JPVEGAN
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Une centaine de chiens supprimés et empilés dans le congélateur car ils étaient devenus invendables après avoir attrapé une simple dermatite. Après la saisie judiciaire de l’élevage de beagles de Montichiari, à côté de Brescia (Nord), jeudi, la police italienne a découvert l’horreur. «J’ai toujours été convaincu que cet élevage est un véritable camp de concentration pour chiens», affirme Silvio Sircana. Et la question, ce sénateur démocrate l’a étudiée de fond en comble, la chambre haute devant approuver la loi communautaire de 2011 sur la vivisection qui proclame notamment la fermeture sur tout le territoire italien des élevages d’animaux de laboratoire. «Une magnifique victoire», a déclaré pour sa part l’actrice Brigitte Bardot, qui consacre sa vie aux animaux depuis qu’elle a quitté les plateaux de tournage.
Employés entendus
L’enquête a commencé en mai dernier, suite à l’arrestation de plusieurs activistes qui avaient manifesté devant l’élevage et «libéré» une trentaine de chiots. Durant les auditions, les manifestants qui s’étaient introduits dans Green Hill ont raconté ce qu’ils y avaient vu. Pour les magistrats, ces récits ont justifié l’ouverture d’une enquête et d’une information judiciaire contre trois dirigeants accusés de «tortures et mauvais traitements sur les beagles». Depuis vendredi, les magistrats en charge du dossier ont aussi entendu une dizaine d’employés. Ils auraient déclaré que certains chiens étaient utilisés pour des tests cosmétiques, une pratique interdite en Italie. Et parlé de suppression de chiots non conformes aux critères des laboratoires. Durant le week-end, la police vétérinaire chargée d’identifier les 2700 chiens a trouvé 400 chiots clandestins. C’est-à-dire sans la puce électronique qui permet le fichage des animaux. Pour la police, ces chiens devaient être vendus sous le manteau à des laboratoires de cosmétiques, comme l’ont déclaré les employés. Pour l’heure, les 2700 chiens – dont plus de 1800 chiots – ont été placés sous la responsabilité de la mairie de Montichiari et, paradoxalement, de la direction de Green Hill. Mais le magistrat serait déjà en train de chercher une structure pour placer les beagles avant d’en autoriser l’adoption. L’entreprise a pour sa part présenté un recours. Pour l’avocat Corrado Giacchi, ils n’obtiendront pas gain de cause. «La loi sur la protection des animaux, même de laboratoire, est extrêmement claire: pas de tortures, pas de mauvais traitements. L’élevage sera fermé définitivement avant même la fin de l’enquête» affirme Corrado Giacchi
(Le Matin)
Créé: 23.07.2012, 07h27
http://www.lematin.ch/monde/faits-diver ... y/15494526