Monbasinstinct":2fq6jqzs a dit:
Nicollas":2fq6jqzs a dit:
Nous parlons de régime alimentaire d'une espèce, ce qui fait référence à quelque chose d'ancrer en nous, depuis au moins des centaines de milliers d'années. C'est de la biologie évolutionniste.
Cette petite suite comporte sa propre contradiction : d'un côté tu affirmes que l'omnivorisme humain serait ancr
é "en nous" (génétique ?) depuis des millénaires, de l'autre, qu'il s'agirait d'une évolution métabolique. Le procédé n'est pas très honnête. Qu'importe ! Tu sembles maintenant davantage séduit par le caractère évolutif du métabolisme humain
Avant d'insinuer que je suis malhonnête, essaie de comprendre ce que je dis. Donc je vais la refaire en plus simple : évolution = "ça bouge mais très lentement".
Malheureusement, une diversification alimentaire qui fixerait des caractères omnivores risqueraient de rendre l'humanité définitivement dépendante des maillons les plus faibles de l'arbre phyllogénétique de la vie : les animaux. Les bactéries et levures, les champignons et la plupart des végétaux sont des sources bien plus fiables en cas de cataclysme par exemple.
Sauf que d'un point de vue évolutif, la meilleure stratégie est celle qui maximise les chances de survie et de procréation dans les conditions actuelles (qui évoluent). Les espèces qui seraient adaptées aux cataclysmes seraient lentement mais surement rayées par les espèces occupant la même niche mais plus adaptées qu'elle a la situation présente (sauf si bien sûr l'autre espèce est mieux adaptée à la fois aux conditions habituelles et cataclysmiques).
Et si les animaux sont un maillon faible, il n'est certainement pas si faible que cela, et permettent par extension d'agrandir les plantes sur lesquelles on se base (les plantes mangées par les animaux que l'on mange). Diversité implique stabilité.
Choisir l'omnivorisme par sécurité n'est probablement pas la meilleure stratégie, quant à affirmer que de manger un peu de viande nous procurerait tout ce dont nous aurions besoin plus facilement, c'est tout simplement faux. Il est bien plus aisé de faire pousser des légumes que de s'occuper de bétail, ne serait-ce qu'en termes d'espace.
Tu mélanges tout, ça en devient fatigant ...
Nous parlons d'évolution ici, on s'est élevé par rapport à tes calculs de coin de table sur les m² nécessaires à l'élevage. D'un point de vue évolutif, l'agriculture n'existe même pas, ça représente moins d'1% de l'histoire de notre espèce ...
Alors même si ça semble plus fatigant d'aller chasser plutot que de cueillir des plantes (ce que font déjà les peuples de chasseurs cueilleurs), il faut voir plus loin (je sais ça semble compliqué) : les animaux dépensent eux-mêmes l'énergie pour récolter leur nourriture, et dépensent de l'énergie dans tout un tas de processus métaboliques, dont nous assimilons les produits en mangeant l'animal. Tu vas peut-être me faire croire que les peuples chasseurs-cueilleurs, qui en majorité tirent la majorité de leur subsistance de la viande, sont des imbéciles ? Malheureusement, ils sont le résultat d'un processus évolutif, qui a sélectionné les meilleures stratégies permettant de survivre et se reproduire.
Celle d'un français lambda qui est né dans une société industrialisée à la fin du XXe s., par laquelle il a été formé et qui pense remettre tout en question lorsqu'il propose un régime carné prétendument éthique, reposant sur un mode de consommation soi-disant traditionnel... Cela n'est pas un choix, c'est tout simplement l'idéal carniste du français-franchouillard qui rêve d'ancien régime.
Tu as vraiment une vision sélective. Tu parles à un gars qui remet en cause 10 000 ans de pratiques agricoles et alimentaires, qui pense qu'un régime paléolithique est plus adapté, qui pense que la culture et la consommation des céréales est un problème, et juste parce que ta courte vue s'arrête au problème de la viande, tu en déduit que je ne remets rien en cause et que je suis la modèle franchouillard.
Le seul choix que tu pouvais faire pour te différencier était de devenir végéta*ien.
Ah je n'avais pas compris que le but en soit est de se différencier.
Là tu aurais pris une position courageuse
Je ne trouve pas le choix d'un végé-ce-que-tu-veux particulièrement courageux. Contraignant, ça oui beaucoup dans notre société. J'aurai bien expliqué par une métaphore mais vu le flan qu'on m'a fait lors de la dernière, je vais éviter.
eflète davantage une volonté de te faire le chantre de la société qui te nourrit, en cherchant des noises auprès de ses contestataires les plus libérés, nous les végéta*iens, anarchistes, juifs, arabes, homosexuels, buveurs de sperme et anti-publicité révolutionnaires de tout poil
Faudra m'expliquer en quoi être un arabe ou un juif est libératoire, mais ta phrase fait si peu honneur au dialogue que finalement, ne m'explique pas.
"Penses-tu qu'il soit mal de tuer des animaux humains, et pourquoi Nicollas ?"
Oui, car je ne pense pas qu'il soit sain d'un point de vue sanitaire de manger des congénaires.
P.S._ Bulletin spécial foutage :
nicollas":2fq6jqzs a dit:
Je pense que beaucoup de VG, comme beaucoup d'omnis ne sont pas conscients des enjeux réels de l'agriculture
Ce que tu avances révèle la très haute valeur que tu accordes à tes propos.
Apparemment c'est mal d'accorder de la valeur à ce que l'on dit. Peut être que si tu en accordais à ta prose, elle volerait un peu plus haut.