Je crois qu'en effet je réagis plus aux gestes mais en préventif surtout, pour éviter que la personne passe à l'acte mais une fois l'acte fait, bé, je sais pas, je reste souvent très modéré même si ça me mâche.
Une fois, j'ai un ami qui a écrasé entre ses mains un moucheron et qui ensuite a dit "ah oui c'est vrai, c'est pas bien !" sous-entendu "tu" (moi) considères que c'est pas bien mais moi pas. Bé, j'ai pas réagi, alors que je me suis dit ensuite que j'aurais au moins pu lui dire qu'il ne s'agit pas de bien ou de mal mais de nuisible ou non nuisible pour l'animal, de respect ou de manque de respect, d'acte inutile et évitable aussi. Mon ami est plutôt iconoclaste, philosophe, pas sensible aux notions de bien et de mal, pas non plus à la notion de sacré, mais tout ça, je le savais, donc j'aurais dû savoir m'y prendre avec les bons arguments.
N'empêche que souvent, je dis rien ou presque. Vous me conseillez une bonne psychothérapie peut-être ? J'ai toujours eu du mal à m'affirmer, et c'est un euphémisme, problème typique des asociaux comme moi (qui disent rien ou à l'inverse explosent).