kob27g":iw4h4ioj a dit:
Je trouve qu'on mélange un peu plusieurs notions : le bio, le local, l'industriel, l'éthique...
Toutes ses notions se confondent, et avec harmonie, lorsque l'on parle des conséquences de notre consommation.
kob27g":iw4h4ioj a dit:
Les travailleurs dans les exploitations bios peuvent être autant exploités que dans les exploitations conventionnelles.
Bien entendu, et c'est le cas de plus en plus. Et si ça l'est de plus en plus, c'est parce qu'à la base, quand le mouvement du bio est né, il allait de paire avec une éthique. Le cahier des charges du label AB ne prend jamais en compte l'éthique.
kob27g":iw4h4ioj a dit:
ce n'est pas parce que l'ingrédient est bio que ce n'est pas de la saloperie.
Merci ! Cela rejoint totalement mon propos autour du tout préparé, qui même bio, ne vaut pas forcément grand chose.
kob27g":iw4h4ioj a dit:
On peut supposer que le bio de grandes surfaces n'est pas forcément éthique. Mais qu'en est-il du bio de supermarchés bios (biocoop, vie claire...) ? Difficile à définir. Ma biocoop locale distribue un certain nombres de légumes d'un petit maraicher local que je connais bien, donc là, je sais que c'est éthique
Concernant la production française, tu le dis toi-même, il semble éthique. J'avais vu un reportage d'un fermier qui vendait ses oeufs à la grande distrib et Biocoop. On voyait clairement la grande distribution profiter de lui et du client, quand Biocoop était plus raisonnable vis-à-vis des deux parties.
kob27g":iw4h4ioj a dit:
Mais quid de la banane ou de l'avocat du Pérou, de l'orange d'Espagne, de la mangue du Burkina Faso ??
kob27g":iw4h4ioj a dit:
Pour en revenir à l'éthique, je me méfie des labels type "max havelaar" car les contrôles sont trop rares.
Tu fais bien, parce que malheureusement encore, le commerce équitable avait une âme à la base, qui a été bafouée depuis (je ne retrouve pas le reportage...).
kob27g":iw4h4ioj a dit:
Les vendeurs devraient séparer les légumes => Faire un espace avec des légumes moins beaux et les vendre un peu moins cher.
Excellente idée ! :shock:
kob27g":iw4h4ioj a dit:
.. fait bien plaisir à voir.
kob27g":iw4h4ioj a dit:
Enfin, je souhaiterai faire un petit topo sur un collègue maraicher bio. [...] il ne dégage pas assez de marge pour payer des employés !! Pour info, la biocoop prend une marge entre 30% et 35% sur les légumes qu'il fournit.
S'il est victime de son succès, ne peut-il pas se passer de Biocoop ?
Luisão":iw4h4ioj a dit:
Plus les infos circulent sur des supports variés et plus elles seront visibles.
Oui tu as raison, c'est d'ailleurs un peu la raison de ma venue. Un forum est un des supports variés, m'enfin un blog serait mieux. Je vais y méditer, en attendant, discutons ici ^^
Luisão":iw4h4ioj a dit:
L'interview de bastamag est édifiante. Le label bio ne veut plus dire grand chose. Et les labels plus exigeants sont rares. Mais s'ils se développent, il y a le risque que la grande distribution écrase leurs cahiers des charges à son avantage.
La grande distribution a déjà son label chéri, l'AB, dont elle a fait ré-écrire une bonne partie il y a quelques années, histoire d'avoir plus de marge pour jouer.
Luisão":iw4h4ioj a dit:
C'est vrai qu'on a tendance à un peu confondre bio, équitable, local, industriel qui sont des problématiques différentes même si liées au départ dans l'esprit du bio.
Au risque de me répéter, toutes ses notions doivent se confondre, et avec harmonie, lorsque l'on parle des conséquences de notre consommation. Avec le transport et d'autres choses qui semblent anodines car quotidiennes, l'alimentation est ce qui peut la différence sur notre condition à tous, nature comprise (nous en faisons parti).
Luisão":iw4h4ioj a dit:
Ici [en anglette], j'ai été obligé d'élargir et de considérer le bassin méditerranéen (Grèce, Turquie, Maghreb) dans le "local", sinon on mangerait plus grand chose.
Justement je me demandais comment cela se passait. Difficile de tout concilier :/
Mark":iw4h4ioj a dit:
[...]
Le label bio type AB, c'est une sorte de façade de légitimation, on est en plein green-washing
Pas mieux
Erabee":iw4h4ioj a dit:
On parle de quel bio?
celui de Steiner (même s'il n'avait pas de nom en 1924), celui de Pfeiffer (qui ne parlait toujours pas de l'éthique du salariat en 1937), celui de Howard (qui n'en parlait pas plus en 1940), celui de Müller et Rush (qui commence enfin à parler de circuits courts et d'indépendance des producteurs après la seconde guerre mondiale), celui de l'AFRAN en 50(qui si on les écoute sur l'ina sont quand même de gros guignols), celui de Nature et Progrès, celui institutionnel reconnaissant le bio en 1991 (sans parler non plus du salariat ou des circuits courts)?
je suis perdue xD
Tu as l'air d'en savoir long sur le sujet. Dans mon cas, je parle de "bio" qui respecte au maximum le vivant, dans son ensemble. C'est vague comme définition, mais se montre terriblement efficace sur des points de détails :
- Le salarié est-il respecté dans son travail ?
- Le corps du consommateur l'est-il aussi ?
- La nature a-t-elle été traitée correctement ?
- ...