On a eu le droit à une parenthèse sur l'antispécisme, l'Homme et les animaux à la fac.
Je n'adhère pas, moi-même, à la position antispéciste même si je comprends ses arguments, mais j'ai trouvé assez risible que la prof nous sorte une étude datant de 1999 pour nous prouver que les scientifiques, depuis peu (1999 ? Récent ?), cherchent à démontrer que les 1,6% différence génétique entre le chimpanzé et l'être humain ont une importance capital et rendent l'être humain unique par son intelligence et son cerveau.
Tout d'abord, ces études sont dépassées, mais ensuite, il me semble que le moyen le plus simple et le plus logique de justifier la catégorie de l'être humain dans la justice (en tant que citoyen, ayant des droits différents en pratique que ceux des autres animaux) est tout simplement de se positionner en fonction de l'appartenance à la société. Les chimpanzés font partie de leurs propres sociétés, nous faisons partie des nôtres et nous légiférons pour cela.
Le fait que l'être humain soit un animal comme les autres me semble faussement vu comme un problème par certaines personnes (dont, apparemment, cette prof) dans la loi, alors qu'il n'est pas nécessaire de hiérarchiser pour considérer qu'on ne peut donner à une poule le statut de citoyen par exemple. C'est un faux argument.
Le plus ridicule a été la mention d'une loi "américaine" où "on ne peut plus manger de foie gras" parce que sa "vie n'aurait plus de sens sans foie gras". Une blague ? Certes, mais totalement ridicule, d'autant plus qu'elle reprochait aux mouvements écologistes et anti-spécistes les plus radicaux d'être basés sur l'émotion et non la raison, de se rapprocher de la religion (sur certains points, et avec certains mouvements, l'argument se vaut, je ne dis pas) pour elle-même faire passer une pointe de paranoïa et une émotion (son goût pour la nourriture carnée) comme argument.