Ennkuhl":2zk78wop a dit:Il existe des références qui disent que les carences en B12 se font spécialement chez les végétaliens ?
Oui, cf mon post plus haut où je donne les liens vers les références de l'ADA pour dire cela. Il y a même une indication que c'est une gradation : plus chez les végétariens que chez les omnis, plus chez les végétaliens que chez les végétariens.
En fait, je suis tout de même étonné qu'il soit toujours présupposé que les gens qui font profession de se préoccuper de nutrition tiennent des arguments si faibles : non, ce sont des gens qui collectivement ont une connaissance considérable des tenants et aboutissants des conséquences de l'alimentation. Ce qu'ils disent, c'est globalement que les végé sont en bonne santé, voire meilleure, s'ils font attention à quelques éléments, dont la B12. Je suis frappé de voir que certains semblent prêts à mettre ça sur le même plan que les discours de membres du forum qui proclament eux-mêmes ne pas être des professionnels, ou bien sur des on-dit ou des impressions, sur le thème : je connais X personnes qui sont en bonne santé (alors qu'il faudrait connaître au moins une centaine de personnes pour avoir ne serai-ce qu'une vague idée : qui accepterait de prendre un risque même de 1% d'avoir des séquelles irrémédiables ?).
Ce qui me frappe également, c'est l'argument qui consiste à dire : oui, mais c'est à cause de nos modes de production, transformation, etc. de la nourriture qu'on manque de B12 : et alors ? Même si c'était vrai que manger des légumes de potager évite les carences (aucune indication dans ce sens, mais bon, on est face à des gens qui refusent toute démarche sérieuse), en quoi ça me concerne, moi qui vit en ville ? Il faut bien que je mange des suppléments, dans ce cas !
Donc Janic a peut-être un discours clair, mais il est bon que chacun sache que son discours ne repose pas sur des connaissances scientifiques (on a vu ce qu'il pense des scientifiques), mais sur beaucoup de vent, du vécu, des anecdotes, etc. Et le plus troublant, c'est qu'il cherche sans cesse à amener ses marottes dans la conversation et à convertir les gens à ses idées.