Adolescence et homosexualité: Les étranges conseils du Dico des filles

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Je ne vois pas en quoi une mère reniant sa maternité après accouchement est plus mère qu'un père faisant de même. En dehors de la maturation du foetus, et potentiellement l'allaitement biologique (plus nécessaire aujourd'hui), je ne vois pas de différence de comportement entre géniteur et génitrice. Même au niveau "instinctif" un homme peut ressentir tout autant d'élans d'amour, de protection et de gagatitude qu'une femme.
Les différences observées sont avant tout culturelles à e niveau là.

Pour le viol, je ne fais aucune distinction entre animaux humains et non humains, un viol reste un viol, et n'a que peu à voir avec la sexualité. (beaucoup de canidés miment la sodomie de leur adversaire vaincus par exemple)
D'ailleurs un chien qui vient essayer d'enculer votre jambe, c'est pas qu'il a envie de vous inséminer et de jouir (c'est pas la démarche première, ce sont des conséquences de l'acte mené à terme ça), c'est qu'il assoie sa domination sur vous.

jess":2n90m46b a dit:
la sexualité n'est pas quelque chose de figée, alors comment peut-on affirmer qu'on ne peut pas être attiré par l'autre sexe ?

Simplement comme un état de fait observé jusqu'à l'instant "t" ?
Mais c'est vrai qu'on ne devrait jamais préjugé de l'avenir, quelque soit le domaine d'ailleurs (demain le jour se lèvera... normalement. ^^)
 
janic":1m4qurlo a dit:
cheshire
Seulement je rejette complètement et en bloc la comparaison entre le viol ou ce genre de choses, avec l'orientation sexuelle. Mais c'est mon avis.
Nos acceptations ou rejets sont d'ordre affectifs ou culturels avec toutes les nuances possibles et instinctivement, par réflexe protecteur, nous faisons un tri qui nous arrange ou nous justifie.
D'où les différences entre les cultures et les générations, comme sur l'excision qui fait l'actualité en ce moment et où les parents risquent 30 ans de prison pour avoir cédé à une coutume interdite dans notre pays. A d'autres endroits les enfants sont mariés d'office encore pubères avec complicité et agrément de la famille, de la société, ailleurs vendus comme esclave,etc...or dans notre civilisation nous condamnons certains comportements, en créditons d'autres alors qu'ailleurs c'est l'inverse qui se produit. Donc quel est le seul bon critère? Pour autant que quelqu'un ai une réponse universelle????!!!!

Tu m'expliques comment tu es allé du simple fait que je suis totalement contre la comparaison viol/orientation sexuelle à des personnes vendues esclaves ?
Ne nous embrouillons pas et ne nous étalons pas là où le sujet est assez précis.
Je trouve l'explication de V3nom assez bonne: le viol, ou ce genre de pratique (tout comme l'excision comme tu en parles), est un moyen d'affirmer la domination.
Je m'explique, les violeurs (ou même certains assassins, etc, ceux qui on va dire, "sortent de la marge" ou commettent des crimes par pulsions) sont souvent des personnes avec une psychologie fragile, c'est à dire qu'ils ont vécu des traumatismes, dans leur enfance ou plus tard, qui avec un effet boule de neige, les poussent à commettre de telles horreurs.
Je n'excuse aucunement ce comportement évidemment, mais ayant voulu être psychologue plus tard j'essaye de m'y intéresser. Et j'ai lu beaucoup, beaucoup de biographies de tueurs en série pour mon travail scolaire, bien que ça n'explique pas tout, je peux affirmer que les comportements de ces personnes ne sont pas innés mais qu'ils sont les conséquences de quelque chose.
Je t'oblige pas à te farcir des biographies de criminelles, c'est très glauque et très perturbant.
Bien sûr, je ne dis pas que tous les violeurs ont vécu des choses affreuses quand ils étaient les pauvres petits chou etc. Je pense seulement que ce n'est pas un comportement, du moins dans notre société, qui nous vient naturellement, donc ce qui est à bannir c'est plutôt par là l'éducation.

Et là, ça n'a rien à voir avec la culture du viol (bien qu'elle existe, surtout dans certains pays où la femme est asservie et traitée de pute dès qu'elle revendique ses droits).

J'en viens à mes dires:
L'homosexualité (ou l'orientation sexuelle/sentimentale en général) n'est PAS la conséquence de quelque chose, sinon, ce serait définir ça comme une déviance, quelque chose qui n'est pas naturel. Pour moi, elle n'a pas à être reliée au viol, déjà parce que le plaisir sexuel n'est pas la cause de l'homosexualité ni ce qui pousse quelqu'un à devenir homo (je préfère les bites alors ciao les nanas ! c'est pas un comportement que j'ai pu remarquer), mais qu'en plus tu n'abordes pas la notion de sentiments.
Et comme l'a dit V3nom, le viol est une façon d'affirmer sa domination pour quelque chose. Rares sont (je pense hein, peut-être que je me trompe) les personnes qui recherchent du plaisir sexuel dans le viol (sauf cas ci-dessus, traumatismes). Toi même tu fais l'analogue entre viol et domination, alors pourquoi le relies-tu à l'orientation sexuelle ? Je pense que la plupart des personnes dans leur vie préfèrent que leur partenaire soient consentants...

Sinon V3nom, tu disais que pour toi les sentiments engagent le sexe, je ne dis pas le contraire hein ^^ Quand je parle d'orientation sentimentale et d'orientation sexuelle, je veux dire qu'on peut très bien avoir envie de coucher avec un homme ou une femme, sans pouvoir/vouloir engager de relation sentimentale avec.
Après oui ça dépend de chacun, certains préfèrent avoir des rapports avec la personne qui leur plaisent sentimentalement ce que je comprends tout à fait.


jess":1m4qurlo a dit:
Le second, c'est tout simplement que, étant attiré(e)s par des hommes ou des femmes indifféremment, et potentiellement aussi par des hermaphrodites (la probabilité d'en rencontrer un est faible, certes, mais en ce qui me concerne je ne l'exclut pas ^^), on en vient à se foutre royalement du sexe de la personne, à ne plus être attiré(e)s par un homme ou une femme, mais tout simplement par un être humain, par une "âme".
Et du coup, ayant un peu mis la notion de sexe/genre au rebut, on a du mal à comprendre les gens qui placent ce critère comme étant en quelque sorte le premier pour être attiré par quelqu'un.

Voilà. J'espère avoir réussi à m'exprimer clairement.

Je comprends parfaitement que les pansexuels se disent charmés par une âme (je me suis moi même longtemps considéré comme tel, mais je n'y peux rien, je n'arrive pas à être avec une personne de l'autre sexe), et je pense qu'ils sont les seuls à pouvoir réellement prôner ça.
(je n'exclus pas que les personnes en général tombent amoureuses selon la personnalité de la personne hein, seulement la plupart du temps, ils se cantonnent à un sexe (et ce n'est pas un reproche, c'est humain on va dire)). Je trouve juste ça vexant de lire qu'être attiré par un seul sexe est étrange (voire on pourrait trouver ça hypocrite), même si je comprends le concept. On est charmé par une âme, bien sûr. Mais beaucoup de personnes préfèrent les personnalités masculines, ou féminines, et c'est "comme ça".
Si on y ajoute la notion de transgenre, transexuel et hermaphrodite, alors ça devient encore plus compliqué XD

J'aimerais ajouter quelque chose, en faveur des homosexuels je l'accorde.
Etant donné que les homosexuels (je parle des homo uniquement, pas des bi ou des pan) sont une minorité face aux hétéro, et qu'ils subissent non seulement le schéma parental papa/maman garçon/fille (d'où un auto-rejet de sa sexualité) mais aussi et souvent le regard des autres, beaucoup d'homo trouvent leur force en justement prônant le fait qu'ils aiment les personnes du même sexe qu'eux (par la rencontre avec une communauté, etc). Donc ils rejetteront la possibilité de pouvoir tomber amoureux d'une personne du sexe opposé un jour, bien que la chose soit possible, simplement parce qu'ils ont déjà eu du mal à accepter d'aimer les personnes du même sexe et/ou par l'esprit de communauté.
(je sais pas si je me suis bien expliqué là...)
 
je n'ai souligné ces particularités que pour bien montrer que tout se confond: affectivité, culture, tradition, psychologie de l'individu et autojustification. Les psy se régalent de ces interactions complexes qui ne peuvent être réduites à une simple préférence sexuelle: homme, femme, enfant, animaux
 
Cheshire K.":30xp1q2a a dit:
Sinon V3nom, tu disais que pour toi les sentiments engagent le sexe, je ne dis pas le contraire hein ^^ Quand je parle d'orientation sentimentale et d'orientation sexuelle, je veux dire qu'on peut très bien avoir envie de coucher avec un homme ou une femme, sans pouvoir/vouloir engager de relation sentimentale avec.
Après oui ça dépend de chacun, certains préfèrent avoir des rapports avec la personne qui leur plaisent sentimentalement ce que je comprends tout à fait.

Justement chez moi c'est pas une préférence (ou involontaire), pas d'affinités, c'est pas la peine d'espérer même du désir chez moi. Mon attrait sexuel va naitre avec des affinité, une tendresse ou de sentiments, et vraiment chances quasi nulles d'attirance physique sans tout ça. (mais cet attrait charnel n'est pas automatique non plus, quand bien même un intérêt fort naitrait)
Et je ne fais pas non plus d'amalgame sentiment / engagement.
 
Préfèrent dans le sens qu'ils agissent comme ça, j'oublie qu'il faut donner des mots très précis quand il s'agit de toi :cool:
bref, c'est bien ce que je voulais dire ^^
 
Cheshire K.":1xpepiuv a dit:
Pourquoi trouver étrange qu'un garçon puisse être attiré seulement par les garçons ? Ou qu'un garçon puisse être, au contraire, seulement attiré par les filles ?

Pour les raisons que j'ai évoquées : ça exclut automatiquement une partie des gens de façon "arbitraire" (c'est l'impression que ça me donne en tout cas).
Je caricature mais ça me fait un peu le même effet que quelqu'un qui ne tomberait amoureux que des roux et n'aurait donc aucune attirance pour les bruns, quels que soient leurs éventuels points communs.

Je sais pas si c'est très clair -___-"

Cheshire K.":1xpepiuv a dit:
Un hétéro peut un jour tomber amoureux d'une personne du même sexe, un homo d'une personne du sexe opposé. Ce que je trouve plutôt vrai c'est que "l'orientation n'est jamais définitivement figée".

Je suppose aussi que chaque personne, dans sa vie, sera attirée (physiquement, sexuellement ou sentimentalement) par une personne du même sexe et du sexe opposé.

Justement, c'est exactement de ça dont je parlais.
Pour moi, à partir du moment où un hétéro tombe amoureux d'une personne d'une même sexe (et/ou couche avec), son étiquette d'hétéro n'a plus de raison d'être - comme un végétarien qui mangerait du poisson de temps en temps quoi.
Déjà, pourquoi avoir besoin de ces étiquettes, justement... surtout si l'on considère que l'orientation n'est jamais figée. Jusqu'à présent je ne suis tombée amoureuse que de garçons, mais je ne me décrèterais pas hétéro pour autant, qu'est-ce qui me dit que je ne tomberai pas amoureuse d'une fille demain ?

Enfin vraiment mon propos n'était pas de choquer qui que soit (désolée si tu t'es sentie vexée, j'ai essayé de faire le plus diplomatique possible é_è).

Et puis là où mon raisonnement pèche, je le répète, c'est que moi je ne conçois pas l'attirance physique sans sentiments, donc j'ai du mal à me mettre à la place des gens pour qui c'est le cas.
Sur le plan pur et simple de l'attirance physique, je comprends bien que certains préfèrent les roux et d'autres les garçons.


Bon en fait j'ai tapé ça avant de lire le message de Jess, et elle exprime ce que je pense beaucoup mieux que moi :D
En tout cas je trouve ce topic très intéressant, c'est enrichissant de lire les différents points de vue.
 
Je crois qu'il y a quand même une grande différence entre préférer les roux et préférer les garçons ou les filles, c'est comme comparer orientation sexuelle à viol pour moi, hein.

J'aimerais ajouter quelque chose, en faveur des homosexuels je l'accorde.
Etant donné que les homosexuels (je parle des homo uniquement, pas des bi ou des pan) sont une minorité face aux hétéro, et qu'ils subissent non seulement le schéma parental papa/maman garçon/fille (d'où un auto-rejet de sa sexualité) mais aussi et souvent le regard des autres, beaucoup d'homo trouvent leur force en justement prônant le fait qu'ils aiment les personnes du même sexe qu'eux (par la rencontre avec une communauté, etc). Donc ils rejetteront la possibilité de pouvoir tomber amoureux d'une personne du sexe opposé un jour, bien que la chose soit possible, simplement parce qu'ils ont déjà eu du mal à accepter d'aimer les personnes du même sexe et/ou par l'esprit de communauté.

Je pense que tu n'as pas lu ça donc je le re-cite...

Et je refais à nouveau la différence entre orientation sexuelle et orientation sentimentale, qui justement évite les "étiquettes" (ce pour quoi également je me prononce comme étant queer et pas homo).
Après... Bah, il faut toujours une exception qui confirme la règle. Enfin c'est quand même assez rare une personne qui n'ayant aucun doute sur sa sexualité, du jour au lendemain, tombe amoureuse d'une personne du même sexe. Ya des milliards de (pioutain je sais plus comment ça se dit... milliards de... choses ?) qui entrent en compte.

Je pense simplement qu'on ne peut pas tout classer en quelques catégories.

si tu t'es sentie vexée

"senti vexé" please, je ne suis qu'un chat après tout.
 
Cheshire K.":jmydie2l a dit:
Etant donné que les homosexuels (je parle des homo uniquement, pas des bi ou des pan) sont une minorité face aux hétéro, et qu'ils subissent non seulement le schéma parental papa/maman garçon/fille (d'où un auto-rejet de sa sexualité) mais aussi et souvent le regard des autres, beaucoup d'homo trouvent leur force en justement prônant le fait qu'ils aiment les personnes du même sexe qu'eux (par la rencontre avec une communauté, etc). Donc ils rejetteront la possibilité de pouvoir tomber amoureux d'une personne du sexe opposé un jour, bien que la chose soit possible, simplement parce qu'ils ont déjà eu du mal à accepter d'aimer les personnes du même sexe et/ou par l'esprit de communauté.
(je sais pas si je me suis bien expliqué là...)

C'est une façon de réagir totalement humaine et compréhensible.
Mais ça ne fait que confirmer l'idée que l'orientation sexuelle, réelle ou affirmée, est en grande partie un fait social. ^^
 
Cheshire K.":36r7a2it a dit:
Je m'explique, les violeurs (ou même certains assassins, etc, ceux qui on va dire, "sortent de la marge" ou commettent des crimes par pulsions) sont souvent des personnes avec une psychologie fragile, c'est à dire qu'ils ont vécu des traumatismes, dans leur enfance ou plus tard, qui avec un effet boule de neige, les poussent à commettre de telles horreurs.

Non c'est faux. Encore un mythe sur le viol. Il n’existe pas de profil-type de violeur. Les viols ne sont pas spécialement le fait de psychopathes, d’alcooliques, d’anormaux ou d’obsédés sexuels. Au contraire, ils sont souvent commis par des hommes parfaitement intégrés socialement, parfois même au-dessus de tout soupçon. Je rappelle aussi que l’auteur du viol est connu de la victime dans 8 cas sur 10. Dans 50% des cas, il s’agit d’un membre de la famille ou de l’entourage proche. Dans 34% des cas, le viol est commis au sein du couple.
Les viols ne sont pas dus à des pulsions mais à un désir de destruction et de contrôle du corps d'autrui. Nous vivons dans une société qui accepte le viol des femmes adultes et des enfants. Il'y a une tolérance énorme aux agressions sexuelles des femmes, due notamment aux mythes sur les viols. (Je t'invite à lire à ce sujet les articles que j'ai mis en lien juste au dessus.)
Des études ont clairement montré que le désir de dominer entrainait les violences sexuelles. Les mythes sur le viol servent d’intermédiaire entre les deux: si un homme y croit, il aura tendance à passer à l’acte. Or ces mythes sont présent partout dans notre société: publicités, films, journaux ... et surtout pornographie.
Il a également été montré que des gens lisant des articles de journaux ou voyant des séries qui véhiculent des mythes sur le viol, ont plus tendance à y adhérer. Idem s’ils visualisent des affiches de pubs avec des femmes objectivisées et sexualisées.
Donc, on est dans une culture de tolérance aux agressions sexuelles, puisque tout, et en particulier la pornographie, nous dit que violer une femme, ben c’est pas si grave. Après tout, "elle n'avait qu'à pas s'habiller comme une pute" ; "elle l'a cherché" ; "en fait, elle a aimé ça" , "les hommes ont des besoins sexuels irrépressibles" ...
 
Pour moi les deux plus grands mythes c'est le fantasme de la femmes "au fond" consentante, et l'homme machine incapable de contrôle. (les deux sont bien commodes... mais que pour les hommes)

Et bien souvent c'est effectivement une connaissance souvent de confiance... Ce qui rend je geste d'autant plus "facile" quelquepart...
 
Usagi.Chan":199tc6xz a dit:
Cheshire K.":199tc6xz a dit:
Je m'explique, les violeurs (ou même certains assassins, etc, ceux qui on va dire, "sortent de la marge" ou commettent des crimes par pulsions) sont souvent des personnes avec une psychologie fragile, c'est à dire qu'ils ont vécu des traumatismes, dans leur enfance ou plus tard, qui avec un effet boule de neige, les poussent à commettre de telles horreurs.

Non c'est faux. Encore un mythe sur le viol. Il n’existe pas de profil-type de violeur. Les viols ne sont pas spécialement le fait de psychopathes, d’alcooliques, d’anormaux ou d’obsédés sexuels. Au contraire, ils sont souvent commis par des hommes parfaitement intégrés socialement, parfois même au-dessus de tout soupçon. Je rappelle aussi que l’auteur du viol est connu de la victime dans 8 cas sur 10. Dans 50% des cas, il s’agit d’un membre de la famille ou de l’entourage proche. Dans 34% des cas, le viol est commis au sein du couple.
Les viols ne sont pas dus à des pulsions mais à un désir de destruction et de contrôle du corps d'autrui. Nous vivons dans une société qui accepte le viol des femmes adultes et des enfants. Il'y a une tolérance énorme aux agressions sexuelles des femmes, due notamment aux mythes sur les viols. (Je t'invite à lire à ce sujet les articles que j'ai mis en lien juste au dessus.)
Des études ont clairement montré que le désir de dominer entrainait les violences sexuelles. Les mythes sur le viol servent d’intermédiaire entre les deux: si un homme y croit, il aura tendance à passer à l’acte. Or ces mythes sont présent partout dans notre société: publicités, films, journaux ... et surtout pornographie.
Il a également été montré que des gens lisant des articles de journaux ou voyant des séries qui véhiculent des mythes sur le viol, ont plus tendance à y adhérer. Idem s’ils visualisent des affiches de pubs avec des femmes objectivisées et sexualisées.
Donc, on est dans une culture de tolérance aux agressions sexuelles, puisque tout, et en particulier la pornographie, nous dit que violer une femme, ben c’est pas si grave. Après tout, "elle n'avait qu'à pas s'habiller comme une pute" ; "elle l'a cherché" ; "en fait, elle a aimé ça" , "les hommes ont des besoins sexuels irrépressibles" ...

+1!
 
Tigresse bonjour
Tout de même, Janic , il y a une grosse différence entre les relations consentante (entre plusieurs personnes qui ont une attirance sexuelle réciproque) ou non !
Bien sûr, psychologiquement et affectivement c’est l’idéal supposé qu'il soit homo ou hétéro(comme être VG c’est aussi un idéal supposé), mais qui dépend de nombreux paramètres et chacun a son importance comme dans l’excision ou la circoncision qui touchent au sexe sans consentement de l’individu, mais viennent d’une demande culturelle de l’entourage avec ses raisons propres. C’est comme les vaccinations qui touchent à l’intégrité de l’individu enfant sans son consentement mais avec l’approbation des proches et même la contrainte car cet entourage à ses raisons de croire à la validité de cette agression. De même pour les tatouages, les scarifications, etc…et donc le viol, l’inceste ( hors consentement).
 
Usagi.Chan":2upfyuc9 a dit:
Non c'est faux. Encore un mythe sur le viol. Il n’existe pas de profil-type de violeur. Les viols ne sont pas spécialement le fait de psychopathes, d’alcooliques, d’anormaux ou d’obsédés sexuels. Au contraire, ils sont souvent commis par des hommes parfaitement intégrés socialement, parfois même au-dessus de tout soupçon. Je rappelle aussi que l’auteur du viol est connu de la victime dans 8 cas sur 10. Dans 50% des cas, il s’agit d’un membre de la famille ou de l’entourage proche. Dans 34% des cas, le viol est commis au sein du couple.
Les viols ne sont pas dus à des pulsions mais à un désir de destruction et de contrôle du corps d'autrui. Nous vivons dans une société qui accepte le viol des femmes adultes et des enfants. Il'y a une tolérance énorme aux agressions sexuelles des femmes, due notamment aux mythes sur les viols. (Je t'invite à lire à ce sujet les articles que j'ai mis en lien juste au dessus.)
Des études ont clairement montré que le désir de dominer entrainait les violences sexuelles. Les mythes sur le viol servent d’intermédiaire entre les deux: si un homme y croit, il aura tendance à passer à l’acte. Or ces mythes sont présent partout dans notre société: publicités, films, journaux ... et surtout pornographie.
Il a également été montré que des gens lisant des articles de journaux ou voyant des séries qui véhiculent des mythes sur le viol, ont plus tendance à y adhérer. Idem s’ils visualisent des affiches de pubs avec des femmes objectivisées et sexualisées.
Donc, on est dans une culture de tolérance aux agressions sexuelles, puisque tout, et en particulier la pornographie, nous dit que violer une femme, ben c’est pas si grave. Après tout, "elle n'avait qu'à pas s'habiller comme une pute" ; "elle l'a cherché" ; "en fait, elle a aimé ça" , "les hommes ont des besoins sexuels irrépressibles" ...

Excellent résumé !
 
janic":2z5f7a8e a dit:
Tigresse bonjour
Tout de même, Janic , il y a une grosse différence entre les relations consentante (entre plusieurs personnes qui ont une attirance sexuelle réciproque) ou non !
Bien sûr, psychologiquement et affectivement c’est l’idéal supposé qu'il soit homo ou hétéro(comme être VG c’est aussi un idéal supposé), mais qui dépend de nombreux paramètres et chacun a son importance comme dans l’excision ou la circoncision qui touchent au sexe sans consentement de l’individu, mais viennent d’une demande culturelle de l’entourage avec ses raisons propres. C’est comme les vaccinations qui touchent à l’intégrité de l’individu enfant sans son consentement mais avec l’approbation des proches et même la contrainte car cet entourage à ses raisons de croire à la validité de cette agression. De même pour les tatouages, les scarifications, etc…et donc le viol, l’inceste ( hors consentement).

Alors là, faut que tu m'expliques ce que viennent foutre les tatouages et les scarifications là-dedans !
 
Je pense que ce sont les tatouages, piercings qu'on fait à l'enfant sans son "approbation".
Evidemment, rien à voir avec viol et inceste.
 
...
Autant j'imagine que piercings pour enfant, ça peut être les petites filles dont on perce le lobe de l'oreille pour lui mettre des boucles d'oreille, autant les tatouages chez les enfants, jamais entendu parler.
Jamais non plus entendu parlé de petites filles traumatisées après s'être fait percer les oreilles, alors qu'après un inceste ou un viol, beaucoup plus. J'imagine que c'est parce que le premier cas n'est pas du tout médiatisé. :rolleyes:

(je réagis que là-dessus vu mes multiples tatouages et piercings, mais il est bien évidemment que je vois pas plus le rapport entre viol/inceste et vaccination, l'homosexualité, et pourquoi pas, dans le genre imposition à un enfant par ses proches, par contrainte sociale, aller chez mamie avec son enfant qui n'a pas envie d'y aller mais à qui on l'impose par contrainte sociale parce que c'est la fête des mères et qu'il faut bien aller voir mamie. Mettre tout ce qu'on impose à un enfant sur le même plan que le viol et l'inceste, c'est un poil n'importe quoi.).
 
c'est à dire que comme sur tous les sujets, janic essaye de justifier la position du Vatican concernant le tatouage.
 
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