Quitte à en vexer certains, je dois avouer ne pas bien comprendre. En ce qui me concerne, je ne me dis pas vraiment vegan ou du moins pas 100%. Je dis que j'essaye d'y tendre et à vrai dire, je m'en fous d'être étiqueté vegan ou pas, j'ai ma conscience pour moi, et franchement, si j'ai des choses à me reprocher, je ne crois franchement pas être trop pourri.
Enfin, je croyais qu'être vegan, c'était d'abord lutter contre l'exploitation des animaux, pas suivre à la lettre un code de conduite abstrait.
Et puis, je ne prends pas un cas hypothétique, je prends le mien, c'est donc que ça existe. On a récupéré un coq parce que ça risquait de ne pas bien finir pour lui et puis une poule pour lui tenir compagnie. On mange les oeufs qu'elle pond mais franchement, c'est pas pour ça qu'on l'a prise. C'est un bénéfice secondaire. Comme je le disais, on pourrait très bien les mettre dans un bois ou un pré, ces oeufs, d'ailleurs on l'a déjà fait. Mais on considère aussi que les oeufs peuvent aussi constituer une nourriture, en l'occurrence occasionnelle, même si c'est pas indispensable, c'est toujours nutritif et quand il n'y a aucun préjudice, je vois pas là.
Hum, qu'on m'indique donc où est le code de bonne conduite du parfait vegan parce que dire de quelqu'un qui mange des oeufs de "récup", "il est pas vegan nah", là, ça frise un peu le dogmatisme à mon sens. Je préfère sincèrement être mon propre maître en matière d'éthique plutôt que de me conformer à un code de conduite extérieur que je n'aurais pas choisi. C'est un chouilla rigide cette façon de voir les choses.
On peut aussi se mesurer la bite pour voir qui a la plus grande, qui est plus vegan que vegan.