Epiméthée
Mange de la salade
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Oui nos mains nous ont permis de manier des outils mais à la base elles étaient notre avantage anatomique pour cueillir, éplucher, ramasser, notre nourriture.Ce qui pour toi "perturbe l'équation" nous a "juste" permis de ne pas nous éteindre après le changement de végétation après le réchauffement climatique ...
Le cannibalisme nous à peut-être tout autant permis de ne pas disparaitre du globe ça ne le rend toujours pas justifiable.
Tu sembles penser que si manger des animaux nous à permis de survivre alors aujourd'hui encore c'est justifiable.
C'est un raisonnement simpliste et dangereux, de nombreuses extrémités permettent de survivre, ça ne les rends pas justifiable quand on peut simplement vivre.
.Ce que je dis, c'est que cela fait quelques millions d'années que nous mangeons de la viande (dans ces proportions, car je pense que les primates sont aussi omnivores), et donc que nous sommes génétiquement adaptés à ce régime
Faux. On dit que les Primates sont, de manière générale, omnivores ou frugivores-granivores car leur alimentation peut être découpée selon 6 catégories :
1) Alimentation à base d'insectes (insectivores)
2) Alimentation à base de gommes ou sèves (gomnivores)
3) Alimentation à base de fruits (frugivores) Le plus répandu.
4) Alimentation à base de graines (granivores)
5) Alimentation à base de feuilles (folivores)
6) Alimentation à base d'herbes (graminées, bulbes) (herbivores)
Ce que laisse un régime général comptant : insectes, gommes ou sèves, fruits, graines, feuilles, et "herbes".
C'est à cause des insectes et de la souplesse de notre alimentation que nous nous disons omnivores mais des omnivores sans viande.
Et cette capacité d'alimentation souple permet de digérer beaucoup d'autres aliments comme la chair d'animaux, même si la dentition n'est pas adaptée pour découper des tissus animaux.
Nous étions très frugivores-granivores depuis des millions d'années quand notre alimentation à commencer à comprendre un de viande (en commençant par le charognage) il y a 2 millions d'années.
Mais c'était surtout par nécessité à cause du climat, sans notre intelligence pour fabriquer des outils nous aurions disparut car nous n'aurions pas pus devenir chasseur sans outils à cause de notre anatomie de frugivore.
Donc non nous ne somme pas omnivore sinon tu pourrais tuer de tes ongles et de tes dents les proies que tu pourrais attraper. (Pas beaucoup).
Nous somme génétiquement adapté au régime végétalien (plutôt frugivore-granivore).
Même si beaucoup de facteurs rentrent en comptent les végétaliens sont en meilleurs santé que la moyenne des gens.
Mais la moyenne des gens ça ne veut rien dire, je sais. Pour régler le problème il faudrait comparer deux populations vivant sainement et mangeant équilibré selon le régime végétalien (100% de végétaux) pour l'une et paléolithique pour l'autre (??% de végétaux ??% de viande ?).
Enfin bon il y aurait 3 cas :
1) Végétaliens en meilleurs santé au long terme, 0% de maladies occidentale. Pour un très faible pourcentage de maladies occidental chez les paléolithiques. => Le végétalisme gagne
2) Même état de santé, très bon partout, égalité. => Les végétaliens gagne par l'éthique vu que ils ne tuent pas et ont moins de difficultés pour s'alimenter : pour vivre aussi bien
3) Les paléolithiques vivent plus longtemps, et sont en meilleurs forme les végétaliens (en meilleurs forme que Scott Jurek ça m'étonnerais un peu quand même => http://www.scottjurek.com/#/highlights/ ).
=> Le régime paléolithique est plus adapté.
Petite précision : le régime paléolithique à beaucoup varié selon les régions et les climats, ce n'est même pas un régime "stable", je vois mal comment il pourrait être plus adapté.
Quand je disais ça, ça impliquait vivre l'âge maximal en bonne santé (pas végétatif pendant 10 ans, lucide, en forme puis lucide très fatigué sur la fin).Premièrement, atteindre l'âge maximal ne veut pas dire que l'on vit en bonne santé. Et personnellement je suis dubitatif sur la notion commune de "bonne santé". Dans le pire des cas, ça se résume à un ton moindre ou bas de cancers, diabètes, parkinson ou accidents cardio-vasculaires. Dans le meilleur de cas ... on ne sait pas trop ce que ça veut dire.
Pour ce qui est souligné ça veut dire en forme, capable de faire du sport, d'être résistant aux efforts physique, avoir toute sa tête, ne pas être malade. Tu veux remettre en question/ redéfinir le concept de "en bonne santé" pendant qu'on y est ? Histoire de discrédité les arguments les plus évidents de nier les faits les plus flagrants des bienfaits du végétalisme ?
Pour le meilleur des cas je te renvoie au blog de Scott Jurek.
Un blog de végé qui semble en bonne santé :
http://fr-organic.blogspot.com/2008/09/ ... e-moi.html
J'aurais du mal à faire des repas de céréales et de tofu mais je pourrais très bien manger : des graines, des champignons (faut pas se tromper ), des fruits, des céréales sauvages (avant de cultiver on cueillait aussi des céréales, des racines, et encore des fruits. (Et quelques larves d'insectes si il me manque des végétaux. Mais dans le cas où j'aurais assez de végétaux pas de soucis).Je ne vois pas comment cette "démonstration" peut être sérieuse. Tu crois qu'on déduit l'adaptabilité des gênes en prenant un humain civilisé (pire dans mon cas, 'industrialisé') et en le mettant à poils dans la nature pour voir ce qui se passe ?Tu réfutes les arguments anatomiques qui sont pourtant clair : à l'état de nature, sans aucun outil, je ne vois pas comment tu vas te nourrir de viande.
Je trouve ça plus sérieux de regarder comment se débrouillent les sauvages modernes (derniers descendants sauvages de nos ancêtres) et comment se débrouillaient nos ancêtres (paléoanthropologie, archéologie).
Cela dit, si je te mets dans la nature, tu vas avoir du mal à te faire tes repas de céréales, tofu et compagnie ...
Même nos ancêtres sauvage ne font pas le poids fasse à un cerf ou à un sanglier sans leurs armes. (Et ils courraient pas 40km/h je pense).
L'article sur le Monde n'est plus disponible pour les non abonnés si quelqu'un pouvait venir le copier coller ici.Pas sûr de comprendre. Je dis que nous avons évolués avec un régime contenant de la viande, que nous sommes donc omnivores, et que je ne vois pas de problème à manger des espèces qui sont dans le spectre alimentaire de notre espèce.Tu justifies la consommation de viande par en te rapprochant des animaux (enfin du surtout du côté loi de la jungle, parce que tu es loin de l'empathie (même pour d'autres espèces que la leur) que de nombreux grands mammifères ont développé) mais en gardant dans l'équation que tu aura un arc.
Tu peux me citer ses fameux cas d'empathie des grands mammifères ?
"Des animaux doués d'empathie
Article publié le 27 Février 2010
Par Pierre Le Hir
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 875 mots"
sinon :
http://www.sciencesetavenir.fr/magazine ... aires.html
Je n'ai pas de préjugé de brutalité au sujet de la vie sauvage (voir le lien juste au dessus), je ne fais que dire ce que je ressens fasse à ton argumentation.Eh beh, je dis que l'Homme est un animal et j'entends quatre fois "la loi de la jungle". Ce n'est pas moi qui est ce préjugé de brutalité au sujet de la vie sauvage.
Tu justifie l'acte de tuer des animaux-non-humains par les animaux-humains par le fait que nous sommes des animaux.
Alors que je défends l'idée opposé à la pensé commune ("nous humain mieux mieux que animaux donc on peut tuer animaux, miam") que :
-nous somme des animaux
-nous avons la capacité de choix moraux
-nous avons la capacité de ressentir la peur que l'on inflige
-nous avons la capacité de ne pas le faire
-donc nous avons des devoirs moraux
Toi tu rapproche l'homme de l'animal pour dénigrer ses devoirs moraux envers les autres espèces. Notre animalité ne dois pas primer sur notre humanité (jusqu'à un certain point : rester en bonne santé, créer un habitat salubre, élever des petits sans laisser des prédateurs dangereux à porté, etc). et revanche nos désirs d'humains ne doivent pas primer sur les droits basiques des autres animaux.
Souligné : Tu joues sur les mots (t'aimes beaucoup jouer non ?), il y a Anthropocentrisme et anthropocentrisme, le premier place l'Homme au dessus du reste, le deuxièmePourtant, les deux lignes que tu viens d'écrire sont du pur anthropocentrisme pour moi. On trace un cercle (bon, une sphère morale issue de l'intellect humain), avec l'humain au centre et tu essaies par comparaison de faire entrer des espèces dedans, selon qu'elles aussi possèdent ces merveilleux atouts de l'intelligence, la conscience, etc.les VG rapproche l'Homme et l'animal pour rapprocher l'animal de notre sphère morale.
Sphère morale qui est lié à notre développement intellectuel.
Ne mélange pas tout, parce que dire que les végéta*iens sont anthropocentrique c'est un comble.
Mais une forêt (attention, pas un ensemble d'arbres, mais une dynamique dans le temps et dans l'espace, avec tous les règnes du vivant représentés, les relations entre tous ces acteurs vivants et non vivants), une prairie, un marécage, c'est dans la sphère ? C'est beaucoup plus difficile à comparer avec nous, un écosystème.
Donc : je ne mets pas forcément l'humain au centre, simplement il a les capacités qui lui donnent des devoirs moraux et comme les autres animaux souffrent autant que nous (je dis nous car nous sommes le sujet de la conversation et le moyen de comparaison le plus clair, n'y voit rien d'anthropocentrique) et sont capable de pensées/ de sentiments comme nous.
Italique : Les animaux sont déjà dedans, mais la majorité des humains préfèrent jouer les carnivores.
Sauf qu'en prenant en compte un écosystème il ne faut pas en oublier les individus.
Les individus ne vivent pas pour l'écosystème, c'est l'écosystème qui sert à faire vivre les individus.
A quoi ça sert de "respecter" une forêt si c'est pour tuer ses habitants alors que l'on peut faire autrement ?
On va raisonner dans l'intérêt de tous c'est moins se prendre pour le centre du monde que croire que l'on en droit de tuer les autres espèces.Désolé mais pour moi ta phrase contient presque une contradiction en elle même. Nous ne sommes pas le centre du monde, mais on va raisonner pour (à la place?) des autres espèces.=> Nous ne somme pas le centre de la Terre, nous pouvons prendre en compte les intérêts des autres espèces [...]
De plus tu déformes l'utilisation de l'anthropocentrisme qui est le fait/ le dogme ; de mettre / qui met l'homme au centre de l'univers (au dessus du reste) (péjoratif) et pas l'utilisation de l'homme comme sujet pour parler de ses devoirs envers les autres espèces (qui est en opposition avec la doctrine anthropocentrique).
Voilà, j'espère avoir éclaircis en quoi, même pour toi il n'y a pas de contradictions.
Désolé des fautes, des erreurs de frappe toussa toussa, je suis crevé et en période de partiels.