Fabicha":24373dkq a dit:Evidemment, puisque nous sommes de grands professionnels
Ah, donc ton coup de main, il va même pas être gratuit...
Société de consommation de merde !!!
Follow along with the video below to see how to install our site as a web app on your home screen.
Note: This feature may not be available in some browsers.
Bienvenue sur Végéweb, vous souhaitez rejoindre le reste de nos membres ? N'hésitez pas à vous inscrire dès aujourd'hui !
Fabicha":24373dkq a dit:Evidemment, puisque nous sommes de grands professionnels
Moineau":2zrb5i6x a dit:Je suis aussi mal à l'aise quand on m'aborde dans la rue, ça me fait quasiment toujours naître une inquiétude ("que veut-il ?"), voire une vraie trouille si le type est vulgaire ("est-ce qu'il va m'agresser si je lui réponds sèchement ou même si je ne dis rien ?").
La plupart du temps, j'ai juste droit à un "bonjour mademoiselle", et c'est le langage corporel qui en fait une façon d'aborder déplacée, du coup je réponds bonjour, en essayant de sourire, et je continue mon chemin, mais je me sens mal à l'aise. Quand il y a une phrase du genre "vous êtes charmante", mon sentiment va être différent selon comment je me sens : si je suis en pleine forme, en gros que je me sens vraiment "charmante", je vais répondre avec un sourire parce que j'aurais l'impression que le gars est sincère ; si je suis plutôt d'humeur introspective et morose, je ne peux pas croire que quelqu'un me trouve "charmante", donc immédiatement il y a malaise.
Il y a une dizaine d'années, j'avais été abordée à Paris avec un "beau temps pour se balader hein ?". Je m'étais tout de suite dit "oh zut, un lourd", mais je ne pouvais pas me défiler car j'attendais à un passage piéton. Le type continue à me parler, gentiment, et petit à petit je me suis détendue (faut dire qu'en plein Paris, je me sentais en sécurité avec la foule autour), et finalement on a continué à se balader ensemble, on avait passé une bonne partie de l'après-midi à discuter, sans qu'il ne "tente" rien (pas même effleurer la main). Malgré tout je gardais toujours un brin de méfiance et d'ailleurs, je ne l'ai jamais rappelé par la suite, même si parfois je me suis dit que j'étais passé à côté d'un ami. Il a peut-être "payé" pour les mecs lourds, ou peut-être que j'ai eu raison et que si je l'avais accompagné dans un lieu fermé, il m'aurait agressée, je ne le saurai jamais. Mais c'est un peu triste que la société dans laquelle je vis me pousse à soupçonner ainsi mon prochain.
Une autre fois, à Brest, je m'étais fait draguer ouvertement (et maladroitement) par un jeune homme avec qui j'avais un peu discuté, qui n'a pas insisté quand j'ai repoussé ses avances ; mais après coup, j'ai réalisé qu'en parlant je m'étais laissée entraîner vers des petites rues où il n'y avait pas un chat, et que s'il avait été du genre à croire que "non" veut dire "peut-être, puis oui", j'aurais été carrément dans la m****. Quand j'ai raconté mon après-midi à des copines elles m'ont dit en choeur "ohlala t'as été imprudente" ; toutes ressentaient cette situation comme dangereuse, malheureusement à raison même si pour moi rien de grave n'est arrivé.
Fushichô":3lynorrf a dit:@ Mark : ça fait un peu : "mesdames, cessez de dédramatisez les choses, souriez, soyez agréables, et tout ira bien, y a pas de raison de flipper !"
Bref, critiquer les victimes, leur demander de se remettre en cause, de remettre en cause leur perception, que si elles sont victimes, c'est aussi leur faute.
Que les femmes s'aiment bien ou pas, ça change pas le fait qu'en France (parce qu'il paraît que la France, c'est le pire), les hommes se sentent autorisés à faire des commentaires, à aborder les femmes toutes les 5 minutes, souvent vulgairement.
EnderTrevize":32zha46s a dit:Pas mal résumé je trouve et bien illustré (mode troll on :"merde un compliment, va-t-il le prendre mal ? "mode Troll off)
Mark":3k6xv3aw a dit:The Drama, la suite >Grussie je ne voulais pas te vexer et j'admets que j'aurais dû prendre à mon tour des précautions plutôt que de m'adresser à toi comme à un-e de mes potes pour te dire, qu'à mon avis et sur ce point précis, ton ressenti, que je ne nie pas, me semble irrationnel.
A part ça, c'est marrant de me dire que je distribue les bons et les mauvais points sur un sujet nommé " le prix de la remarque sexiste" sur un forum dont l'un des sujets les + actifs s'appelle "le prix de la remarque carniste" (et l'un des moins actifs "le prix de la remarque VG") et où un certain nombre d'inscrits distribuent régulièrement les bons et les mauvais points (sur la politique, la religion, les rapports H/F etc.) (en bref on est c'est un forum internet ^^)
Pour avancer sur le sujet des compliments (autres que "walla comme t'es trop bonne"), des filles ici ont précisé qu'elle n'aimaient pas trop leur physique / n'avaient pas confiance en elles. Je pense que ça peut fortement jouer sur la réception des compliments venant de personnes qu'on connait peu ou pas.
- les gens ultraconfiants alimentent leur narcissisme par des compliments
- ceux qui s'aiment bien/ s’acceptent peuvent être parfois saoulés, mais ne dramatisent pas à outrance pour autant
- ceux qui ne s'aiment pas, ou doutent beaucoup, peuvent le vivre comme une agression
( > "si je ne me plais pas, comment pourrais-je plaire ? c'est forcément insincère ou intéressé "
ou alors
"en tant que personne non-désirable, les personnes me désirant n'ont aucune valeur. Seules comptent celles qui désirent des personnes m'apparaissant désirables. Par conséquent, les seuls compliments qui pourraient me paraitre valables sont ceux qu'on ne m'adressera pas, car ils doivent venir de personnes que j'indiffère, voire qui me rejettent" = forme atténuée de masochisme)
Pour donner un exemple personnel, une ex et moi faisons parti de le 2eme catégorie. Je l'avais abordé dans un parc sans la connaitre en la vannant sur la couleur de ses chaussures. Elle m'a chambré en retour, on a brisé la glace sans dramatiser, on est resté 3 mois ensemble et c'était cool.
Si je m'étais interdit de l'aborder sous prétexte que OMG c'est du harcèlement ou un trucs de lourds forcément sexiste, et si elle m'avait rembarré par principe alors qu'on se plaisait, c'aurait pas été la fin du monde mais on serait passé à coté de bons moments.
Sachant que la majorité des agressions sexuelles sont commises par des proches, il faut savoir dépasser ses peurs et faire confiance (et savoir où s'arrêter pr les mecs) si on veut autre chose que des relations complétement névrosées.
Et dans une grande ville, la surpopulation et la sollicitation permanente des rapports sociaux joue bcp sur les attitudes de rejet, on ne peut pas être sympa et dispo tout le temps et avec tout le monde donc est obligé de se protéger. Il n'y pas que la façon d'aborder qui rentre en compte, il y a aussi le l'environnement.