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Bref ça ne change rien mais c'est juste que quand je lis un truc bizarre, je tique et ENSUITE je vérifie d'où ce message totalement sans intérêt que j'aurais aussi bien pu supprimer dans un but de simplification, désolée heinRarity of colon cancer in Africans is associated with low animal product consumption, not fiber.
O'Keefe SJ, Kidd M, Espitalier-Noel G, Owira P.
Gastrointestinal Clinic, Groote Schuur Hospital and University of Cape Town Observatory, South Africa.
Am J Gastroenterol. 2001 Nov;96(11):3220-1.
Abstract
OBJECTIVE: To investigate whether the rarity of colon cancer in black Africans (prevalence, < 1:100,000) can be accounted for by dietary factors considered to reduce risk, and by differences in colonic bacterial fermentation. METHODS: Samples of the adult black South African population were drawn from several rural and urban regions. Food consumption was assessed by home visits, food frequency questionnaires, computerized analysis of 72-h dietary recall, and blood sampling. Colonic fermentation was measured by breath H2 and CH4 response to a traditional meal, and to 10-g of lactulose. Cancer risk was estimated by measurement of epithelial proliferation indices (Ki-67 and BrdU) in rectal mucosal biopsies. Results were evaluated by comparison to measurements in high-risk white South Africans (prevalence, 17:100,000). RESULTS: Epithelial proliferation was significantly lower in rural and urban blacks than whites. The diets of all the black subgroups were characterized by a low animal product and high boiled maize-meal content, whereas whites consumed more fresh animal products, cheese, and wheat products. Blacks consumed below RDA quantities of fiber (43% of RDA), vitamin A (78%), C (62%), folic acid (80%) and calcium (67%), whereas whites consumed more animal protein (177% of RDA) and fat (153%). Fasting and food-induced breath methane production was two to three times higher in blacks. CONCLUSIONS: The low prevalence of colon cancer in black Africans cannot be explained by dietary "protective" factors, such as, fiber, calcium, vitamins A, C and folic acid, but may be influenced by the absence of "aggressive" factors, such as excess animal protein and fat, and by differences in colonic bacterial fermentation.
Y a t-il une raison pour laquelle tu prends le cancer du colon en particulier ?Kasui":2lefmz72 a dit:J'aimerais revenir maintenant sur le cancer, et plus particulièrement sur ton objection qui est que ces cancers s'expliquent par le fait qu'il s'agit d'animaux d'élevage intensif.
Pour nous départager sur cette question, je te propose d'observer l'état de santé des eskimos, qui selon le rapport sur les HG, consomment presque essentiellement des produits animaux (un écrasant 96%).
Tu pourras constater sur ce document sur les caractéristiques de cancers chez les eskimos, le tableau en page 2 : le cancer du colon occupe une place non négligeable des cas de cancers.
Sachant que les eskimos se nourrissent essentiellement de produits de la chasse, la thèse selon lequelle le cancer est dû à la mauvaise qualité de la viande est donc infirmée.[/url]
Je ne comprends pas comment tu en déduis que c'est la viande qui cause les problèmes de cancer, vu que "The whites consumed fresh meat, cheese, breakfast cereal, bread, pasta, and desserts more frequently" il y a plusieurs paramètres qui changent, et pas des moindres (il y a aussi l'histoire des "differences in colonic bacterial fermentation" ).Conclusion : 20 fois plus de cas de cancers pour ceux qui mangent des produits animaux.
Traduction : les produits végétaux n'induisent pas de cancer du côlon, tandis que les produits animaux oui.
J'insiste sur le fait qu'une diète végétale n'induit pas de cancer, même quand on ne profite pas des effets protecteurs des fibres.
Donc pour résumer :
- eskimos : 96 % de viande => cancer
- africains noirs : que des végétaux, même pas de fibres => pas de cancer
Tu utilises un article pour dire que 80-90% des cancers sont d'origine environnementale, mais après tu parles spécifiquement du cancer du colon. Ca ne me dit pas quel pourcentage de cancers du colon sont d'origine environnementale, j'imagine qu'il y a des disparités entre les cancers (le cancer du poumon doit être très environnemental par exemple).
Attention, omnivore n'implique pas la consommation de produits laitiers.Kasui":2lefmz72 a dit:Ma conclusion est la suivante :
si nous étions omnivores, on pourrait manger de la viande ou du fromage tous les jours sans être malade.
Or ce n'est pas le cas, donc nous ne sommes pas omnivores.
J'ai déjà répondu sur le "on vient de voir",Je ne suis pas d'accord, si on est omnivore, alors on est physiologiquement doté pour améliorer notre santé en consommant des produits animaux.
Or, on vient de voir que manger de la viande donne le cancer du côlon.
Je crois qu'on a une grosse différence de méthodologie. Je n'aime pas spécialement des études nutritionnelles, à chaque publication on peut trouver des choses à redire, et on peut trouver des tas d'études qui montrent la chose contraire. Et des fois on nous dit que tel régime est carrencé sur tel élément, puis non car tel produit du régime contient cet élément, oui mais non c'est pas la même buidisponiblité, mais si avec tel autre produits, etc. Bref on s'en sort plus. Je pourrais te pointer des études qui vont dans le sens du régime paléo, je suis sur que les quelques bouquins que j'ai en regorge, sauf que ça va dans un tel niveau de détail biologique/analogique/physiologique que je n'y comprends rien.Mais il n'en reste pas moins que cet aliment n'est pas adapté pour lui et qu'il est mauvais pour sa santé : ce n'est pas dans sa nature d'en manger.
Je pense que TOUS les peuples qui ont été en contact avec les occidentaux en on souffert.nicollas":3olcbzxn a dit:Enfin, il me semble que les inuits ont souffert de leur contact avec les occidentaux
Précise, c'est très léger pour remettre en question les nombreuses études qui mettent en lumière les méfaits des aliments d'origine animale sur notre santé. Surtout que l'étude Campbell (j'écorche le nom, avec ma fatigue je ne vais plus être à ça près... désolé d'avance) n'est pas vraiment le genre d'étude que l'on peut trouver à redire. (Sauf si tu prends en compte les études financées par les lobbys du lait, de la viande...)Nicollas":3ik94hro a dit:Donc ma démarche est de prendre le problème par en haut, par la seule chose qui soit à peu près certaine dans ce monde : l'évolution. On peut réussir à comprendre pas mal de choses par l'évolution, et notamment l'alimentation (c'est ce que je pense).
C'est très simple : où stagne la nourriture que tu manges ? Où les protéines animales sont rassemblées au même endroit pour maximiser leur effet sur la phase de promotion du cancer ?nicollas":i8spjfmi a dit:Y a t-il une raison pour laquelle tu prends le cancer du colon en particulier ?
Il est beaucoup plus simple de prouver que quelque chose est faux, que l'inverse.nicollas":i8spjfmi a dit:Je trouve que tu conclus un peu trop vite la chose ! Tu prends un cas très très particulier pour invalider un point particulier.
Certes, mais je te rappelle que l'on fait un petit détour pour voir si l'humain est omnivore avant de revenir sur le régime alimentaire que tu défends.nicollas":i8spjfmi a dit:Je te rappelle que malgré le contexte et les apparences, je défends un régime alimentaire, et pas la viande en elle même.
J'en suis désolé aussi, mais ça n'a pas d'influence sur mon argumentation : conditions difficiles ou pas, les cancers du côlon sont là, à moins que tu m'expliques quels paramètres desdites conditions difficiles agissent sur le cancer...nicollas":i8spjfmi a dit:Or les conditions de vie sont tellement rudes vers les poles qu'il peut s'agir de survie plus que de bonne santé (d'ailleurs il n'est pas rare que des familles meurent de faim).
Dans la mesure où tu me donnes cet argument pour démentir l'impact de la viande sauvage sur le cancer du côlon, il va falloir que tu m'expliques le lien entre le gras et le cancernicollas":i8spjfmi a dit:Je n'ai pas étudié la question, mais ça me m'étonnerait pas que les inuits mangent beaucoup plus de graisses que les peuples de chasseurs cueilleurs sous des latitudes plus clémentes.
En effet, et c'est donc normal qu'ils souffrent de cancernicollas":i8spjfmi a dit:Ensuite il me semble que ce sont les inuits qui sont le plus exposés aux pollutions, il y a une concentration des polluants vers les pôles.
Là aussi, il serait bien que tu m'expliques quel changement de mode de vie influe sur le cancer du côlon.nicollas":i8spjfmi a dit:Enfin, il me semble que les inuits ont souffert de leur contact avec les occidentaux, d'ailleurs l'étude précise une augmentation des cancers dans la courte période de l'étude, ce qui me fait penser à des changements de mode de vie (au contact des américains certainement).
Je t'ai exposé mes contre-arguments à ces trois objectionsnicollas":i8spjfmi a dit:Pour toutes ces raisons je pense que l'exemple des inuits n'est pas recevable pour en tirer des conséquences sérieuses sur l'impact de la viande sauvage.
Peux-tu me lister précisément les paramètres qui changent selon toi ?nicollas":i8spjfmi a dit:Je ne comprends pas comment tu en déduis que c'est la viande qui cause les problèmes de cancer, vu que "The whites consumed fresh meat, cheese, breakfast cereal, bread, pasta, and desserts more frequently" il y a plusieurs paramètres qui changent, et pas des moindres (il y a aussi l'histoire des "differences in colonic bacterial fermentation" ).
La viande, aliment sain ? Comment expliques-tu alors que les africains blancs souffrent 20 fois plus de cas de cancer que ceux qui ne se nourrissent que de végétaux ?nicollas":i8spjfmi a dit:Et puis comme je disais en introduction, je parle d'un régime global, pas de viande, et dans toute la liste de produits consommaient plus souvent par les blancs sud africains, il n'y a que la viande fraiche qui est considéré comme un aliment sain, du coup je ne sais pas si la comparaison est pertinente.
Pas forcément pour tous les omnis, certes.nicollas":i8spjfmi a dit:Attention, omnivore n'implique pas la consommation de produits laitiers.
Le cancer est une maladie.nicollas":i8spjfmi a dit:Et ton affirmation selon laquelle on tombe forcément malade si on mange de la viande me laisse perplexe ...
Et je t'ai donné des contre-arguments pour certaines objections, et demandé des précisions pour d'autresnicollas":i8spjfmi a dit:J'ai déjà répondu sur le "on vient de voir"
Et pourtant, la question est là : si on est omnivore, pourquoi souffrent-ils de cancer ?nicollas":i8spjfmi a dit:mais j'aimerai préciser certaines choses, il n'existe pas un régime omnivore. Plus précisément, les régimes des différentes espèces omnivores ne sont pas les mêmes. Je pense qu'on comprend deux choses différentes en fait. Il y a le régime omnivore moderne (le menu de monsieur tout le monde qui n'est pas VG), et le régime ancestral / paléolithique, qui se trouve être omnivore. Or je pense que c'est le régime paléo le plus adapté. Donc effectivement je ne me sens pas spécialement concerné par l'incidence du cancer du colon sur les sud africains qui mangent des céréales, des desserts sucrés etc.
Pourtant jusqu'à présent, je t'ai répondu aux études et autres faits que tu m'as avancé, quand tu les avances avec suffisamment de précision, par des explications qui montrent que ces études ou faits ne contredisent pas la thèse que je défends.nicollas":i8spjfmi a dit:Je crois qu'on a une grosse différence de méthodologie. Je n'aime pas spécialement des études nutritionnelles, à chaque publication on peut trouver des choses à redire, et on peut trouver des tas d'études qui montrent la chose contraire.
Cette notion est aussi expliqué dans le rapport Campbell : un jour on dit que les oeufs c'est bon parce qu'il y a des protéines et des vitamines B, le lendemain on dit de faire attention parce qu'il y a de l'albumine. Un jour, on dit que la viande c'est bon, il y a plein de protéines, de fer, de vitamines B, le lendemain on dit "attention à la purine et au gras".nicollas":i8spjfmi a dit:Et des fois on nous dit que tel régime est carrencé sur tel élément, puis non car tel produit du régime contient cet élément, oui mais non c'est pas la même buidisponiblité, mais si avec tel autre produits, etc. Bref on s'en sort plus.
Dans ce cas, il n'y que peu de chance que j'y comprenne grand chose non plus, l'intérêt d'en discuter est donc nul.nicollas":i8spjfmi a dit:Je pourrais te pointer des études qui vont dans le sens du régime paléo, je suis sur que les quelques bouquins que j'ai en regorge, sauf que ça va dans un tel niveau de détail biologique/analogique/physiologique que je n'y comprends rien.
Et si je ne crois pas à l'évolution, tu fais comment ? Si je te demande de m'expliquer le scarabée bombardier ou l'ornithorynque avec l'évolution par exemple ?nicollas":i8spjfmi a dit:Donc ma démarche est de prendre le problème par en haut, par la seule chose qui soit à peu près certaine dans ce monde : l'évolution. On peut réussir à comprendre pas mal de choses par l'évolution, et notamment l'alimentation (c'est ce que je pense).
Et pourtant, Eratosthène a calculé la circonférence de la Terre à l'aide d'un gnomon, avec une grande précision.nicollas":i8spjfmi a dit:Or tu fais l'inverse, tu prends des études très précises sur des cas très particuliers et tu en déduis que notre espèce n'est pas faite pour une certaine alimentation. Je ne suis pas d'accord avec cette démarche, je pense que les données écologiques, anthropologiques, ethnologiques ont plus de poids car elles définissent un cadre plus vaste.
C'est un peu comme si tu essayais de définir un très grande distance en calculant précisément un petit bout du chemin pour le multiplier, les erreurs peuvent être énormes.
Si l'occasion se présente, je verrais ça comme un signe du destin et je le liraisKasui":1h6lpcfw a dit:Continuons, mais avant, permets-moi de te rappeller que beaucoup de tes questions et objections trouveraient réponse dans le rapport Campbell, que je te conseille ardamment
Oui mais ce que je te reprochais, c'est d'avoir pris des libertés sur les hypothèses de départ (mais je reconnais que ça peut venir d'un manque de clarté sur mes positions).Il est beaucoup plus simple de prouver que quelque chose est faux, que l'inverse. Ce type de raisonnement s'appelle le raisonnement par l'absurde : il consiste à partir d'une hypothèse pour tomber sur une contradiction, afin de prouver que cette hypothèse est fausse.
Je comprends bien le détour,Certes, mais je te rappelle que l'on fait un petit détour pour voir si l'humain est omnivore avant de revenir sur le régime alimentaire que tu défends.nicollas":1h6lpcfw a dit:Je te rappelle que malgré le contexte et les apparences, je défends un régime alimentaire, et pas la viande en elle même.
Mon problème, c'est que tu fais de la science réductionniste et que je n'aime pas ça. L'alimentation est quelque chose de très complexe, et ici tu isoles un seul facteur (la consommation animale), que tu pousses au maximum (~100% des calories on va dire), et tu regardes une seule variable (le cancer du colon).J'en suis désolé aussi, mais ça n'a pas d'influence sur mon argumentation : conditions difficiles ou pas, les cancers du côlon sont là, à moins que tu m'expliques quels paramètres desdites conditions difficiles agissent sur le cancer...nicollas":1h6lpcfw a dit:Or les conditions de vie sont tellement rudes vers les poles qu'il peut s'agir de survie plus que de bonne santé (d'ailleurs il n'est pas rare que des familles meurent de faim).
Je n'en ai aucune idée, mais je trouve que ton explication n'était pas valable parce qu'elle passe sous silence d'autres facteurs potentiels.Dans la mesure où tu me donnes cet argument pour démentir l'impact de la viande sauvage sur le cancer du côlon, il va falloir que tu m'expliques le lien entre le gras et le cancernicollas":1h6lpcfw a dit:Je n'ai pas étudié la question, mais ça me m'étonnerait pas que les inuits mangent beaucoup plus de graisses que les peuples de chasseurs cueilleurs sous des latitudes plus clémentes.
C'est pour moi un bel exemple de dérive, on parle de régime le plus adapté à l'Homme, et on en arrive à un article (enfin un résumé...) sur quelque chose d'extremement précis, d'une expérience incompréhensible sur des rats avec de la caseine (protéine du lait).Inhibition of aflatoxin B1-induced gamma-glutamyltranspeptidase positive (GGT+) hepatic preneoplastic foci and tumors by low protein diets: evidence that altered GGT+ foci indicate neoplastic potential
Cette étude montre que la quantité de protéines animales absorbée agit directement sur la formation des foyers.
Je rappelle que l'aflatoxine est ici le carcinogène, et la caséine la protéine animale en question.
Aucune idée, mais vu que mon propos porte sur un régime de type ancestral, je me pose des question sur la pertinence d'une étude censé le remettre en question, vu qu'une progression soudaine marque un changement par définition inhabituel (que ce soit sur l'alcool des blancs, ou un seuil de pollution franchi, etc).Là aussi, il serait bien que tu m'expliques quel changement de mode de vie influe sur le cancer du côlon.nicollas":1h6lpcfw a dit:Enfin, il me semble que les inuits ont souffert de leur contact avec les occidentaux, d'ailleurs l'étude précise une augmentation des cancers dans la courte période de l'étude, ce qui me fait penser à des changements de mode de vie (au contact des américains certainement).
Je ne fais pas grand chose je pense. Je n'essaie pas de convaincre mais d'apporter mon point de vue, si les hypothèses de départ sont différentes, une fois mon point de vue exposé, je ne sais pas trop qu'est ce qui peut se passer en plus (à part discuter sur les hypothèses mais je n'essaierai même pas de convaincre quelqu'un du bienfondé de l'évolution)Peux-tu me lister précisément les paramètres qui changent selon toi ?nicollas":1h6lpcfw a dit:Je ne comprends pas comment tu en déduis que c'est la viande qui cause les problèmes de cancer, vu que "The whites consumed fresh meat, cheese, breakfast cereal, bread, pasta, and desserts more frequently" il y a plusieurs paramètres qui changent, et pas des moindres (il y a aussi l'histoire des "differences in colonic bacterial fermentation" ).
Ceux que je viens de te citer ! La consommation élevée de sucre et de glucides, entre autres. Et puis tu dis toi même que les cancers sont d'origines environnementales (et encore, celui du colon, combien de % ?). Or ton étude pointe sur deux populations radicalement différentes : régime alimentaire, statut social, culture, génétique (à ne pas totalement écarter non plus !) ...
Ce qui semblerait plus judicieux, c'est d'avoir des études ou seule la variable alimentation change (souvent compliqué), et encore comme je te dis, ça ne porterai pas sur le régime alimentaire dont je parle, mais ça serait juste une transposition hasardeuse (je parle du régime A qui contient entre autre de la viande, et tu essaie de critiquer le régime A sur le fait que le régime B est plus nocif que le régime B' (B-viande) alors que A et B/B' sont différents).
Tu isoles une seule variable ... Vu que les cancers sont une maladie de civilisation, il n'est pas étonnant que les "blancs civilisateurs" aient plus de cancers que les "noirs colonisés". Je ne dis pas que la viande ne joue pas un rôle la dedans, mais encore une fois, il y a la qualité, la quantité, et un cocktail de facteurs qui rend toute affirmation portant sur la viande très cavalière.La viande, aliment sain ? Comment expliques-tu alors que les africains blancs souffrent 20 fois plus de cas de cancer que ceux qui ne se nourrissent que de végétaux ?nicollas":1h6lpcfw a dit:Et puis comme je disais en introduction, je parle d'un régime global, pas de viande, et dans toute la liste de produits consommaient plus souvent par les blancs sud africains, il n'y a que la viande fraiche qui est considéré comme un aliment sain, du coup je ne sais pas si la comparaison est pertinente.
Un extrait de "Good Calories, Bad calories" de Gary Taubes.
Je ne sais pas s'il évoque ce "something else" après, je n'ai pas lu le bouquin. Et de toute façon en l'état je n'ai pas spécialement envie de faire un ping pong d'articles scientifiques ou de bouquins sur le sujet.
By the mid-1970s, when cancer epidemiologists began to convince politicians and the public that many cancers were
caused by what Peto and Doll had called the “gross aspects of diet,” rather than “ingestion of traces of powerful
carcinogens or precarcinogens,” the focus was almost exclusively on fat, fiber, and red meat, or smoked-or salt-cured
meat, as well as the possibly protective nature of vitamins, vegetables, and fruits. The low incidence of cancer in
vegetarians and Seventh-day Adventists was often cited as evidence that meat is carcinogenic and that green
vegetables and fruit are protective. (Although the incidence of colon cancer, for instance, among Seventh-day
Adventists was no lower than among Mormons, described by Doll and his colleague Bruce Armstrong as “among the
biggest beefeaters in the United States.”) For the next twenty years, conferences, textbooks, and expert reports on
nutrition and cancer continued to focus exclusively on these factors, although now aided by the advances in molecular
biology.
By the end of the 1990s, clinical trials and large-scale prospective studies had demonstrated that the dietary fat
and fiber hypotheses of cancer were almost assuredly wrong, and similar investigations had repeatedly failed to
confirm that red meat played any role.*62 Meanwhile, cancer researchers had failed to identify any diet-related
carcinogens or mutagens that could account for any of the major cancers. But cancer epidemiologists made little
attempt to derive alternative explanations for those 10 to 70 percent of diet-induced cancers, other than to suggest that
overnutrition, physical inactivity, and obesity perhaps played a role.
Throughout these decades, refined carbohydrates and sugars received little or no attention in discussions of cancer
causation. Peter Cleave had suggested in The Saccharine Disease that the refining of carbohydrates might be involved
in colon cancer. John Yudkin had noted that the five nations with the highest breast-cancer mortality in women in the
late 1970s (in descending order: the United Kingdom, the Netherlands, Ireland, Denmark, and Canada) had the highest
sugar consumption (in descending order: the United Kingdom, the Netherlands, Ireland, Canada, and Denmark), and
those with the lowest mortality rates (Japan, Yugoslavia, Portugal, Spain, and Italy) had the lowest sugar consumption
(Japan, Portugal, Spain, Yugoslavia, and Italy). But in 1989, when the National Academy of Sciences published its
750-page report on Diet and Health, the authors spent only a single page evaluating the proposition that carbohydrates
might cause cancer. “There is little epidemiologic evidence to support a role for carbohydrates per se in the etiology of
cancer,” they noted. They did add two caveats. One was that “no definitive conclusion is justified…because
carbohydrates have often been reported in epidemiologic studies only as a component of total energy and not analyzed
separately.” The other was that Richard Doll and Bruce Armstrong had found sugar intake in international comparisons
to be “positively correlated with both the incidence of and mortality from” colon, rectal, breast, ovarian, prostate,
kidney, nervous-system, and testicular cancer, and that “other investigators have produced similar findings.”
The patterns of cancer incidence, for many cancers, are similar to those of heart disease, diabetes, and obesity, which
alone suggests an association between these diseases that is more than coincidental. This was the basis of Cleave’s
speculation, of Dennis Burkitt’s, and of those cancer epidemiologists who argued that dietary fat caused breast cancer.
But if dietary fat, red meat, man-made chemicals, or even the absence of fiber cannot explain the “strikingly similar”
patterns of disease distribution, as the Harvard epidemiologist Edward Giovannucci remarked about colon cancer and
Type 2 diabetes in 2001, then something else most likely does.
Mais bon l'extrait cite quand même les sucres et les glucides, qui faisaient partie de la liste des différences dans les régimes alimentaires.
J'utiliserai le terme régime paléo maintenant, apparemment des confusions découlent du terme "omnivore".Pas forcément pour tous les omnis, certes.nicollas":1h6lpcfw a dit:Attention, omnivore n'implique pas la consommation de produits laitiers.
Encore faudrait-il montrer que tout le monde tombe malade, et à cause de la viande ...Le cancer est une maladie.nicollas":1h6lpcfw a dit:Et ton affirmation selon laquelle on tombe forcément malade si on mange de la viande me laisse perplexe ...
Parce que quand je dis omnivore, je parle d'un régime qui remonte à des centaines de milliers d'années, et qui était très différent du régime onmivore des blancs sud africains (régime paléo vs régime industriel).Et pourtant, la question est là : si on est omnivore, pourquoi souffrent-ils de cancer ?nicollas":1h6lpcfw a dit:mais j'aimerai préciser certaines choses, il n'existe pas un régime omnivore. Plus précisément, les régimes des différentes espèces omnivores ne sont pas les mêmes. Je pense qu'on comprend deux choses différentes en fait. Il y a le régime omnivore moderne (le menu de monsieur tout le monde qui n'est pas VG), et le régime ancestral / paléolithique, qui se trouve être omnivore. Or je pense que c'est le régime paléo le plus adapté. Donc effectivement je ne me sens pas spécialement concerné par l'incidence du cancer du colon sur les sud africains qui mangent des céréales, des desserts sucrés etc.
Sauf que nous ne partons pas des mêmes hypothèses : régime paléo pour moi, et régime contenant de la viande pour toi.Pourtant jusqu'à présent, je t'ai répondu aux études et autres faits que tu m'as avancé, quand tu les avances avec suffisamment de précision, par des explications qui montrent que ces études ou faits ne contredisent pas la thèse que je défends.nicollas":1h6lpcfw a dit:Je crois qu'on a une grosse différence de méthodologie. Je n'aime pas spécialement des études nutritionnelles, à chaque publication on peut trouver des choses à redire, et on peut trouver des tas d'études qui montrent la chose contraire.
Il me semblait avoir entendu des questions sur la B12 ... produite par certains végétaux, mais pas assimilable, etc. Il me semble aussi qu'on pourrait faire les mêmes séquences avec les céréales et les légumineuses.Il n'y a pas ce genre de problème avec les aliments complets d'origine végétale, tant qu'on n'abuse pas du gras.
Ceci clot donc la parenthèse nutritionnelle.Dans ce cas, il n'y que peu de chance que j'y comprenne grand chose non plus, l'intérêt d'en discuter est donc nul.nicollas":1h6lpcfw a dit:Je pourrais te pointer des études qui vont dans le sens du régime paléo, je suis sur que les quelques bouquins que j'ai en regorge, sauf que ça va dans un tel niveau de détail biologique/analogique/physiologique que je n'y comprends rien.
Et si je ne crois pas à l'évolution, tu fais comment ?nicollas":1h6lpcfw a dit:Donc ma démarche est de prendre le problème par en haut, par la seule chose qui soit à peu près certaine dans ce monde : l'évolution. On peut réussir à comprendre pas mal de choses par l'évolution, et notamment l'alimentation (c'est ce que je pense).
Je ne m'y suis pas interessé, peut être à tord ? Tu as une hypothèse originale ?Si je te demande de m'expliquer le scarabée bombardier ou l'ornithorynque avec l'évolution par exemple ?
Tu parles de quelles contreverses ?Plus simplement, je pense que ce paradigme n'a rien a faire dans cette argumentation car il est trop controversé (on ne va pas additionner les sujets controversés, si on veut s'en sortir).
Tu m'expliqueras en quoi je prends Darwin en contresens lorsque je dis que les animaux ont évolué de concert avec leur régime alimentaire, et que ce régime alimentaire est par définition totalement adapté à l'animal en question.Blizzard":35ojberm a dit:Nicollas => Toi qui est tant attaché à l'évolution, tu prends à contresens Darwin (et c'est assez grave: mais tu es malheureusement loin d'être le seul à utiliser Darwin pour justifier le massacre animal par la main humaine ; alors que Darwin tend justement à rapprocher l'animal de l'homme, soit tout le contraire de l'interprétation erronée de bien trop de gens)
Si tu veux j'ai aussi une liste d'auteurs de qui tu gagnerais à apprendre ...Je te conseille la lecture de Darwin (et non des résumés à deux francs sur le net) ainsi que la lecture de Lévi-Strauss et de Peter Singer, ils auront sûrement bien des choses à t'apprendre.
Je dis que la nature est efficace sur certains points, puisqu'il y a eu de nombreuses expérimentations et sélections successives. Je ne sais pas si ça correspond à ta phrase ...Tu fais partie de ces gens qui pensent que la nature fait tellement bien les choses qu'il ne faudrait pas y toucher
Eh beh ...hors tuer est un geste tout à fait naturel (presque banal dans la nature: loi de la jungle et loi du plus fort). Faudrait-il alors tuer son prochain, plutôt que de l'aimer ? L'homme peut-il réellement accepter le meurtre sans punir ? Je pense que la réponse est claire et sans appel: une société humaine moderne ne peut ni accepter le meurtre, ni accepter la loi de la jungle, ni accepter la loi du plus fort, ne serait-ce que moralement, judiciairement ainsi que pour le bien de la société.
Au contraire Nicollas, je crois que la majorité d'entre nous est justement très consciente de l'animalité inhérente à l'humain et c'est que qui justifie (pour certain) nos choix.nicollas":264wytt8 a dit:Ce que je reproche à certains VG, c'est justement de rapprocher l'animal de l'Homme. Ils restent alors totalement dans cette logique anthropocentrée qu'on se traine depuis quelques milliers d'années. En gros, les animaux nous ressemble, alors il ne faut pas les manger (enfin, ceux qui ont tel ou tel critère). Alors que moi je rapproche l'Homme de l'animal, ce qui est différent.
Oui c'est vrai, les animaux évoluent en concert de leur alimentation.Tu m'expliqueras en quoi je prends Darwin en contresens lorsque je dis que les animaux ont évolué de concert avec leur régime alimentaire, et que ce régime alimentaire est par définition totalement adapté à l'animal en question.
Toi tu rapproche l'Homme de l'animal ? Tu rapproches juste l'Homme et l'animal pour rapprocher l'Homme de la loi de la jungle.Ce que je reproche à certains VG, c'est justement de rapprocher l'animal de l'Homme. Ils restent alors totalement dans cette logique anthropocentrée qu'on se traine depuis quelques milliers d'années. En gros, les animaux nous ressemble, alors il ne faut pas les manger (enfin, ceux qui ont tel ou tel critère). Alors que moi je rapproche l'Homme de l'animal, ce qui est différent.
Ce qui pour toi "perturbe l'équation" nous a "juste" permis de ne pas nous éteindre après le changement de végétation après le réchauffement climatique ...Epiméthée":wbmubv3s a dit:Un humain a des mains parfaites pour cueillir, éplucher, manipuler des graines, des fruits. Mais il n'a pas la vitesse requise pour chasser d'autres animaux, ni les dents pour déchiqueter efficacement la peau, puis la chair d'un gibier, en revanche il peut digérer de la viande. (plutôt cuite, attendrie, etc).
Ce qui vient perturbé l'équation c'est que l'homme est devenu assez intelligent pour manier des outils, intelligence qui lui on permet de dépasser ce que son anatomie lui refusait => devenir un prédateur
Si je comprends bien, tu dis que le fait de pouvoir manger des animaux (outils, etc) comme ne pas en manger (conscience morale) découle de notre intelligence.Donc en quoi être un prédateur (se nourrir de viande) pèserais plus lourd que les considérations éthiques vis-à-vis des animaux ? Vus que les deux découlent de notre développement intellectuel.
Premièrement, atteindre l'âge maximal ne veut pas dire que l'on vit en bonne santé. Et personnellement je suis dubitatif sur la notion commune de "bonne santé". Dans le pire des cas, ça se résume à un ton moindre ou bas de cancers, diabètes, parkinson ou accidents cardio-vasculaires. Dans le meilleur de cas ... on ne sait pas trop ce que ça veut dire.Pour l'affrontement paléo vs végétalisme : Un végétalien peut atteindre l'âge maximal qu'un être humain peut vivre. Mais comment cela est-il possible ? Il lui faudrait au moins un peu de viande d'après toi.
Je ne vois pas comment cette "démonstration" peut être sérieuse. Tu crois qu'on déduit l'adaptabilité des gênes en prenant un humain civilisé (pire dans mon cas, 'industrialisé') et en le mettant à poils dans la nature pour voir ce qui se passe ?Tu réfutes les arguments anatomiques qui sont pourtant clair : à l'état de nature, sans aucun outil, je ne vois pas comment tu vas te nourrir de viande.
Pas sûr de comprendre. Je dis que nous avons évolués avec un régime contenant de la viande, que nous sommes donc omnivores, et que je ne vois pas de problème à manger des espèces qui sont dans le spectre alimentaire de notre espèce.Tu justifies la consommation de viande par en te rapprochant des animaux (enfin du surtout du côté loi de la jungle, parce que tu es loin de l'empathie (même pour d'autres espèces que la leur) que de nombreux grands mammifères ont développé) mais en gardant dans l'équation que tu aura un arc.
Eh beh, je dis que l'Homme est un animal et j'entends quatre fois "la loi de la jungle". Ce n'est pas moi qui est ce préjugé de brutalité au sujet de la vie sauvage.Toi tu rapproche l'Homme de l'animal ? Tu rapproches juste l'Homme et l'animal pour rapprocher l'Homme de la loi de la jungle.
Pourtant, les deux lignes que tu viens d'écrire sont du pur anthropocentrisme pour moi. On trace un cercle (bon, une sphère morale issue de l'intellect humain), avec l'humain au centre et tu essaies par comparaison de faire entrer des espèces dedans, selon qu'elles aussi possèdent ces merveilleux atouts de l'intelligence, la conscience, etc.les VG rapproche l'Homme et l'animal pour rapprocher l'animal de notre sphère morale.
Sphère morale qui est lié à notre développement intellectuel.
Ne mélange pas tout, parce que dire que les végéta*iens sont anthropocentrique c'est un comble.
Désolé mais pour moi ta phrase contient presque une contradiction en elle même. Nous ne sommes pas le centre du monde, mais on va raisonner pour (à la place?) des autres espèces.=> Nous ne somme pas le centre de la Terre, nous pouvons prendre en compte les intérêts des autres espèces [...]
Dans le spectre alimentaire de notre espèce, il y aurait aussi la viande d'humain : je pense qu'on la digère aussi bien que la viande d'autres animaux, et que c'est même la plus adaptée à nos besoins en protéines, fer, zinc...nicollas":35p6jgk7 a dit:Je dis que nous avons évolués avec un régime contenant de la viande, que nous sommes donc omnivores, et que je ne vois pas de problème à manger des espèces qui sont dans le spectre alimentaire de notre espèce.