Bonjour,
Je ne réagis pas très souvent à ce que je lis, et je vais être un peu à côté du sujet de départ, mais... je suis outrée par ce que j'ai lu sur ce fil.
Pour commencer par le sujet: comme beaucoup aussi, je suis persuadée qu'on gaspille beaucoup trop avec les habitudes hygiénistes de notre société. J'ai grandi dans une maisons sans douche ni baignoire, m'y suis lavée dans le lavabo jusqu'à ce que je quitte mes parents, et aujourd'hui, c'est toilette tous les jours en alternant douche et lavabo.
Bon, pour en reveni à ce qui m'a fait bondir (deux fois, mais je ne maitrise pas le multi-quote), tout d'abord ce message que personne n'a relevé:
arf!":2persjei a dit:
Attention je n'ai rien contre le fait qu'un travail rende poussiéreux ou autre, mais simplement pour eux ça participe à leur virilité : on fait un travail physique d'homme fort donc on sent; ce sont les gens délicats (ou les homosexuels) qui se parfument et mettent du déo.
A partir de quel moment est-ce que l'odeur des autres vous dérange ?
Heu...
Comment dire? Comment le dire sans être agressive? ne sommes-nous pas en plein cliché? Oui, des homo se préoccupent de leur odeur, tout comme des hétéro. Mais il y a des homo qui puent. Ce sont même des
gens comme tout le monde, à ceci près qu'on se préoccupe à leur sujet de savoir avec qui ils couchent.
Et pas de citation pour la question de l'odeur des noirs, juste au-dessus.
Comment dire, là aussi?
Moi aussi, je connais des noirs. Même que j'en croise à mon travail dans mes classes (je suis prof). Même, même que j'ai une collègue noire cette année. Oserai-je dire que j'ai des amis noirs?
Et que là, nous sommes encore en plein cliché. je me doute d'où ça vient: CERTAINS noirs sentent fort pour cause de cuisine très épicée et/ou avec beaucoup de friture, de cuisine pas franchement traditionnelle de chez nous. Tout comme les noirs ne sont pas forcément meilleurs sportifs, ni meilleurs danseurs, ni mieux membrés.
Conseil de lecture, pendant qu'on est dans le sujet:
Je suis noir et je n'aime pas le manioc, de Gaston Kelman. Tout est dans le titre. Il y raconte les clichés auquel il fait face depuis son enfance, à commencer par le classique "d'où es-tu originaire?", sauf que dans son cas la réponse est la Bourgogne.
Lire ce genre de réflexion ici me fout particulièrement en rogne. On est dans le même registre que "les végétariens sont tous pâles, carencés, et ne bouffent que de la salade."