu'on ait 8 ans d'écart :-D).

Tout ce que je souhaite, c'est qu'on puisse avoir le choix sans pour autant être catalogué, et qu'on arrête de penser que c'est obligatoire d'avoir un enfant et/ou un mari/un compagnon ou une femme/une compagne pour être heureux(-se). Je suis seule depuis trois ans et je ne me suis jamais sentie aussi bien. :-D
 
Je pense que la société est très très forte, d'avoir réussi à manipuler les gens au point de leur faire vouloir des enfants.
Jadis, les enfants étaient une plaie (qu'on essayait de tourner à son avantage en les transformant en main d'oeuvre pas chère, ou en les refourgant à une nourrice pour les riches).
Les gens n'avaient pas le miracle de la contraception et essayaient toutes sortes de sorcelleries pour éviter la fécondation...
Bref, et je pense que depuis qu'on a les moyens de contrôler les grossesses, le gouvernement a réussi à nous donner envie à en avoir quand même! Et heureusement pour eux, sinon ce serait la décroissance démographique et donc économique...
Personnellement, je ne crois pas du tout en cet instinct naturel qui pousserait à vouloir des enfants, pour moi c'est juste avoir été lobotomisé.

Mélodie28: je suis totalement d'accord avec toi!
Pour avoir été en stage dans une école, j'ai vraiment ressenti les matins que les parents envoyaient leurs enfants en classe avec le soulagement de s'en... débarasser...
Par ailleurs, je trouve que les gens veulent des enfants, mais seulement pour les bons côtés: accouchement avec péridurale (ba oui sinon ça fait mal!), allaitement au biberon et pas au sein (ba oui tu comprends c'est de l'esclavage sinon...), femmes qui repartent travailler très rapidement et refourgent à la nourrice puis à l'école (je suis contre l'idée de concilier enfant et travail dans les premières années de vie...tu fais un enfant c'est pour l'élever toi-même, pas pour confier la tâche à quelqu'un d'autre).
 
elysiona":32beazld a dit:
Jadis, les enfants étaient une plaie (qu'on essayait de tourner à son avantage en les transformant en main d'oeuvre pas chère, ou en les refourgant à une nourrice pour les riches).
Les gens n'avaient pas le miracle de la contraception et essayaient toutes sortes de sorcelleries pour éviter la fécondation...
Justement, car les enfants n'étaient pas désirés, ils étaient une plaie.
De nos jours, si non désirés, ils sont surment aussi considérés comme une plaie.
 
elysiona":2r2q9hau a dit:
Je pense que la société est très très forte, d'avoir réussi à manipuler les gens au point de leur faire vouloir des enfants.
Jadis, les enfants étaient une plaie (qu'on essayait de tourner à son avantage en les transformant en main d'oeuvre pas chère, ou en les refourgant à une nourrice pour les riches).
Les gens n'avaient pas le miracle de la contraception et essayaient toutes sortes de sorcelleries pour éviter la fécondation...
Bref, et je pense que depuis qu'on a les moyens de contrôler les grossesses, le gouvernement a réussi à nous donner envie à en avoir quand même! Et heureusement pour eux, sinon ce serait la décroissance démographique et donc économique...
Personnellement, je ne crois pas du tout en cet instinct naturel qui pousserait à vouloir des enfants, pour moi c'est juste avoir été lobotomisé.

D'où le fait qu'à l'heure actuelle, on surprotège les enfants (je reprends l'exemple de certains professeurs victimes de parents d'élèves parce que leur enfant a eu une punition, du coup ça ne leur convient pas). C'est "mon enfant c'est le plus beau, c'est le plus gentil, le plus machin"... On a eu des problèmes avec la mère de l'amie de ma petite soeur (8 ans) à cause de ça, à toujours penser que son enfant est le plus gentil du monde et que donc il ne fait jamais rien de mal. J'ai horreur de ça, c'est malsain, d'autant plus quand on accuse à tort les autres sans se remettre un peu en question (ou du moins remettre son enfant en question un peu).

elysiona":2r2q9hau a dit:
Mélodie28: je suis totalement d'accord avec toi!
Pour avoir été en stage dans une école, j'ai vraiment ressenti les matins que les parents envoyaient leurs enfants en classe avec le soulagement de s'en... débarasser...
Par ailleurs, je trouve que les gens veulent des enfants, mais seulement pour les bons côtés: accouchement avec péridurale (ba oui sinon ça fait mal!), allaitement au biberon et pas au sein (ba oui tu comprends c'est de l'esclavage sinon...), femmes qui repartent travailler très rapidement et refourgent à la nourrice puis à l'école (je suis contre l'idée de concilier enfant et travail dans les premières années de vie...tu fais un enfant c'est pour l'élever toi-même, pas pour confier la tâche à quelqu'un d'autre).

D'où une des nombreuses raisons qui me poussent à ne pas avoir d'enfant et qui ne m'en donnent même pas l'envie... Trop indépendante, trop solitaire, trop de projets qui ne me permettent pas de concilier vie de famille avec tout ça. Sans compter qu'une famille, j'en ai déjà une et ça me suffit, j'ai aidé à m'occuper de mes deux petites soeurs et de mon petit frère. Mais devoir m'occuper de quelqu'un H24, je ne pourrais pas. Sentir que quelqu'un est dépendant de moi, j'ai horreur de ça, ça m'énerve, ça me fait fuir. J'ai vécu l'expérience avec un de mes "ex" qui avait un enfant de cinq ans, même si j'adorais ce petit et vice versa, il m'est arrivé de m'en occuper une journée (plusieurs fois) et je déteste ça (d'autant plus que cet type me prenait un peu trop pour la nounou hors que ce n'était pas mon rôle, ce qui ne me facilitait pas la tâche). Même chez moi, je trouve qu'on dépend un peu trop de moi (pour aider pour diverses choses) et ça me rend malade... J'aime bien les enfants (je m'entends très bien avec eux), l'enfance a été la plus belle période de ma vie, je l'ai énormément regrettée mais avoir enfant, pas pour moi ! ^^ Et je le vis bien, ça ne me dérange pas.

Bref, ce n'est qu'une raison parmi d'autres, mais je pense qu'elle est suffisante à elle seule pour m'empêcher d'avoir un enfant un jour. Après tout peut encore changer, mais j'ai un petit doute quand même.
 
elysiona":1hxtdf3s a dit:
ce serait la décroissance démographique et donc économique...

Ca serai plutôt cool donc. :)


elysiona":1hxtdf3s a dit:
accouchement avec péridurale (ba oui sinon ça fait mal!), allaitement au biberon et pas au sein (ba oui tu comprends c'est de l'esclavage sinon...), femmes qui repartent travailler très rapidement et refourgent à la nourrice puis à l'école

C'est sur, il ne faudrait surtout pas que les femmes aient la possibilité de moins souffrir ("Tu enfantera dans la douleur" qu'il a dit l'autre...) ou pire encore de disposer librement de leur temps et de leur corps. :facepalm:
Par contre les hommes, faut qu'ils travaillent eux (sinon, attention à la décroissance hein !) les couches et l'allaitement, c'est des histoires de bonnes femmes ! :rolleyes:


Mon post est volontairement ironique.
 
elysiona":1ravgxd4 a dit:
Je pense que la société est très très forte, d'avoir réussi à manipuler les gens au point de leur faire vouloir des enfants.
Jadis, les enfants étaient une plaie (qu'on essayait de tourner à son avantage en les transformant en main d'oeuvre pas chère, ou en les refourgant à une nourrice pour les riches).
Les gens n'avaient pas le miracle de la contraception et essayaient toutes sortes de sorcelleries pour éviter la fécondation...
Bref, et je pense que depuis qu'on a les moyens de contrôler les grossesses, le gouvernement a réussi à nous donner envie à en avoir quand même! Et heureusement pour eux, sinon ce serait la décroissance démographique et donc économique...
Personnellement, je ne crois pas du tout en cet instinct naturel qui pousserait à vouloir des enfants, pour moi c'est juste avoir été lobotomisé.

Je pense qu'il y a un peu de vrai, dans ce que tu dis :)
Ceci dit, je ne pense pas que la pression vienne du gouvernement. Notre Etat providence encourage fiscalement, économiquement, via une politique nataliste.

Mais la pression, elle, est plutôt sociétale.

Cela commence par les jouets qu'on offre aux petites filles : poupons, biberon magique, landeau, nurserie... et se poursuit par les conclusions récurrentes de nos contes d'enfant : "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". La plupart des contenus culturels contemporains présentent l'arrivée de l'enfant comme une chose épanouissante, l'enfant comme un être sacré (leurs tueurs et violeurs d'enfants sont plus cruels et méritent une peine plus lourde que leurs confrères s'attaquant aux personnes âgées, c'est bien connu), l'aboutissement d'une vie (dans beaucoup de série américaine, l'enfant porte le même prénom que le père, d'où le surnom de "junior").
L'accouchement est présenté comme quelque chose de magique, une émission de télé-réalité en a même fait sont thême.

Petit test amusant : trouver des exemples de fictions contemporaines présentant les enfants et le métier de parents sous un angle strictement négatif. Vous avez quatre heures :whistle:
 
Brigande":r05orb7d a dit:
Petit test amusant : trouver des exemples de fictions contemporaines présentant les enfants et le métier de parents sous un angle strictement négatif. Vous avez quatre heures :whistle:
"A perdre la raison" de Joachim Lafosse.
(bon, ça fait pas beaucoup, certes).

elysiona":r05orb7d a dit:
Jadis, les enfants étaient une plaie (qu'on essayait de tourner à son avantage en les transformant en main d'oeuvre pas chère, ou en les refourgant à une nourrice pour les riches). Les gens n'avaient pas le miracle de la contraception et essayaient toutes sortes de sorcelleries pour éviter la fécondation...
Ah, le "Jadis", cette formidable entité uniforme et homogène, quelle que soit l'époque, la culture et la couche sociale :p C'est difficile d'affirmer d'un bloc que les enfants étaient considérés comme des plaies de tout temps à toute époque. Faut nuancer.
 
Usagi.Chan":22xpqfvh a dit:
elysiona":22xpqfvh a dit:
accouchement avec péridurale (ba oui sinon ça fait mal!), allaitement au biberon et pas au sein (ba oui tu comprends c'est de l'esclavage sinon...), femmes qui repartent travailler très rapidement et refourgent à la nourrice puis à l'école

C'est sur, il ne faudrait surtout pas que les femmes aient la possibilité de moins souffrir ("Tu enfantera dans la douleur" qu'il a dit l'autre...) ou pire encore de disposer librement de leur temps et de leur corps. :facepalm:
Par contre les hommes, faut qu'ils travaillent eux (sinon, attention à la décroissance hein !) les couches et l'allaitement, c'est des histoires de bonnes femmes ! :rolleyes:


Mon post est volontairement ironique.

Je pense que quand on veut un enfant, on doit accepter tout ce qu'il y a autour, y compris la douleur liée à l'accouchement, l'allaitement naturel....
J'ai l'impression que sinon, ça fait un peu prendre son bébé pour un bien de consommation (comme acheter une poupée)...

Sinon effectivement oui, pour moi "les couches et l'allaitement" c'est une histoire de bonnes femmes, à ce que je sache c'est pas encore les hommes qui sont enceintes, accouchent et allaitent...
 
elysiona":smv154hb a dit:
Je pense que quand on veut un enfant, on doit accepter tout ce qu'il y a autour, y compris la douleur liée à l'accouchement, l'allaitement naturel....
J'ai l'impression que sinon, ça fait un peu prendre son bébé pour un bien de consommation (comme acheter une poupée)...

Sinon effectivement oui, pour moi "les couches et l'allaitement" c'est une histoire de bonnes femmes, à ce que je sache c'est pas encore les hommes qui sont enceintes, accouchent et allaitent...

Un tel conservatisme me laisse sans voix. C'est très triste (et déplorable) que tu aies une vision si archaique des choses et que tu aies une vision complètement imprégnée de sexisme de ce que sont la paternité et la maternité. :(
 
J'aimerais bien que l'on m'explique en quoi ma vision est "archaïque et sexiste"... Je serais très intéressée pour avoir la vôtre.
 
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