Pourquoi je ne suis pas végétalienne complètement

Amina

Broute de l'herbe
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Pourquoi je ne suis pas végétalienne en entier et pourquoi je ne le deviendrai pas :

Parce que dans le véganisme il y a un excès qui va au delà du sens de vie et de survie de chacun.

Je conserve le végétarisme bien-sûr, je le suis depuis très longtemps et ça me convient,

. Mais je garde les oeufs bio (de temps en temps), car l'achat d'oeufs bio plutôt que de poules en batterie permet une mutation sociale et écologique : les élevages en batterie disparaîtront si tout le monde devient conscient du cycle de vie d'une petite poule et adhère au bio et à la poule libérée. On change le monde en le faisant, pas en configurant des anomalies qui ne correspondent pas à la réalité.
Les poules peuvent être très heureuses et respectées dans les fermes et des élevages bien conçus et très surveillés, à voir et à recevoir...

. Mais je garde le miel et éventuellement les sous-produits pour la protection des abeilles, car personne n'a accompli encore le miracle de redonner vie à ce qui est en train de disparaître et de mourir !!!

J'ai concédé en ce qui concerne les laitages par amour envers les veaux et autres biquets, je n'achète jamais de cuir et je fais attention aux produits que j'utilise pour la maison et l'hygiène qu'ils ne soient pas testés sur les animaux, mais mes chats mangent des boites de super-marché (j'en ai beaucoup, je fais partie des gens qui recueillent les animaux, et je n'ai pas trouvé le moyen financier pour les rendre végé !).

Autrement dit, je rouvre un débat qui ne cessera pas, car le contrat avec l'idéal éthique est plus compliqué qu'une simple idée...

Bien à vous
 
Amina":1vl0bk1b a dit:
Les poules peuvent être très heureuses et respectées dans les fermes et des élevages bien conçus et très surveillés, à voir et à recevoir...
... jusqu'à ce qu'elle partent à l'abattoir à l'âge d'1 an et 4 mois, pour finir en bouillon-cube "Bio"... :confus:
(dans cette logique, on pourrait presque manger de la viande bio ("heureuse") de temps en temps...)

Et les coqs aussi ils sont heureux ? :hein: (vu qu'il nait autant de mâles que de femelles...)
 
Tu peux expliquer ce que tu veux dire dans ces deux phrases, je comprends pas ?

Amina":h7tvzg3l a dit:
Parce que dans le véganisme il y a un excès qui va au delà du sens de vie et de survie de chacun.

C'est quoi l'excès qui va au-delà du sens de vie/survie de chacun ?

Amina":h7tvzg3l a dit:
On change le monde en le faisant, pas en configurant des anomalies qui ne correspondent pas à la réalité.

C'est quoi "configurer des anomalies qui ne correspondent pas à la réalité" ? de quelles anomalies parles-tu ?
 
Amina":7y43hikd a dit:
. Mais je garde les oeufs bio (de temps en temps), car l'achat d'oeufs bio plutôt que de poules en batterie permet une mutation sociale et écologique : les élevages en batterie disparaîtront si tout le monde devient conscient du cycle de vie d'une petite poule et adhère au bio et à la poule libérée. On change le monde en le faisant, pas en configurant des anomalies qui ne correspondent pas à la réalité.
Les poules peuvent être très heureuses et respectées dans les fermes et des élevages bien conçus et très surveillés, à voir et à recevoir...

Pour les poules bio : compte-rendu-de-visite-d-une-exploitation-de-6000-poules-pondeuses-bio-t4069.html

Et comme tu dis : « les élevages [...] disparaîtront si tout le monde devient conscient [...] de [la] vie d'une petite poule et adhère [...] à la poule libérée. » ;)
 
j'espère au moins que tu choisit du miel bio de petit élevage particulier , le miel conventionnel étant du genre à tuer les abeilles chaque année sa n'à rien de bon :/

POur les oeuf c'est pareil , les oeuf bio de l'industrie rendent la vie des poules certe meilleurs qu'en batterie mais on est loin de l’idéale : Bec épointé au fer rouge , poussin mâle tué , fin de vie à l'abattage des la perte de rentabilités .

A moins d'avoir une poule en libertés chez moi et d'accepter de garder les mâles , je ne mangerais plus d'oeuf .
 
En effet, les phrases relevées par Fushichô mériteraient des précisions. Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement.
Concernant les oeufs et le miel, tout ça est très naïf et montre surtout une méconnaissance de la pensée végane. Après, Amina, tu as la fâcheuse tendance à lâcher des bombes de ce genre et à ne plus intervenir dans le topic qui s'en suit (voir le récent topic sur le miel). Ce serait bien si tu pouvais développer un peu. :)
 
Il me semble qu'en inde dans certaines communautés les vaches sont traies (ça se dit comme ça?), on ne les tue pas, elles sont bien traitées et on les laisse vivre avec leur veaux. Donc dans certains cas le lait aussi pourrait être accepté.

Si l'on sauve/rachète des poules qui sont destinées à la boucherie et qu'on utilise les œufs issue de leur ponte pour s'en nourrir, cela ne me choque absolument pas d'un point de vue éthique, à partir du moment où elles sont bien soignées et traitées.

Par contre les questions sont posées dans notre système actuel sont:
- que fait-on des poussins mâles dans un système où seules les femelles ont une valeur marchande (les œufs)?
- que fait-on de ces dites femelles une fois qu'elles ne produisent plus beaucoup ou plus du tout d’œufs?

Car si il est possible "dans un idéal" de respecter ces animaux tout en consommant ces produits cela ne veut pas dire que c'est également possible dans nos sociétés simplement car on y appose le logo bio.
 
C'est absolument pas possible à l'échelle industrielle , uniquement si chaqu'un élève soit même l'animal en gardant les mâles sans aucun but de rentabilité monétaire .

Même avec une société moins capitaliste je pense que personne ne le ferais à moins d'y être obligée de force il faut donc apprendre à s'en passer .

Pour les poules c'est possible pour l'instant c'est vraie si on les récupères soit même de l'industrie à leur retraite car acheté un poussin femelle pour moi sa veut dire qu'un poussin mâle est tué en échange .
 
Pour les oeufs, je suppose que la seule facon éthique d'en avoir un petit peu c'est d'avoir des poules chez soi.
Le seul soucis c'est que faire des poussins male (pour avoir les poules faut bien les acheter :p ). A moins de les prendre aussi et de le séparer (ou mettre quelques poules avec eux et d'autres à part ?).
C'est assez compliqué.

Pour le lait c'est plus facilement possible, avoir une vache ou une chevre sauvée de l'abbatoir et la soulager du surplus de lait produit tout de même a cause des multiples sélection dans l'espece. Mais ce n'est pas possible à long terme si on va massivement vers du véganisme. Ou alors avoir un couple, un grand terrain et prendre juste le surplus, .. pas à la portée de tous :whistle:

Pour le miel pareil, il y a certains apiculteurs assez respectueux, qui ne gaz pas les abeilles, etc mais c'est rare. Autant faire une ruche dans son coin et les laisser tranquille :)

Pour tous ces produits, existant des produits de substition en plus, c'est pas foncièrement dur à abandonner.
Personnellement, le plus dur pour moi, qui m’empêche d'être 100% vgl pour le moment, c'est l'exterieur de la maison :p (et les produits transformés avec du lactose, proteines de lait ou d'oeuf).
Mais je n'en démord pas, j'y arriverai, surtout qu'on est de plus en plus et qu'un marché énorme emmerge sur le plan des produits vegan.

Je suis d’ailleurs à peut près sur que d'ici 5-6, unmondevegan va énormement grandir :)
 
La vraie question, ça n'est pas ce qu'on fait soi-même à l'échelle individuelle, mais ce qu'on veut obtenir à l'échelle collective.

Ce que je veux, c'est qu'on n'exploite plus les animaux. (Et par exploitation, j'entends maltraitance et abattage à la clé. Trois poules et trois coqs dans un grand jardin particulier, si on arrive à ce qu'ils ne se reproduisent au delà du "renouvellement des générations", ou une petite ruche traitée de manière éthique, sans que l'intérêt financier passe avant l'intérêt des animaux, ça me semble acceptable.)
Pas d'exploitation, ça veut dire pas de veaux tués, pas de vaches ou taureaux tués, pas de poussins tués, pas de poules/coqs tués.
Pas de bovins tués, ça ne peut se faire qu'en faisant disparaître l'industrie du lait. Pas poules/poussins/coqs tués, ça ne peut se faire qu'en faisant disparaître les élevages de volailles.

L'important, c'est avant tout d'être clair sur les objectifs et de les revendiquer. Si au niveau individuel, on reste coincé devant certains blocages indépendants de notre volonté, si ça reste quantité négligeable et ne freine pas les objectifs à atteindre, si on reste cohérent, c'est secondaire. (Par exemple : Dans l'hypothèse où 100% de la population aurait la même consommation, on pourrait alors envisager une abolition immédiate de l'industrie de l'élevage sans trouver d'opposition... Cette hypothèse n'est pas possible si chaque consommateur mange un oeuf bio par jour : On resterait avec un élevage national de volailles énorme, donc des poussins broyés, des poulets mangés, des poules tuées.).

Le coup de "je prends des oeufs bio pour ne pas affronter la société en bloc, faire évoluer les mentalités vers les poules heureuses, et favoriser les élevages bio"... c'est biaisé. C'est comparable à ceux qui défendent et consomment de la "viande heureuse", sous prétexte que la revendication végétarienne serait trop extrémiste pour être entendue. Sauf que c'est faux : La revendication végétarienne est entendue parce qu'on ose en parler. Et si on a été capable soi-même de comprendre la nécessité, la logique du végétarisme, c'est mépriser l'intelligence des autres que de croire qu'ils n'en sont pas capables.
On ne fait pas évoluer la société en rabaissant ses propres revendications. Si on demande moins, on obtient encore moins. Et si on abaisse ses revendications, en voyant qu'on obtient mois, on peut être tenté de demander encore moins...
Et on peut tout à fait se passer soi-même d'oeufs tout en militant pour que les autres consommateurs favorisent le bio dans un premier temps, dans l'optique d'arrêter totalement au final.
Il n'y a pas de contradiction entre avoir des revendications fortes, claires, nettes, et constater que la société d'aujourd'hui ne permet pas un passage immédiat vers cet objectif, donc que les consommateurs ne peuvent se diriger que progressivement vers cet objectif, et que soi-même on est encore freiné par diverses contraintes (Par exemple, tes contraintes financières qui t'empêchent aujourd'hui d'avoir des chats végétariens... mais le fait est que si la nourriture végé pour chats se développe, elle deviendra accessible financièrement à un plus grand nombre, et on pourra tout à fait envisager de généraliser l'alimentation végétarienne pour chats dans l'optique d'abolir la viande).
 
Perso je consomme des œufs (règles de poules :beurk: ) en omelettes et gâteau fait maison mais une condition: que ces œufs soit de chez mes parents qui ont 4 poules qu'ils ont depuis 5 ans et qui sont très bien traités. Entre autre elles ne partirons jamais à l'abattoir et ne serons jamais mangés, elle mourrons de vieillesse.

Mais les œufs , même bio tue des pauvres poules.
 
Vous pensez vraiment que le petit éleveur, qui n'a qu'une dizaine de poules dans un bout de terrain, et qui vend les œufs dans l'optique d'un petit complément de revenus, continue de nourrir ses bêtes jusqu'au bout, même celles trop âgées pour produire ?

Ma grand mère achetait ses œufs chez une voisine, retraitée agricole. De temps en temps, elle lui prenait un "poulet". Je vous laisse imaginer de quel poulet il s'agit.
Et pourtant, on est à fond dans l'image bucolique du petit producteur respectueux de ses bêtes, des poules heureuses, nourri avec les grains de maïs produit dans le champs voisins, se baladant entre leur terrain et leur petit abri, plus le grillage, et les pièges, les protégeant des éventuelles prédateurs... :confus:
 
Brigande":2oglytke a dit:
Vous pensez vraiment que le petit éleveur, qui n'a qu'une dizaine de poules dans un bout de terrain, et qui vend les œufs dans l'optique d'un petit complément de revenus, continue de nourrir ses bêtes jusqu'au bout, même celles trop âgées pour produire ?

Ma grand mère achetait ses œufs chez une voisine, retraitée agricole. De temps en temps, elle lui prenait un "poulet". Je vous laisse imaginer de quel poulet il s'agit.
Et pourtant, on est à fond dans l'image bucolique du petit producteur respectueux de ses bêtes, des poules heureuses, nourri avec les grains de maïs produit dans le champs voisins, se baladant entre leur terrain et leur petit abri, plus le grillage, et les pièges, les protégeant des éventuelles prédateurs... :confus:

Je ne sais pas qui tu entends par "vous". Moi, en tout cas, je n'achèterais d'oeufs à personne (puisque le simple fait d'acheter des oeufs leur donne une valeur marchande... et quand on commence à donner une valeur marchande à un animal ou ce qu'il produit on sait comment ça se finit...), et je n'accepterais pas d'oeufs de quelqu'un dont je ne sais pas exactement comment il traite ses poules, d'où elles viennent, ni comment elles vont finir. Je sais juste que j'ai mangé des oeufs des deux poules du jardin de mes parents (pas un élevage, deux poules), qu'ils n'ont jamais eu l'intention de les manger, et qu'elles sont mortes de maladie. (Maintenant, en discutant il y a quelques mois avec ma mère, toujours carniste à l'heure actuelle, j'ai eu le droit à l'argument super intelligent pour défendre les élevages "Oui, ben regarde nos poules, elles sont mortes au bout de trois ans, on aurait mieux fait de les tuer pour les manger.", donc je ne suis pas sûr que je mangerais encore de leurs oeufs s'ils avaient à nouveau des poules aujourd'hui... Bien que mon père soit largement plus vegan dans l'esprit.)

De toute façon, dans l'état actuel des choses, la barrière entre "je traite bien mes poules et je ne les tuerai pas", et "je traite bien mes poules mais je les tuerai" est très ténue, puisque c'est admis par la société qu'on peut les tuer quand on a envie... A moins d'avoir ses propres poules, de se procurer ses oeufs chez un végé éthique/vegan, ou de faire évoluer la société pour instaurer une loi qui protégerait leur vie, on n'a jamais aucune garantie.
 
Je ne visais personne en particulier.
Mais à force d'entendre l'argument des poules heureuses, mourant de leur belle mort naturelle, et c'est vrai que les très petits élevages existent en zone rurale, on finit peut-être par croire que c'est vrai ?

De toute façon, il est plus simple de se passer d’œufs complétement que de chercher des œufs "éthiques" 0:)

Pourquoi vouloir à tout prix en manger ?

Edit : pour résumer le problème

-la charte bio autorise des élevages pouvant aller jusqu'à 3000 poules par unité (hangar + accès au terrain). Dans cette configuration la poule n'est plus qu'un objet de production.

-la mamie retraitée qui exploite un bout de terrain : dans la très grande majorité des cas, la poule finit à la casserole (ou au four, ou à la broche...)

-le particulier qui veut une poule ou deux poules pour sa conso privée : comme vous le savez tous, ici sur ce forum, un poussin femelle acheté = un poussin mâle tué

-une poule sauvée de l'abattoir. C'est bien joli, mais je me pose la question de la générosité du geste si c'est pour manger ses œufs au final ? où se situe la frontière entre je te sauve mais je mange tes oeufs et je te sauve pour manger tes oeufs ?
 
Brigande":2ibo4tv5 a dit:
où se situe la frontière entre je te sauve mais je mange tes oeufs et je te sauve pour manger tes oeufs ?
Oui tu as raison, l'abattoir c'est mieux ! :whistle:
 
Par contre c'est ça que je ne comprend pas, de toute façon les œufs (de poules sauvé de l'abattoir par ex et qui mourrons de vieillesse comme celles de mes parents) qu'on les jettes où qu'on les manges, vous pensez que la poules ça la "dérange" ?
 
Ouais, assez d'accord avec Marion. La poule, elle s'en fout que tu les bouffes ou pas ses oeufs. La vraie question, c'est, en achetant une poule, certes tu la sauves mais est-ce que tu contribues à faire marcher le système ? Je crains que oui.
J'ai deux poules dont un coq très sympa récupéré auprès d'une collègue de ma compagne qui avait deux coqs qui risquaient de se battre. Pour lui tenir compagnie, on a acheté une poule très sympa sur une foire près de chez nous en nous disant justement que, au moins, ça la sauverait cette poule.
La poule, Ginger, pond des oeufs et bien sûr, on ne veut surtout pas la laisser couver. Bon, on mange les oeufs du coup. Je vois pas vraiment le problème si du moins, on considère que les oeufs constituent une nourriture potentielle évidemment. L'alternative serait éventuellement de laisser les oeufs dans un bois pour d'autres animaux, pourquoi pas. Mais la poule, franchement, elle s'en fout complètement. C'est pas "je te sauve et en échange tu me donnes tes oeufs. Non, c'est je te sauve et éventuellement en bénéfice secondaire, on peut avoir des oeufs mais c'est pas fait dans cette intention."
Sinon, sur les poules à la campagne, j'ai bien connu la basse court chez mes grands-parents et les parents de ma compagne. Ils n'ont plus de poules aujourd'hui (mes grands-parents, ça risque pas, sont morts). Les poules pondaient en effet, les oeufs étaient consommés, les poulets étaient mangés à je sais plus trop quel âge, les poulettes étaient gardées pour faire de futur pondeuses, les vieilles poules étaient soient mangées en poule au pot, soit mourraient de vieillesse pour celles auxquelles ils étaient plus attachés. C'était pas idyllique, c'est sûr, mais c'était loin, très loin, d'être industriel.
Je prends pas la défense de cette façon de faire mais je ne mets pas exactement sur le même plan l'élevage industriel et le fait d'avoir quelques poules dans une ferme pour sa consommation personnelle. Le plus gros hic, c'est quand les gens achètent des poules parce que, à la ferme, merde, les poules, elles couvent plus, y a bien un souci là car c'est plus de l'autonomie.
Par contre, récupérer une vieille poule pour lui permettre une fin de vie paisible, et manger éventuellement ses oeufs, bé, je vois vraiment pas le souci sauf à considérer que les oeufs, ça se mange pas parce que c'est caca beurk ce que je peux comprendre.
 
L'alternative serait éventuellement de laisser les oeufs dans un bois pour d'autres animaux, pourquoi pas.

Ben voilà. Le fait de recueillir une poule, et qu'elle se moque du fait que tu les manges ou pas, soit. Mais franchement, on est tous d'accord que manger un oeuf n'est vraiment pas indispensable. Quand on est vegan depuis un petit moment, qu'on a appris à faire toute sa cuisine sans, je dirais que l'oeuf ne fait même plus partie du paysage alimentaire. Donc imaginer des cas limites de ce genre, je comprends pas trop. Si on remplace oeuf dans le scénario par "bout de bois", même s'il est éthique, je ne vais pas nécessairement aller manger un bout de bois. D'autant que c'est quand même très anthropocentré de considérer que si on ne mange pas les oeufs, se serait du gâchis. Ils seront certainement mangés par d'autres animaux et insectes (qui eux ne sont pas dans une société d'abondance comme nous et pour qui ça peut faire une différence au plan nutritionnel), ou alors ils pourriront sur place et iront enrichir le sol.
 
Dans l'avant dernier numéro de alternatives végétariennes, ils disent qu'à l'état sauvage les poules mangent leurs oeufs pour regagner les minéraux perdus.

Moi je ne digère pas les oeufs, donc même si j'avais une poule je n'en mangerai pas !
 
Si tu l'achète pas elle finit à l'abbatoir , ils s'en fichent , tu va même surement devoir payer plus cher pour la sortie .
Après tu manges l'oeuf tu n'est pas vegan c'est simple , c'est des choix personnel que chaqu'un doit prendre .

Si vous aimez les oeufs et que vous en passer était une contrainte vous pouvez le manger sauf si être tagué Végan est vôtre seul but . Mais c'est pas mal d'en laisser aussi un peux à la poule .

Mais honnêtement pour sortie une poule de l'abbatoir faut avoir la place , le temps et la patiente car elle doit être dans un sale état donc c'est complètement hors sujet et sa n'arrive quasiment à personne .
Bref sa ne doit servir d'excuse à personne pour manger des oeufs en général .
 
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