Apparemment, la B12 ne serait pas vraiment une vitamine.
De plus:
"Une vaste controverse bouleverse présentement les milieux de la science médicale à propos de la B12. D’alarmants rapports, tout aussi contradictoires les uns que les autres, sont publiés à intervalles réguliers. On y insinue qu’une alimentation végétarienne contenant peu ou pas de produits laitiers ou d’œufs peut provoquer une carence en vitamine B12. Les chercheurs contribuent à propager de fausses théories nutritionnelles en partie parce qu’ils ne s’entendent pas sur la méthode la plus efficace de tester le niveau biologique de la B12 dans l’organisme ou dans les aliments.
Ces contre-vérités font suite à des études effectuées, par exemple, dans des groupes de «végétariens » pratiquant la macrobiotique, et où on a décelé un taux très bas de B12, particulièrement chez certaines femmes enceintes, qui allaitaient ou, chez les nouveaux-nés. Cependant, les scientifiques ont omis de prendre en considération le fait que ces macrobiotiques puissent manger du poisson, une source de B12 ! En 1985, le docteur Gill Langely publiait dans le journal «Lancet » un autre rapport inquiétant, qui accusait le végétarisme d’être la cause des carences en B12. Il fit passer un test à 15,600 végétariens originaires de l’Inde et découvrit que 138 d’entre eux avaient une carence. Pourtant, il est primordial de souligner que ces derniers consommaient du lait bouilli (et le fait de bouillir le lait détruit la B12), et que le ratio entre les deux groupes était le même que dans la population non-végétarienne du Royaume-Uni.
La B12 (cobalamine) n'est pas vraiment une vitamine. C'est une substance produite par des micro-organismes tels que les bactéries ou les algues. La vitamine B12 dont nous avons besoin est presque essentiellement produite par notre organisme. Notre estomac secrète une substance nommée "facteur intrinsèque" qui transporte la vitamine B12 produite par la flore bactérienne des intestins. Les bactéries présentes dans notre salive produisent environ 0,025 microgrammes de B12 par jour. Un milligramme de B12 est suffisant pour vivre pendant deux ans et pour constater un épuisement total, il faut plusieurs années, entre 5 et 15 ans.
Le plus souvent, les carences en B12 ne proviennent pas d'un manque dans l'alimentation, mais d'une incapacité à bien l'assimiler. Pour en maintenir un niveau acceptable, il faut avoir un pancréas, un estomac, des intestins et un foie en santé.
Plusieurs facteurs inhibent l'absorption de la B12 : la cigarette, l'alcool, les antibiotiques, de larges doses de vitamine C synthétique, certains médicaments prescrits pour l'hypertension, pour la goutte, pour la maladie de Parkinson, pour un taux trop élevé de cholestérol, ainsi que des interventions chirurgicales au petit intestin ou à l'estomac.
Les carnivores risquent davantage que les végétariens de connaître une carence en B12 puisque la lenteur de la digestion de la viande diminue ou empêche la sécrétion du "facteur intrinsèque" dans l'estomac et perturbe la production de cette "vitamine".
LES PERSONNES ÂGÉES SONT AUSSI EXPOSÉES À UNE DÉFICIENCE EN B12.
Un manque de B12 provoque une anémie sévère, de la pâleur, de la fatigue, des vertiges, une atteinte du système nerveux central, des troubles digestifs et de l'anorexie.
Certains scientifiques suggèrent qu'un adulte a besoin de 0,1 microgramme (un microgramme = un millionième de gramme) de B12 par jour. Cependant, cette recommandation s'adresse à des individus ayant une alimentation carnivore, contenant des doses excessives de gras, de protéines animales, d'aliments raffinés et dénaturés, éléments qui augmentent les besoins en B12. Les personnes dont l'alimentation ne comporte que très peu ou pas d'aliments d'origine animale ont des besoins réels plus infimes : 0,05 microgramme de B12 par jour.
Des sources de B12 : la levure de bière, la spiruline, le pollen, la banane, l'eau minérale et de pluie, le ginseng, la datte, le persil, le champignon, l'arachide, le raisin, la prune, le cresson, la fève soja, la graine de tournesol. 28g de racine de poireau, de betterave ou d'autres légumes donne 0,1 ou 0,3 microgramme de B12, ce qui dépasse les besoins quotidiens.
Au quatrième jour de leur germination, 100 g de lentilles donnent 237 microgrammes de B12, 100 g de pois : 235.
Chaque molécule de B12 contient une molécule de cobalt. L'alimentation doit donc inclure une source de cobalt afin que la flore intestinate synthétise bien cette "vitamine". Les algues sont très riches en cobalt, donc en B12.
Notre époque moderne, presque maladivement "propre" (ou aseptisée), produit des aliments contenant moins de B12. Si nous avons accès à des légumes de culture biologique, le fait de ne pas trop les laver nous permet d'en retirer plus de B12."
http://www.geocities.com/RainForest/Jungle/7621/mythevege.html
Eh oui, je poste cela un peu partout
Enfin, c'est pas pour ça qu'il faut arrêter l'apport de B12 par le sperme, hein pimette