Réfléchir à deux fois avant d'adopter un chat

Clément

Jeune bulbe
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17/8/13
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À tous ceux qui aiment les animaux, quels qu'ils soient, voici un texte qui fait réfléchir...

La nouvelle, venue des antipodes, a rapidement fait le tour du monde. Un célèbre économiste néo-zélandais, Gareth Morgan, a lancé à la mi-janvier une campagne en faveur de l’éradication des chats, au motif que ces animaux portent gravement atteinte à la biodiversité de son pays. Le mécontent les accuse notamment d’avoir contribué à la disparition ou à la raréfaction de plusieurs ­espèces d’oiseaux indigènes. S’il ne va pas jusqu’à demander aux propriétaires d’euthanasier leurs compagnons, il leur enjoint de les stériliser et de ne pas les remplacer après leur mort.

Gareth Morgan défend une vision très négative des chats, dans un pays qui les chérit plus que nul autre – 48% des foyers en abriteraient (record du monde), selon l’association néo-zélandaise des producteurs de nourriture pour animaux de compagnie. Il accuse les mistigris d’avoir contribué à la disparition de neuf espèces d’oiseaux indigènes, et d’avoir participé à la mise en danger de 33 autres. A ses yeux, comme il le répète à longueur de communiqués sur son site Cats to Go, il ne fait aucun doute que ces «boules de poils» sont en réalité des «tueurs en série».

L’impact des chats sur la faune sauvage est bien connu. Il est d’ailleurs à l’origine de l’attitude bienveillante des hommes envers ces félins, grands chasseurs de rongeurs et, donc, grands protecteurs de récoltes. Mais les temps ont changé. A une époque où le maintien de la biodiversité a été élevé au rang de priorité, ces mêmes talents de chasseur sont désormais considérés avec méfiance. Et les études à leur sujet se multiplient.

Une recherche a été menée en 2007 dans le village suisse de ­Finstersee (ZG) par un centre de recherche zurichois spécialisé dans l’écologie urbaine, Swild. Elle a consisté à demander à des propriétaires de chats de comptabiliser le nombre de proies rapportées par leurs animaux. Au cours des 48 jours de l’expérience, le taux moyen de prédation des 32 bêtes suivies a été de 2,29 par mois. Avec de très grandes différences entre les individus, puisque cinq d’entre eux ont ramené près de 75% des cadavres et que onze autres n’en ont fourni aucun.

«Le nombre absolu de proies attrapées par région est frappant et indique que l’impact du chat représente un facteur important au sein des écosystèmes», affirment les auteurs de l’étude. Avant de souligner que le phénomène s’avère d’autant plus sérieux que, contrairement aux prédateurs sauvages, les chats domestiques reçoivent de leurs propriétaires nourriture, soins médicaux, espace et abri. Ce qui signifie que leur densité ne dépend pas du nombre de proies disponibles. L’équilibre habituel entre espèces prédatrices et espèces chassées, censé garantir la survie à long terme des unes et des autres, est ici inexistant.

D’autres travaux ont été menés récemment sur le sujet avec des moyens plus sophistiqués. Des chercheurs de l’Université de Géorgie, aux Etats-Unis, ont suivi les pérégrinations d’une soixantaine de chats en les équipant de caméras miniatures. Ces travaux leur ont permis de constater que les petits félins passent une bonne partie de leur nuit à chasser et à tuer un grand nombre d’animaux. Alors que l’équipe zurichoise parle de 2,29 proies rapportées par mois, l’équipe américaine mentionne, elle, 2,1 proies tuées par semaine. Une différence de un à quatre facile à expliquer: dans l’étude américaine, les corps ramenés à la maison ne représentent qu’un faible pourcentage des victimes (21%). La plupart des cadavres sont soit abandonnés dans la nature (49%), soit dévorés (30%).

La dernière grande recherche en date a été publiée en ce début 2013 dans la revue Nature Communications. Après avoir parcouru une multitude d’études réalisées dans le domaine aux Etats-Unis, ses auteurs sont arrivés à la conclusion que l’impact des chats domestiques est généralement sous-estimé. Les oiseaux tués annuellement sous leurs griffes ne se compteraient pas en centaines de millions, comme évalué habituellement, mais en milliards. Le chiffre exact se situerait entre 1,4 et 3,7 milliards. Quant aux petits mammifères, ils seraient encore plus nombreux à périr de cette façon: de 6,9 à 20,7 milliards.

Les auteurs s’appuient sur leurs résultats pour dénoncer une gestion inappropriée des chats aux Etats-Unis. Une gestion qui prendrait essentiellement en compte le bien-être des petits fauves et négligerait leurs graves atteintes à la biodiversité. On a longtemps cru que les dégâts causés par ces prédateurs ne représentaient qu’une part minuscule de ceux causés par l’homme à la vie sauvage, soulignent les scientifiques. Or, cela est faux. Et puis, des pertes limitées peuvent provoquer le déclin significatif de certaines populations.

Les expériences les plus dramatiques surviennent sur les îles. Et ce, pour deux raisons essentielles. Les chats s’y attaquent fréquemment à des populations animales uniques, et donc susceptibles de disparaître globalement lorsqu’elles s’éteignent localement. Et ils ont souvent été introduits tardivement. Ce qui signifie que leurs proies n’ont pas eu le temps d’évoluer avec eux et de développer à leur encontre des moyens de défense efficaces.

Selon une étude internationale publiée en 2011 dans la revue Global Change Biology, l’impact des chats sur les populations de vertébrés a été étudié sur plus de 120 îles situées tout autour de la planète. Un effet serait avéré sur quelque 175 types d’animaux insulaires menacés, soit sur 123 oiseaux, 27 mammifères et 25 reptiles. Pire: le prédateur aurait contribué à 33 des 238 extinctions globales d’oiseaux, de mammifères et de reptiles enregistrées par l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Principale sentinelle de la biodiversité dans le monde, l’UICN tient à jour depuis de longues années le catalogue des espèces menacées et menaçantes. Dans ce cadre, elle suit de très près la progression des espèces envahissantes, ces formes de vie qui, non contentes de conquérir de nouveaux territoires, affichent un rare talent pour créer le vide autour d’elles. Or, elle a classé le chat, à côté de la jacinthe d’eau et de la perche du Nil, parmi les cent espèces envahissantes les plus redoutables du monde.

Des campagnes d’éradication du chat ont été lancées ces dernières décennies sur plusieurs dizaines de petites îles, du Mexique aux Seychelles en passant par la Nouvelle-Zélande. L’une des plus réussies a eu pour théâtre l’île de ­l’Ascension, dans l’Atlantique Sud, où la disparition du félin, obtenue après trois ans d’efforts, a permis le retour de grandes colonies d’oiseaux.

Certains défenseurs de l’environnement considèrent cependant que le problème ne se limite pas aux territoires insulaires mais qu’il existe aussi sur les continents, et ce, jusqu’en Suisse. «Nombreux sont ceux qui essaient de favoriser la biodiversité dans leur jardin et ne peuvent rien faire pour empêcher les chats du voisinage de venir y chasser oiseaux et lézards, proteste Jean-Christophe Vié, directeur adjoint du programme pour les espèces de l’UICN. Il faut responsabiliser les propriétaires et contrôler les populations d’animaux errants.»

Jean-Christophe Vié propose parallèlement de limiter l’impact des chats, en réduisant progressivement leur nombre, notamment en les stérilisant, et en les empêchant de divaguer ou, à défaut, en les équipant d’une clochette, même si cet accessoire ne réduirait que d’un tiers le taux de mortalité.

Responsable de la communication à la Société vaudoise pour la protection des animaux (SVPA), Stéphane Crausaz considère lui aussi que les chats sont trop nombreux en Suisse. Il en veut pour preuve les milliers d’animaux qui débarquent chaque année dans les refuges. Et de dénoncer l’existence d’animaux tolérés et vaguement nourris, mais jamais soignés et encore moins stérilisés. «Un chat, souligne-t-il, on s’en occupe bien ou pas du tout.»

Stéphane Crausaz veut bien que certains chats soient tenus enfermés. Mais à la condition expresse qu’ils n’aient jamais connu la vie en plein air et qu’ils possèdent un accès à un balcon ou, au minimum, à une fenêtre, leur «télévision». Il ne croit guère, par contre, en l’efficacité des clochettes: les fauves savent très bien adapter leur tactique de chasse à ce genre de handicap, explique-t-il. Surtout, le responsable de la SVPA tient à relativiser le problème, sous nos latitudes tout du moins. «Si les chats sont susceptibles de nuire à la biodiversité, affirme-t-il, c’est très ponctuellement. Il ne faut pas les accuser de tous les maux.»
Source : http://www.letemps.ch/Page/Uuid/d291652a-752b-11e2-a44e-8092e9fddb69|0
 
Pour moi avoir un chat n'est pas en soit un soucis, par contre il y en a tellement qui sont abandonné que mieux vaut prendre un de ces animaux plutôt que chercher a tout prix le chaton... Ensuite faire stériliser me parait indispensable
 
Sohalia":1tvxywms a dit:
Pour moi avoir un chat n'est pas en soit un soucis, par contre il y en a tellement qui sont abandonné que mieux vaut prendre un de ces animaux plutôt que chercher a tout prix le chaton...

Je me demanderai toujours comment on peut abandonner un animal, comment on peut en arriver là. Dans quel état d'esprit sont ceux qui le font ?!?

Sohalia":1tvxywms a dit:
Ensuite faire stériliser me parait indispensable

Je ne sais pas si une telle opération est douloureuse, mais ça me paraît aussi indispensable...
 
Je ne sais pas je ne comprends pas non plus... Pour moi un animal c'est comme un enfant... J'ai toujours voulu un chat, lorsque j'ai enfin été majeur j'ai adopté une tite mémére... J'ai vécu des galères entre temps mais étrangement jamais je ne m'en suis séparé... Pourtant au début elle a fait des conneries dans mon appartement, parfois elle compliquait l'organisation mais je me suis toujours dis que le jour ou ma fille compliquerait mon organisation ou arracherait le papier peint je ne l'abandonnerai pas pour autant donc voila... et je loue mes appartements de manière à ce qu'elle puisse toujours sortir (velux sur les toits, terrasse, jardin autre...

Pour la stérilisation on peut se poser la question du choix et de la liberté de l'animal...
Pour moi on ne devrait pas avoir de chat ou de chien chez soit point. Maintenant ils sont là... La folie humaine a fait que des millier de chats sont libres dans les rues ou s'entassent dans les refuges... au final je préfère de ce fait en sauver au moins un... Ne pas le stériliser c'est quoi? c'est le risque de lui faire faire une portée et de créer de nouveaux chatons qui risquent une fois encore d'être malades, abandonnés ou autre... Alors oui moi je sais qu'elle est stérilisée mais au moins elle sort librement de ce fait...
 
J'ai toujours un rapport ambivalent, je suis tout à fait d'accord pour dire qu'avoir un chat chacun chez soi est négatif pour la biodiversité et je suis complètement d'accord avec l'article.

Je crois que la stérilisation est une absolue nécessité et les personnes ayant des chats non-stérilisés sont des abrutis inconsidérés.

Par contre, est-ce qu'adopter un chat (càd le prendre chez soi) et le stériliser est suffisant ou une bonne démarche? Personnellement je crois que le centre du problème c'est justement la domestication et le fait 'd'avoir un chat' ou de 'vivre avec un chat'.

Selon moi ces animaux devraient être stérilisés, soignés et qu'ils terminent leur vie dans des refuges, avec accès à de grands espaces protégés pour éviter les problèmes d'interactions avec les autres animaux et éviter qu'ils ne causent trop de dégâts. Pour le reste, les chats ne devraient pas se retrouver à vivre avec les humains ou dans la nature (à moins qu'ils ne soient sauvages).
 
Défendre la biodiversité et envisager l'éradication d'une espèce : il n'y a que moi qui voit la contradiction ???? Je ne crois pas que les chats soient les seuls responsables de la disparition des oiseaux, faut arrêter le délire ! Bizarrement, le braconnage, les erreurs de cible au cours de chasse, la pollution ne sont pas envisagées ????? Quel %&$?/@ ce type !!!!!

Quant à la stérilisation, oui c'est une opération très douloureuse, aujourd'hui bien maîtrisée, mais qui peut avoir des conséquences dramatiques (infection, décès de l'animal...). Je n'ai pas de chat, mais mon grand-père en a 7 en liberté totale. Les chats sont castrés, mais les chattes ne sont pas opérés, il leur donne un contraceptif oral une fois par semaine. Ça évite entre autre que pendant les périodes de chaleur, elles se fassent battre ! Car oui les animaux femelles stérilisées se font souvent battre par les autres... ils sentent qu'elles ne sont plus entières.
 
:whistle: ça me donne envie d'écrire le truc inverse, ça, un texte de chats qui parlerait des êtres humains...
 
On parle de l'éradication d'une espèce domestiquée, transformée par les humains sur des milliers de générations et non-naturelle. Éradication par des campagnes de stérilisation (pas par la chasse ou l’abatage).

En quoi serait-ce mauvais? Les chats n'ont pas la place dans la nature, ils ne font pas parti de la "biodiversité" mais du délire des humains à vouloir des animaux de compagnie dans leur maison. Les auteurs ne sont pas contre les chats sauvages, mais contre ces dizaines de millions de chats qui n'existent que du fait de la sympathie des humains pour ces animaux en particulier.

Ce que tu dis me fait penser aux agricultures qui "protègent la biodiversité" avec leur races de vaches monstrueuses qui n'ont jamais existé à l'état naturel dont la domestication est responsable de la destruction d'espèce naturelle. Arrêtons le délire.
 
C'est sûr, faire subir à son chat une opération sous anesthésie générale, pour laquelle il guérira en quelques jours, c'est vraiment pire que lui donner un poison toutes les semaines pendant des années, poison qui donne 90% de chances à l'animal de développer un cancer des ovaires ou des glandes mammaires, et donc de devoir quand même passer sur le billard... Quelle logique remarquable...
 
Sohalia":1tqchk87 a dit:
[...] je me suis toujours dis que le jour ou ma fille compliquerait mon organisation ou arracherait le papier peint je ne l'abandonnerai pas pour autant donc voila...

Bien trouvé :)

kornevil":1tqchk87 a dit:
Quel %&$?/@ ce type !!!!!

Tu parles de qui, l'auteur de l'article, ou de moi ? Ce n'est pas parce que je te dis que tu n'es qu'une %&$?/@ qui n'a rien compris à l'article, les astérisques n'y changeront rien, l'insulte est là.

...

En fait j'avoue, je ne l'ai pas prit pour moi, je moque c'est tout xD

Mélodie28":1tqchk87 a dit:
:whistle: ça me donne envie d'écrire le truc inverse, ça, un texte de chats qui parlerait des êtres humains...

C'est vrai que pour certains humains... une bonne petite stérilisation là ! Aléatoire bien sûr, pas basé sur le QI par exemple, on nous traiterai de %&$?/@, mais ce serait justifié cette fois-ci ! ;)

Plantte":1tqchk87 a dit:
Les chats n'ont pas la place dans la nature, ils ne font pas parti de la "biodiversité" mais du délire des humains à vouloir des animaux de compagnie dans leur maison.

J'ai le même raisonnement que Plantte, de bout en bout, y compris sur les animaux d'élevage, d'une inutilité assez déconcertante sur le plan de la biodiversité... ce qui ne m'empêchera pas de les trouver gentils, attachants, tout ça...

Pour avoir parlé avec des éleveurs (vraiment attentionné par leurs troupeaux), ceux-ci soutenaient que le pâturage avait son utilité. Vraiment ?! La nature n'a pas attendu les moutons ou les vaches. Pas plus que bûcherons qui pensent "nettoyer" les forets...
 
jess":26yb5r5z a dit:
[...]lui donner un poison toutes les semaines pendant des années, poison [...]

À l'attention des "parents" des chats, sachez que malgré toute l'affection que je leur porte (aux chats, pas aux parents, restons corrects), si vous pouviez justement éviter de leur filer du poison à manger, notamment de l'antifongique ou des antibiotiques... Non parce que depuis que j'ai gentiment retiré tous grillages de mon jardin pour, entre autres, les laisser passer, je retrouve régulièrement leurs popos dans ce qui me servira pour mon potager.

Je cherche à avoir un potager bio 100% vg, pas 99% vg, 1% caca chimique de chat !

Merci :D

PS pour la modération: désolé pour les deux posts d'affilés, je ne pouvais plus éditer l'ancien.
 
On n'a pas toujours le choix, hein. J'ai un chat FIV+ qui a failli mourir un paquet de fois en un an, qui se chopait des abcès gros comme une pomme, des infections entre des vertèbres (6 semaines d'antibio pour sauver sa queue), qui a frôlé la septicémie et qui était couvert de centaines de blessures + mycose à cette époque, avec des dizaines de nouvelles plaies qui apparaissaient tous les jours.
Mes 2 autres chats ont dû totaliser 20 jours d'antibio en 9 ans pour l'une et 17 ans pour l'autre, mais lui, en 1 an, il a dû y être (+ antifongiques par moment) au moins 6 mois en cumulé. Sans parler des moments où il était sous 2 antibios et 2 antifongiques différents.
Là depuis 2 ans il va beaucoup beaucoup mieux, ça fait une éternité qu'on n'est pas allé chez le véto pour lui et ça ne nous manque pas. ^^ Mais bref, quand il rechutera (le FIV est toujours là), on lui redonnera ce qu'il faudra pour le sauver. :/

Sinon, pour le potager, chez moi j'enfonce des bâtons aux endroits susceptibles d'intéresser les chats (c-à-d plantules ou pas de plantes) depuis que j'ai vu les miens y gratter et faire leurs besoins. C'est hyper moche mais ça marche très bien, je n'ai plus eu de problème depuis. :)
 
Mélodie28":23qotbvi a dit:
On n'a pas toujours le choix, hein.

Je n'en doute pas, mon message était avant tout "humoristique", la pique qui s'y trouvait concernent ceux qui abusent de ce genre de produits, comme c'est trop souvent le cas pour les humains. Ne serait-ce qu'en commençant par le surdosage, la prévention inutile.

Je ne veux vraiment pas me montrer méchant concernant tes choix, ni même les juger, mais ça rajoute un argument en faveur de la stérilisation qui aurait justement pu éviter qu'il ait le FIV ;(

Mélodie28":23qotbvi a dit:
Sinon, pour le potager, chez moi j'enfonce des bâtons aux endroits susceptibles d'intéresser les chats (c-à-d plantules ou pas de plantes) depuis que j'ai vu les miens y gratter et faire leurs besoins. C'est hyper moche mais ça marche très bien, je n'ai plus eu de problème depuis. :)

Pas bête, merci ! :)
 
Clément":36go8bxk a dit:
Je ne veux vraiment pas me montrer méchant concernant tes choix, ni même les juger, mais ça rajoute un argument en faveur de la stérilisation qui aurait justement pu éviter qu'il ait le FIV ;(

Gné ?
À moins d'avoir une machine à remonter le temps et d'aller stériliser ses parents pour que lui ne naisse pas, je vois pas trop le rapport...
Quant à mes choix, je n'ai pas vraiment eu à en faire à son égard : il était déjà castré quand il s'est incrusté chez nous (il allait à vue de nez sur ses 5 ans à l'époque). Le FIV, si c'est à ça que tu penses, il ne l'a pas chopé en faisant des galipettes mais en se bagarrant avec un autre chat lui-même FIV+ : c'est le mode principal de transmission chez les chats. Morsure et/ou coups de griffes si le chat s'est léché les griffes qq minutes plus tôt (le FIV se trouve dans la salive, mais ne survit pas longtemps à l'air libre).
D'ailleurs vu le temps d'incubation de cette saloperie (ça reste silencieux au moins 5 ans), il en était très probablement déjà porteur quand il est arrivé chez nous il y a 9 ans.

Sinon, je suis d'accord avec toi sur l'abus des antibios et autres, même si je doute un peu que ce soit si courant que ça chez les animaux domestiques : ça coûte quand même très cher, c'est compliqué à gérer, donner des cachets à un chat c'est pas toujours très facile, etc. Je pense (sans la moindre preuve, je le reconnais) que pour eux on est plutôt en général du côté manque de soins qu'abus d'antibios comme on en voit pour les humains et les animaux d'élevage.
Pour ce qui est des pipettes anti-puces, anti-tiques et cie, là c'est autre chose effectivement.
 
Mélodie28":336vqtq7 a dit:
À moins d'avoir une machine à remonter le temps et d'aller stériliser ses parents pour que lui ne naisse pas, je vois pas trop le rapport...

Oulala, je n'ai pas parlé de stériliser ses parents pour ton chat ne vienne pas au monde, et de ce fait évite tout problème existentiel :crazy:
Je pensais à la stérilisation des jeunes chats pour éviter certains désagréments, comme le FIV, bien qu'apparemment, tu me dis que ce n'est pas que le fait de galipettes... Mon argument n'est pas si bon alors, je te l'accorde ;)

Mélodie28":336vqtq7 a dit:
Sinon, je suis d'accord avec toi sur l'abus des antibios et autres, même si je doute un peu que ce soit si courant que ça chez les animaux domestiques : ça coûte quand même très cher [...]

Mais les dépenses [en santé] sont très variables: selon Santé Vet [assurance santé], elles varient en moyenne de 66,63 euros par an pour un animal non assuré à 121 euros pour un animal assuré. L'actuelle législation sur la liberté de concurrence et des prix interdit toute référence à un barème comparatif.
Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/05/11/01016-20110511ARTFIG00749-animaux-de-compagnie-la-france-championne-d-europe.php

Alors c'est vrai, le coût d'une consultation ou opération, qui n'est pas synonyme de prescription médicale, doit bien en inclure de ci de là pour arriver à un tel coût moyen ?! Il me semble que, contrairement à nos médecins généralistes qui prescrivent et aux pharmaciens qui encaissent la marge, les vétérinaires encaissent la marge de ce qu'ils prescrivent, d'où les abus de ventes de médicaments... Dîtes-moi si je me trompe, mais il me semble que c'est bel et bien le cas dans l'élevage, d'où les surdosage d'antibio des animaux destinées à l'assiette...
 
Le Dr Fourrure parle un peu de ça ici.

Dans le cabinet de vétos chez qui je campais avec mon FIV+, ils ne me faisaient plus payer les consultations, au bout d'un moment. Juste les médicaments, les hospitalisations, bref les actes de soin. Je ne sais pas combien de centaines d'euros ils m'ont permis d'économiser avec ça. :genoux:

Sinon, 66 ou même 121€ par an, ça me semble assez peu, en fait. Consultation + vaccination annuelle + vermifuges et on ne doit pas être loin des 66€, surtout si on met dans la moyenne les stérilisations et les puçages/tatouages qui n'ont lieu qu'une fois mais qui coûtent bonbon.
 
Si la principale source du problème est la domestication du chat par l'Homme, je propose qu'au lieu de s'en prendre à ces pauvres bêtes, on stérilise tous les humains pour qu'ils ne se reproduisent plus et arrêtent leurs dégâts sur la faune et la flore. En 50 ans, il n'y a plus personne, donc plus d'élevage, de domestication, de pollution, et de mangeurs de viande !!!!! Nickel ! Après tout, on se remettra de l'opération facilement... on voit tellement bien la poussière dans l'oeil du voisin et non la poutre dans le sien, qu'on oublie que l'Homme est responsable de la disparition de bien plus d'espèces que ces malheureuses bêtes qui n'y sont pour rien si des &%/"+ ont décidé un jour de les domestiquer...
 
Ah ben oui, la surpopulation féline va baisser en stérilisant les humains. Plein de bon sens tout ça...
 
Pas pu m'en empêcher :

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=XkOYGrZQqmU[/youtube]

voilà je vous laisse reprendre une conversation sérieuse !
 
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