C'était plus clair dans ma tête
Je vais tenter de mieux retranscrire et structurer tout ça (puis de faire moins long, c'est mon gros challenge de l'année… bon c'est encore raté, désolé ).
Je trouve qu'il y a un grand fossé entre les blagues discriminantes et l'humour qui dénonce / fait reculer ces mêmes discriminations (même si parfois on peut tomber dans la discrimination par pure maladresse)
Rire de tout ne conduit pas forcément aux blagues grasses de tout beauf qui se respecte, même si le côté brut et gras plaît aussi à beaucoup (moi le premier!). Un petit « tire sur mon doigt » n'a jamais tué personne.
J'ajouterais que j'aime à l'idée que le fait de tartiner ses petits camarades de blagues grossières, insultantes et discriminantes à longueur de journée ne nous permet pas forcément de nous gargariser de démocratie et de liberté d'expression (sujet passé, repassé mais jamais résolu...).
Faire de l'humour sur le viol ne se résume pas à se moquer des victimes, ni à conforter la culture du viol. C'est un sujet très délicat, qui mérite tout autant de délicatesse afin de délier les tensions et faire évoluer l'opinion publique quant à la pensée dominante et sexiste de notre système économique et social. Là où Dupontel me fait rire, Bigard me révolte.
Et enfin, j'épouse la pensée de Watermelon et le plussoie volontiers !
Je comprends que parler du viol peut être difficile pour certain/e.s, mais je ne défends ni l'idée de les asséner de blagues beaufs et blessantes, ni de censurer le sujet, ni de les entretenir dans leur silence :-\ sachant que l'humour peut aussi être une thérapie (comme le cas de la pote aveugle, je vois pas pourquoi ce serait pas du "vrai" rire) et être indispensable pour dépasser ses préjugés, pourquoi empêcher certains d'aller de l'avant par le rire quand d'autres sont blessés par des blagues vaseuses ? Ce serait pas justement ça le souci ? On peut rire de n'importe quoi avec n'importe qui, mais pas n'importe comment?
Je vais tenter de mieux retranscrire et structurer tout ça (puis de faire moins long, c'est mon gros challenge de l'année… bon c'est encore raté, désolé ).
Je trouve qu'il y a un grand fossé entre les blagues discriminantes et l'humour qui dénonce / fait reculer ces mêmes discriminations (même si parfois on peut tomber dans la discrimination par pure maladresse)
Rire de tout ne conduit pas forcément aux blagues grasses de tout beauf qui se respecte, même si le côté brut et gras plaît aussi à beaucoup (moi le premier!). Un petit « tire sur mon doigt » n'a jamais tué personne.
J'ajouterais que j'aime à l'idée que le fait de tartiner ses petits camarades de blagues grossières, insultantes et discriminantes à longueur de journée ne nous permet pas forcément de nous gargariser de démocratie et de liberté d'expression (sujet passé, repassé mais jamais résolu...).
Faire de l'humour sur le viol ne se résume pas à se moquer des victimes, ni à conforter la culture du viol. C'est un sujet très délicat, qui mérite tout autant de délicatesse afin de délier les tensions et faire évoluer l'opinion publique quant à la pensée dominante et sexiste de notre système économique et social. Là où Dupontel me fait rire, Bigard me révolte.
Et enfin, j'épouse la pensée de Watermelon et le plussoie volontiers !
Je comprends que parler du viol peut être difficile pour certain/e.s, mais je ne défends ni l'idée de les asséner de blagues beaufs et blessantes, ni de censurer le sujet, ni de les entretenir dans leur silence :-\ sachant que l'humour peut aussi être une thérapie (comme le cas de la pote aveugle, je vois pas pourquoi ce serait pas du "vrai" rire) et être indispensable pour dépasser ses préjugés, pourquoi empêcher certains d'aller de l'avant par le rire quand d'autres sont blessés par des blagues vaseuses ? Ce serait pas justement ça le souci ? On peut rire de n'importe quoi avec n'importe qui, mais pas n'importe comment?