Tatouages, piercings, implants, scarifications, etc.

La deuxième photo est superbe! Et comme tu dis V3nom je souhaite que les gens n'en fasse pas n'importe quoi juste par la beauté ou la coolitude de la chose..
 
V3nom":q2lebg94 a dit:
June":q2lebg94 a dit:
La scarification n'a rien à voir avec les troubles que peuvent avoir des ados :)

C'est le discours rassurant, mais j'en suis pas aussi convaincu personnellement. C'est un symbole fort que l'empreinte d'une blessure sur un corps. ça peut signifier des choses aussi vastes et diverses qu'un désir de souvenir d'une erreur, d'une révélation qui nous a chamboulée ou d'une réappropriation de son propre corps par la force, mais c'est certainement pas aussi anodin que se faire un vernis à ongle ou un tatouage au henné. Il y a quand même une connotation un peu "punitive" dans la scarification, qu'a moins (voire pas du tout) le tatouage.

Et ça intègre souvent l'apparat assez classique de l'armure sociale scopique.

J'espère seulement qu'un minimum (aucune idéalement) de personne fait ça juste parce que c'est trop badass de se mutiler "artistiquement"...

Je comprends ce que tu veux dire. Je pense que ma phrase est un peu trop concise effectivement.
Pour mieux m'expliquer :
Pour avoir la chance de baigner ds ce milieu depuis un moment ( même si je suis encore très jeune), je peux témoigner de la "non violence" de ces actes. La notion punitive que tu emploies, me parait inapropriée vu de l’intérieur.

Ce qui est important de savoir, c'est que l'on ne viendra pas directement se faire un tatouage pour s'exorciser d'un mal en se servant de la douleur. Beaucoup avouent que si la douleur ne serait pas réellement là, ils en seraient vraiment ravis, et veulent à tout prix éviter de souffrir. Et plus on a affaire à cette pratique, plus la douleur est intégrée, gérée et appréciée.
Mais ce qui leur est précieux avant tout, c'est l'aspect indélébile du tatouage (et autres).
Pour la scarification, on passe un cran au dessus, et ici on parlera plus d'une envie de repousser ces limites, tout en intégrant l'esthétisme et le coté ineffacable.
Aussi, un tatouage peut être aussi douloureux qu'une scarification, voir meme plus douloureux. Je pense notamment aux tatouages traditionnels japonais .

Que ce soit la scarification le tatouage ou les performances ( piercing, suspension), il ya des tas de degrés et de volontés différentes. dans chacune tu retrouveras une recherche d'esthétisme, de dépassement de soi, d 'hommage...Pour les suspensions, certains ont une approche de la douleur bien différente de la notre, et d'autres sont fascinés pas esthétisme de la pratique.
C'est pour cela que je n'aime pas faire de rapprochements trop hâtifs entre le mal de vivre et les scarifications. C'est tellement plus diversifié et complexe.

Sinon, je suis entièrement d'accord avec toi pour dire que cela n'a vraiment rien d'anodin, et que c'est incomparable avec d'autres ornements plus soft. Je me bat tous les jours pour expliquer ça...
 
Et surtout je n'associe pas nécessairement la souffrance à un "trouble" ni un "mal de vivre".

Bien maline la personne qui prétendrait vivre sans souffrir...
 
June":ej156a0y a dit:
La scarification n'a rien à voir avec les troubles que peuvent avoir des ados :)

Elle peut être faite de plusieurs façons différentes et il ne faut pas obligatoirement pratiquer une incision.
La pratique de la photo du dessus, cela s’appelle du burning ou branding . La peau est donc brûlée. Cette technique là est utilisée pour obtenir une cicatrice boursouflée et en relief. Les traits, sont plus voyants, mais moins précis.

Une autre méthode, le cutting. Il sagit d inciser légèrement la peau ou d'enlever la couche supérieure de la peau , pour ensuite en retirer les lambeaux. Cette technique permet d'avoir un tracé plus précis, une cicatrice de surface et généralement plus claire à la cicatrisation.

Oui je suis pédagogue aujourd'hui, hier j'ai tatoué jusqu'a 4h30, autant dire que mentalement j'y suis encore :zzz:

Hey June,
Tu es apprentis tatoueuse ? c'est chouette ça! Tu veux bien nous en dire plus ? Comment ça se passe ? (est-il vrai que les tatoueurs s'entrainent sur des peaux de cochons ? :mmm: ) Tu as déjà un style de prédilection ?
Bonne continuation en tous cas!
 
Iris":1zsptpjg a dit:
Les scarifications ce sont des modifications corporelles qui consistent à tracer des motifs grâce à la cicatrisation de la peau. Pour cela, on l'incise suivant les motifs choisis.
D'un point de vue ethnique, c'est souvent un rite de passage à l'age adulte et elles ont des significations rattachant l'individu à son groupe (comme les tatouages).
http://fr.wikipedia.org/wiki/Scarificat ... ncision%29


En version moderne ça donne des choses dans ce gout-là:

669586980_0ee621f513.jpg

D'ac!
June":1zsptpjg a dit:
La scarification n'a rien à voir avec les troubles que peuvent avoir des ados :)

Elle peut être faite de plusieurs façons différentes et il ne faut pas obligatoirement pratiquer une incision.
La pratique de la photo du dessus, cela s’appelle du burning ou branding . La peau est donc brûlée. Cette technique là est utilisée pour obtenir une cicatrice boursouflée et en relief. Les traits, sont plus voyants, mais moins précis.

Une autre méthode, le cutting. Il sagit d inciser légèrement la peau ou d'enlever la couche supérieure de la peau , pour ensuite en retirer les lambeaux. Cette technique permet d'avoir un tracé plus précis, une cicatrice de surface et généralement plus claire à la cicatrisation.

Oui je suis pédagogue aujourd'hui, hier j'ai tatoué jusqu'a 4h30, autant dire que mentalement j'y suis encore :zzz:



Ha ok! Donc ce n'est pas pour vous faire souffrir,mais sa dois faire super mal nan?Et sa ne s'enlève pas?
Merci de l'explication! :)
 
Disons que la douleur n'est pas le but en soi, mais seulement une des contraintes à laquelle se plier pour obtenir le résultat escompté.
 
Bin certains peuvent y trouver leur compte dans la souffrance endurée, pour autant de raisons qu'il y a de personnes. Se punir, se souvenir, le symbole de l'épreuve, une addiction à la douleur, ou au contraire au fait de savoir la gérer, voire l'annihiler...

Il doit (ou devrait) exister autant de raisons de se faire tout ça (avec ou sans douleur, voulues ou non) qu'il existe de vécus.
 
V3nom":3i5swam3 a dit:
Bin certains peuvent y trouver leur compte dans la souffrance endurée, pour autant de raisons qu'il y a de personnes. Se punir, se souvenir, le symbole de l'épreuve, une addiction à la douleur, ou au contraire au fait de savoir la gérer, voire l'annihiler...

Il doit (ou devrait) exister autant de raisons de se faire tout ça (avec ou sans douleur, voulues ou non) qu'il existe de vécus.

Se punir?! Mais il essayent pas de se suicider quand même après avoir fait sa?...o_O..oooooo
 
Non ça peut être juste pour se rappeler un comportement passé qu'ils refusent aujourd'hui, et veulent se marquer leur nouvelle philosophie de vie au fer rouge, comme un engagement au plus profond de leur chair...

Quand je parle de se punir, c'est encore symbolique, quand bien même la douleur est réelle. Je distingue cela des auto-mutilations souvent stéréotypées et qui me rappellent en général ce que se font les autres animaux cloîtrés, stressés, paniqués...
 
Bulle":23yk204w a dit:
Hey June,
Tu es apprentis tatoueuse ? c'est chouette ça! Tu veux bien nous en dire plus ? Comment ça se passe ? (est-il vrai que les tatoueurs s'entrainent sur des peaux de cochons ? :mmm: ) Tu as déjà un style de prédilection ?
Bonne continuation en tous cas!


Et bien oui, il est plutôt courant de s'entraîner sur de la peau de porc. Car elle se rapproche au mieux de notre peau. Il existe maintenant des peaux synthétiques. Je les trouvent plus pratiques car la peau de porc est grasse et abime l aiguille très vite.
Je me suis entraîné quelques fois dessus avant, autant dire que c'était absolument dégoutant !

Après j'ai pu me faire la main sur des personnes dans des shops et c'est évidemment 100 fois mieux.
Pour le moment, je n'ai pas de style de prédilection. J'aime dessiner de tout, mis à part les paysages. De toute façon au début il faut savoir dessiner tous les styles, pour après maitriser le tien. Il faut être très bon en dessin pour pouvoir commencer à toucher un dermo. Pour ma part, je tatoue déjà mais j’apprends toujours de mes amis, c 'est essentiel !
Que dire... Il faut vraiment être très passionné pour se lancer, patient et motivé. Car en France c'est difficile de se faire une place. Nous n'avons pas la même mentalité qu'ailleurs à ce niveau là (chacun pour soi ), et le métier n'est toujours pas assez reconnu.

Si tu as d 'autres interrogations, je suis là :)

Iris":23yk204w a dit:
Disons que la douleur n'est pas le but en soi, mais seulement une des contraintes à laquelle se plier pour obtenir le résultat escompté.

Tout à fait. Après, chacun se l'approprie différemment, certains veulent toujours l'eviter, d'autres ont du mal à s'en passer... Comme dit Venom, il y a autant de motivations que de façon d'aborder la pratique.
 
June":3gzpv78q a dit:
Bulle":3gzpv78q a dit:
Hey June,
Tu es apprentis tatoueuse ? c'est chouette ça! Tu veux bien nous en dire plus ? Comment ça se passe ? (est-il vrai que les tatoueurs s'entrainent sur des peaux de cochons ? :mmm: ) Tu as déjà un style de prédilection ?
Bonne continuation en tous cas!


Et bien oui, il est plutôt courant de s'entraîner sur de la peau de porc. Car elle se rapproche au mieux de notre peau. Il existe maintenant des peaux synthétiques. Je les trouvent plus pratiques car la peau de porc est grasse et abime l aiguille très vite.
Je me suis entraîné quelques fois dessus avant, autant dire que c'était absolument dégoutant !

Après j'ai pu me faire la main sur des personnes dans des shops et c'est évidemment 100 fois mieux.
Pour le moment, je n'ai pas de style de prédilection. J'aime dessiner de tout, mis à part les paysages. De toute façon au début il faut savoir dessiner tous les styles, pour après maitriser le tien. Il faut être très bon en dessin pour pouvoir commencer à toucher un dermo. Pour ma part, je tatoue déjà mais j’apprends toujours de mes amis, c 'est essentiel !
Que dire... Il faut vraiment être très passionné pour se lancer, patient et motivé. Car en France c'est difficile de se faire une place. Nous n'avons pas la même mentalité qu'ailleurs à ce niveau là (chacun pour soi ), et le métier n'est toujours pas assez reconnu.

Si tu as d 'autres interrogations, je suis là :)

Iris":3gzpv78q a dit:
Disons que la douleur n'est pas le but en soi, mais seulement une des contraintes à laquelle se plier pour obtenir le résultat escompté.

Tout à fait. Après, chacun se l'approprie différemment, certains veulent toujours l'eviter, d'autres ont du mal à s'en passer... Comme dit Venom, il y a autant de motivations que de façon d'aborder la pratique.

Merci pour ta réponse June! J'imagine en effet qu'il doit y avoir beaucoup de passion et de motivation!
 
Voici mon tatouage fait il y a 3 ans :
J'ai fait traduire le prénom de mes 2 enfants par un tibétain.
 


Même si je ne crois qu'en la nature..... OH MY GOD, OH MY GOD, OH MY GOD !!
Cette année, max début d'année prochaine, je vais à Los Angeles, pour voir si un shop me plaît car j'ai une proposition pour aller me perfectionner là bas !!!
:YE: :YE: :YE: :YE:

La nana qui me propose ça, m'a fait un joli premier cadeau il y a deux ans :



L’écriture en dessous :




Pourquoi la patience n'est -elle pas une de mes vertues :'(
 
Bonjour,

Je n'y connais rien en tatouage mais j'ai envie d'en faire un gros dans le dos. Ma question est la suivante : savez-vous s'il existe des tatouages de couleurs vives qui ne se fanent pas (ou très peu) avec le temps ?
 
J'ai quelques tatouages...
Les couleurs vives finissent généralement par perdre de l'éclat...
Ça dépend de la qualité de l'encre entre autre.
Et surtout, le soleil! C'est le pire ennemi du tatouage! Les couleurs resteront belles plus longtemps si tu appliques de la crème solaire sur ton tatouage.
 
C est surtout qu il n'y a pas de peau, parfaite.
Car c est le renouvellement de la peau qui au fur et a mesure, modifie l aspect du tatouage.
Pour prolonger la tenue du tatouage, il faut donc protéger sa peau.
Du soleil, et du dessèchement.

Aussi, il y a des encres qui "patinent " plus que d autres.
Ex: le rouge ou le blanc par exemple.
D autres sont plutôt résistantes :le vert, le bleu...

Mais je pense que choisir les couleurs en fonction de ça n est pas l meilleure chose ā faire.
 
Ok je comprends mieux. Le renouvellement de la peau, c'est évident mais j'y avais même pas pensé !
 
Bon j'ai bien réfléchi, j'ai envie de me faire un piercing sur le haut du sternum, à l'horizontale. Quoi que j'hésite un peu avec juste un bijou au milieu...

J'ai lu que le microdermal était mieux que le surface classique pour ce qui est du rejet, car il y a moins de tensions, donc ça rejette moins vite. Sauf que ça coûte plus cher aussi, et pour faire le même effet qu'un surface classique (càd 2 bijoux visibles) il faut faire deux microdermaux, donc plus du double niveau prix... Du coup j'hésite, est-ce que ça vaut vraiment le coup, il y a vraiment une différence au niveau des risques de rejet sur cette zone là?
Et comme je suis douillette, est-ce que vous savez si c'est une zone sensible en général?

Dernière question, vous avez des perceurs à me conseiller sur Paris, qui soient bons et pas hors de prix?
Merci.
 
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