janic":1m4qurlo a dit:
cheshire
Seulement je rejette complètement et en bloc la comparaison entre le viol ou ce genre de choses, avec l'orientation sexuelle. Mais c'est mon avis.
Nos acceptations ou rejets sont d'ordre affectifs ou culturels avec toutes les nuances possibles et instinctivement, par réflexe protecteur, nous faisons un tri qui nous arrange ou nous justifie.
D'où les différences entre les cultures et les générations, comme sur l'excision qui fait l'actualité en ce moment et où les parents risquent 30 ans de prison pour avoir cédé à une coutume interdite dans notre pays. A d'autres endroits les enfants sont mariés d'office encore pubères avec complicité et agrément de la famille, de la société, ailleurs vendus comme esclave,etc...or dans notre civilisation nous condamnons certains comportements, en créditons d'autres alors qu'ailleurs c'est l'inverse qui se produit. Donc quel est le seul bon critère? Pour autant que quelqu'un ai une réponse universelle????!!!!
Tu m'expliques comment tu es allé du simple fait que je suis totalement contre la comparaison viol/orientation sexuelle à des personnes vendues esclaves ?
Ne nous embrouillons pas et ne nous étalons pas là où le sujet est assez précis.
Je trouve l'explication de V3nom assez bonne: le viol, ou ce genre de pratique (tout comme l'excision comme tu en parles), est un moyen d'affirmer la domination.
Je m'explique, les violeurs (ou même certains assassins, etc, ceux qui on va dire, "sortent de la marge" ou commettent des crimes par pulsions) sont souvent des personnes avec une psychologie fragile, c'est à dire qu'ils ont vécu des traumatismes, dans leur enfance ou plus tard, qui avec un effet boule de neige, les poussent à commettre de telles horreurs.
Je n'excuse aucunement ce comportement évidemment, mais ayant voulu être psychologue plus tard j'essaye de m'y intéresser. Et j'ai lu beaucoup, beaucoup de biographies de tueurs en série pour mon travail scolaire, bien que ça n'explique pas tout, je peux affirmer que les comportements de ces personnes ne sont pas innés mais qu'ils sont les conséquences de quelque chose.
Je t'oblige pas à te farcir des biographies de criminelles, c'est très glauque et très perturbant.
Bien sûr, je ne dis pas que tous les violeurs ont vécu des choses affreuses quand ils étaient les pauvres petits chou etc. Je pense seulement que ce n'est pas un comportement, du moins dans notre société, qui nous vient naturellement, donc ce qui est à bannir c'est plutôt par là l'éducation.
Et là, ça n'a rien à voir avec la culture du viol (bien qu'elle existe, surtout dans certains pays où la femme est asservie et traitée de pute dès qu'elle revendique ses droits).
J'en viens à mes dires:
L'homosexualité (ou l'orientation sexuelle/sentimentale en général) n'est PAS la conséquence de quelque chose, sinon, ce serait définir ça comme une déviance, quelque chose qui n'est pas naturel. Pour moi, elle n'a pas à être reliée au viol, déjà parce que le plaisir sexuel n'est pas la cause de l'homosexualité ni ce qui pousse quelqu'un à devenir homo (je préfère les bites alors ciao les nanas ! c'est pas un comportement que j'ai pu remarquer), mais qu'en plus tu n'abordes pas la notion de sentiments.
Et comme l'a dit V3nom, le viol est une façon d'affirmer sa domination pour quelque chose. Rares sont (je pense hein, peut-être que je me trompe) les personnes qui recherchent du plaisir sexuel dans le viol (sauf cas ci-dessus, traumatismes). Toi même tu fais l'analogue entre viol et domination, alors pourquoi le relies-tu à l'orientation sexuelle ? Je pense que la plupart des personnes dans leur vie préfèrent que leur partenaire soient consentants...
Sinon V3nom, tu disais que pour toi les sentiments engagent le sexe, je ne dis pas le contraire hein ^^ Quand je parle d'orientation sentimentale et d'orientation sexuelle, je veux dire qu'on peut très bien avoir envie de coucher avec un homme ou une femme, sans pouvoir/vouloir engager de relation sentimentale avec.
Après oui ça dépend de chacun, certains préfèrent avoir des rapports avec la personne qui leur plaisent sentimentalement ce que je comprends tout à fait.
jess":1m4qurlo a dit:
Le second, c'est tout simplement que, étant attiré(e)s par des hommes ou des femmes indifféremment, et potentiellement aussi par des hermaphrodites (la probabilité d'en rencontrer un est faible, certes, mais en ce qui me concerne je ne l'exclut pas ^^), on en vient à se foutre royalement du sexe de la personne, à ne plus être attiré(e)s par un homme ou une femme, mais tout simplement par un être humain, par une "âme".
Et du coup, ayant un peu mis la notion de sexe/genre au rebut, on a du mal à comprendre les gens qui placent ce critère comme étant en quelque sorte le premier pour être attiré par quelqu'un.
Voilà. J'espère avoir réussi à m'exprimer clairement.
Je comprends parfaitement que les pansexuels se disent charmés par une âme (je me suis moi même longtemps considéré comme tel, mais je n'y peux rien, je n'arrive pas à être avec une personne de l'autre sexe), et je pense qu'ils sont les seuls à pouvoir réellement prôner ça.
(je n'exclus pas que les personnes en général tombent amoureuses selon la personnalité de la personne hein, seulement la plupart du temps, ils se cantonnent à un sexe (et ce n'est pas un reproche, c'est humain on va dire)). Je trouve juste ça vexant de lire qu'être attiré par un seul sexe est étrange (voire on pourrait trouver ça hypocrite), même si je comprends le concept. On est charmé par une âme, bien sûr. Mais beaucoup de personnes préfèrent les personnalités masculines, ou féminines, et c'est "comme ça".
Si on y ajoute la notion de transgenre, transexuel et hermaphrodite, alors ça devient encore plus compliqué XD
J'aimerais ajouter quelque chose, en faveur des homosexuels je l'accorde.
Etant donné que les homosexuels (je parle des homo uniquement, pas des bi ou des pan) sont une minorité face aux hétéro, et qu'ils subissent non seulement le schéma parental papa/maman garçon/fille (d'où un auto-rejet de sa sexualité) mais aussi et souvent le regard des autres, beaucoup d'homo trouvent leur force en justement prônant le fait qu'ils aiment les personnes du même sexe qu'eux (par la rencontre avec une communauté, etc). Donc ils rejetteront la possibilité de pouvoir tomber amoureux d'une personne du sexe opposé un jour, bien que la chose soit possible, simplement parce qu'ils ont déjà eu du mal à accepter d'aimer les personnes du même sexe et/ou par l'esprit de communauté.
(je sais pas si je me suis bien expliqué là...)