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Adolescence et homosexualité: Les étranges conseils du Dico des filles
- Auteur de la discussion IV
- Date de début
V3nom
Moulin à graines
Chiche ! (qui en a la possibilité technique ?)
A
Anonymous
Guest
Ben il doit être ecore quelque part chez ma mère, je pourrais peut être le retrouver.
Rhomuald
Massacre des légumes
Grenadine":41gg3r15 a dit:sarah460":41gg3r15 a dit:Bonsoir!
Si je peux me permettre, j'aimerais vous donner mon avis sur tout ça.
Attention, étroits d'esprits ou trop cartésiens, ces propos pourraient vous choquer!
Je pense que l'homosexualité n'existe pas. L'hétérosexualité non plus par opposition. Pour moi, on est charmé par une âme. Et peut importe qu'elle soit dans un corps de femme ou d'homme. L'attirance est là, quoiqu'il se passe. Certains préfèrent des âmes peut être plus féminines, d'autres des plus masculines.
Après, faut-il encore croire en l'âme, en l'amour (vous avez vu, c'est la même racine!).
Certains penseront peut être que je fume trop d'herbe... A ceux là, je répond que c'est végétarien, et même végétalien
Je viens de voir que la dernière réponse date de plus d'un an. Je ne pas m'empêcher de donner mon avis mais je ne veux pas relancer le débat. (certains ne sont peut être même plus présents...). Juste mettre mon petit cailloux sur l'édifice...
Aaah je me suis toujours fait ce genre de remarques, ça me rassure de ne pas être la seule
Sauf que j'en arrive à trouver l'homosexualité "bizarre" (pas taper, pas taper ! )
Pour moi, comme l'a dit Sarah, on tombe amoureux d'une personne, qui peut être grande, maigre, noire, femme, etc. Du coup, je trouve étrange qu'un garçon ne soit attiré QUE par des garçons. Ça me paraît à peu près aussi bizarre que de n'être attiré que par des rousses, ou par des gauchers - je trouve que c'est un critère de restriction arbitraire. (Mais je suis bien consciente que là, je mélange allègrement attirance sexuelle et sentiments).
Je me demande comment se fait cette restriction, pourquoi ?
Alors bien entendu, on peut dire la même chose de l'hétérosexualité - je pense que c'est tout de même un peu tempéré par une forte pression socio-culturelle à se mettre en couple avec le sexe opposé... peut-être même qu'il reste des réminescences d'instincts primaires qui nous poussent à trouver l'autre sexe plus attirant pour une question de perpétuer l'espèce.
Mais dans l'absolu, je trouve la bi/pansexualité plus "logique" que le reste.
Bah quoi ? j'adore les rousses. Ma conjointe est ma conjointe parce qu'elle est rousses.
Ce qui m'attire c'est la couleur des cheveux (et autres poils) et cette peau très blanche qui en plus contraste avec la couleur de ma peau et encore plus l'été avec mon bronzage. (Oui c'est vrai ça peut sembler bizarre) :hein:
Alfila
Jeune bulbe
romuald'62":3jkd27uv a dit:
Idem, moi j'adore les fossettes. Quand je vois quelqu'un avec des fossettes, homme ou femme, ça me fait un terrible pincement au ventre.
Rhomuald
Massacre des légumes
Alfila":28l9aurm a dit:romuald'62":28l9aurm a dit:
Idem, moi j'adore les fossettes. Quand je vois quelqu'un avec des fossettes, homme ou femme, ça me fait un terrible pincement au ventre.
Oulà !? t'es bizarre toi !
:lol:
M
Membre supprimé 15539
Guest
Déterrage de topic pour vous faire connaitre une BD sur le thème du coming-out : 4 histoires (un coming-out Lesbien, un coming-out Gay, un coming-out Bi et un coming-out Trans).
Si ça vous intéresse de soutenir ce projet, rendez-vous là : http://www.kisskissbankbank.com/fr/proj ... out-en-bd/
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V3nom
Moulin à graines
J'ai relut un peu plus haut, concernant le "débat" (tout relatif) sur les fondements d'une attirance. Il y a à mon sens un formidable amalgame entre le fait de tomber amoureux d'une personne, une personnalité, et être attiré (généralement sexuellement, charnellement), par des traits particuliers, principalement physiques. (ha les rousses... ^^)
Ce sont deux chose qui n'ont rien à voir, même s'ils sont merveilleusement compatibles. (c'est pour ça qu'on va culturellement parler d'amitié -qui peut être incroyablement forte- quand il s'agit finalement d'une proximité d'âmes sans attirance corporelle.)
Les barrières culturelles, sociales et psychologiques sont nombreuses pour avoir autant de "gouts" différents chez chacuns, autant en terme d'orientation sexuelles que de traits corporels ou de caractères. Je me souviens d'un philosophe (oublié le nom) qui disait que dans quelques temps, il est à parier que les termes d'homosexualité, d'hétérosexualité, de bi, tout ça, disparaitront, il n'y aura plus que des désirs entre individus, différents ou non. Et des gouts et "orientations" changeantes selon les envies et sensibilités. Et je pense qu'il est dans le vrai.
Et je dirais même que les faits historiques chargent, consciemment ou inconsciemment, de tout un univers symbolique, un tas de représentations. Les mauvais traitements, les rapports sociaux d'alors et d'aujourd'hui doivent surement participer de l'identification des personnes qui y sont sensibles, tout comme de la haines des personnes qui au contraire trouvent ça diabolique. (sinon ils ne seraient pas majoritairement religieux).
Je pense qu'on peut imaginer finalement que l'ont "s'autorise" (inconsciemment, et socialement) des types de relations en fonction de son vécu, de ses représentations construites, ses symbolismes, ses sensibilités acquises, ses traumatismes aussi certainement, etc. (tout au long de sa vie)
Exemple : Je me sens trop hétéro (et en lutte contre ma misandrie, principalement traumatique, mais aussi la société, la famille, etc, même si je n'y pense pas, ça compte évidemment) pour envisager une relation homosexuelle. Ceci dit il m'arrive de me demander : et si j'étais sur une île déserte, avec un seul autre homme, ni beau ni moche à mes yeux, avec qui je m'entends tout à fait bien... Sans aucun regard social, réprobateur, accusateur, zéro témoins, qu'en serait-il au bout d'un certain temps ? ça ne me semble pas si facile de continuer d'affirmer la même chose. (ouai je sais, le même argument que pour justifer de manger de la viande dans une situation exceptionnelle et improbable ^^)
Partant de là, il me semble que toute initiative qui participe à déconstruire non seulement la représentation "anormale" des sexualités non hétéro, et en plus contribuer à montrer par des témoignages qu'il s'agit plus d'une affaire de vécu individuel que d'une déviance sociale ou je ne sais quoi est bonne à prendre.
Ce sont deux chose qui n'ont rien à voir, même s'ils sont merveilleusement compatibles. (c'est pour ça qu'on va culturellement parler d'amitié -qui peut être incroyablement forte- quand il s'agit finalement d'une proximité d'âmes sans attirance corporelle.)
Les barrières culturelles, sociales et psychologiques sont nombreuses pour avoir autant de "gouts" différents chez chacuns, autant en terme d'orientation sexuelles que de traits corporels ou de caractères. Je me souviens d'un philosophe (oublié le nom) qui disait que dans quelques temps, il est à parier que les termes d'homosexualité, d'hétérosexualité, de bi, tout ça, disparaitront, il n'y aura plus que des désirs entre individus, différents ou non. Et des gouts et "orientations" changeantes selon les envies et sensibilités. Et je pense qu'il est dans le vrai.
Et je dirais même que les faits historiques chargent, consciemment ou inconsciemment, de tout un univers symbolique, un tas de représentations. Les mauvais traitements, les rapports sociaux d'alors et d'aujourd'hui doivent surement participer de l'identification des personnes qui y sont sensibles, tout comme de la haines des personnes qui au contraire trouvent ça diabolique. (sinon ils ne seraient pas majoritairement religieux).
Je pense qu'on peut imaginer finalement que l'ont "s'autorise" (inconsciemment, et socialement) des types de relations en fonction de son vécu, de ses représentations construites, ses symbolismes, ses sensibilités acquises, ses traumatismes aussi certainement, etc. (tout au long de sa vie)
Exemple : Je me sens trop hétéro (et en lutte contre ma misandrie, principalement traumatique, mais aussi la société, la famille, etc, même si je n'y pense pas, ça compte évidemment) pour envisager une relation homosexuelle. Ceci dit il m'arrive de me demander : et si j'étais sur une île déserte, avec un seul autre homme, ni beau ni moche à mes yeux, avec qui je m'entends tout à fait bien... Sans aucun regard social, réprobateur, accusateur, zéro témoins, qu'en serait-il au bout d'un certain temps ? ça ne me semble pas si facile de continuer d'affirmer la même chose. (ouai je sais, le même argument que pour justifer de manger de la viande dans une situation exceptionnelle et improbable ^^)
Partant de là, il me semble que toute initiative qui participe à déconstruire non seulement la représentation "anormale" des sexualités non hétéro, et en plus contribuer à montrer par des témoignages qu'il s'agit plus d'une affaire de vécu individuel que d'une déviance sociale ou je ne sais quoi est bonne à prendre.
kindy
Fait crier les carottes
Ca me semble assez sensé comme point de vue.
L'influence culturelle expliquerait aussi pourquoi une femme aura moins de mal (généralement) à s'imaginer une relation physique ou émotionnelle avec une autre femme que ce n'est le cas pour les hommes (puisque un homme n'est plus vu par certaines personnes comme un homme s'il est homo).
L'influence culturelle expliquerait aussi pourquoi une femme aura moins de mal (généralement) à s'imaginer une relation physique ou émotionnelle avec une autre femme que ce n'est le cas pour les hommes (puisque un homme n'est plus vu par certaines personnes comme un homme s'il est homo).
M
Membre supprimé 15539
Guest
Heu... finalement je crois que j'aurais dû créer un nouveau sujet (car je vois bien que mon message va être noyé dans des messages parlant d'autres chose que de "livres & homosexualité")
V3nom
Moulin à graines
Oui pour moi ça participe toujours du mythe des femmes asexuées, ou dénuées de désire, et que de toute façon entre elles, les femmes ne peuvent faire que des bisous.
Sinon t'en fais pas snoopyne, on va rester autour du sujet, c'est juste que je voulais apporter un point de vue qui faisait le liens entre cette question de l'attirance, et les initiatives de déconstruction des à prioris sur les sexualités.
Sinon t'en fais pas snoopyne, on va rester autour du sujet, c'est juste que je voulais apporter un point de vue qui faisait le liens entre cette question de l'attirance, et les initiatives de déconstruction des à prioris sur les sexualités.
M
Membre supprimé 15539
Guest
Petite source d'inspiration pour la prochaine édition du "Dico des filles" : http://www.aufeminin.com/homosexualite/ ... 94333.html
Mes préférées :
Mes préférées :
Ah ben oui c'est sûr, une femme sans enfant c'est pas une femme... (donc lesbienne, ça peut aller, mais "avec enfant", s'il vous plait !)
Bah elle est sûrement trop rebelle pour avoir pensé à se poser la question !
V3nom
Moulin à graines
Elle m'a tué celle-là xD
Brigande
Massacre des légumes
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Il dit qu'il ne voit pas le rapport :hein:
Watermelon
Se gave de B12
Parce que les "vraies" femmes ont toutes de grands ongles manucurés, enfin…
A
Anonymous
Guest
Aaaah c'est pour ça ! 
Moi c'est le coup du plan à trois ou de regarder qui me tue. Je comprendrais jamais.
Moi c'est le coup du plan à trois ou de regarder qui me tue. Je comprendrais jamais.
Chrys
Broute de l'herbe
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Ben le coup à trois, c'est normal, deux filles ne peuvent pas se suffire au niveau sexuel, c'est évident! *
Merci Watermelon, je n'avais pas compris non plus la raison des ongles coupés!
N'empêche ces remarques sont tellement stupides
Le coup de "La vie d'Adèle" réaliste ou pas, celui-là, je l'ai trouvé juste...
*Merci Watermelon, je n'avais pas compris non plus la raison des ongles coupés!
N'empêche ces remarques sont tellement stupides
Le coup de "La vie d'Adèle" réaliste ou pas, celui-là, je l'ai trouvé juste...
V3nom
Moulin à graines
Le pire c'est que je suis convaincu au même titre que les arguments carnistes que dans la plupart des cas, au fond, les personnes qui avancent ce genre d'argument savent que c'est pas très sérieux... Mais comme ils n'ont rien d'autre sous la main et que c'est ça ou reconnaitre qu'ils sont du mauvais coté (carniste pour les animaux, ignorants ou phobiques pour les sexualités "rebelles") et qu'il ne font rien pour que ça change... Le ridicule est une fuite au même titre que l'agression ou le mépris.
