darkcobalt bonjour
Bonjour Janic,
Je m'en doutais depuis quelques temps en te lisant puis tu as aussi cité Delbet, Quinton etc entre autres et là, une confirmation.
Plus de 60 ans et même si, de nos jours, les gérants ne sont plus engagés sous les mêmes critères, il n'en reste pas moins que le personnel y travaillant est continuellement formé niveau santé, nutrition etc.
C'est juste, mais pour reprendre une formule bateau: "
ce n'est plus ce que c'était » sur le plan philosophique (ce qui n'a rien à voir avec la qualité) d'ailleurs Geoffroy est mort aussitôt après avoir cédé la vie claire à Tapie, qui s'en tapait de la philosophie geoffroyenne.
Les nouvelles générations de VG méconnaissent toute cette époque où les grandes figures du VG français se moquaient complètement du qu'en dira-t-on, ils ne cherchaient pas à se faire bien voir auprès des autorités sous influences des lobbies de la nutrition industrielle et médicale. Je me rappelle qu’il avait fait produire une huile mélangée réunissant le maximum d’acides gras diversifiés, on dirait aujourd’hui les Oméga, et ils lui ont fait un procès pour exercice illégal de la médecine parce qu’il annonçait les divers effets bénéfiques de ce mélange. Les choses ont bien changé à ce sujet, mais les lobbies veillent au grain pour continuer de minimiser les efforts anti,
leur, business de l’alimentation industrielle.
Les gens qui ont connu Monsieur Geoffroy en gardent tous le souvenir d'un homme qui a changé leur vie, un précurseur.
C’était un petit bonhomme sec, plein d'énergie, (il avait été gazé par l'hyperite en 14 et considéré comme perdu par "la science") il allait jusqu’à critiquer sévèrement certains produits commercialisés dans ses magasins parce qu’il les avait permis à la vente comme transition, mais ils étaient d’une qualité telle que les consommateurs ne voulaient pas s’en défaire.
Par ailleurs, en dehors de sa revue aux articles scientifiques non conformes à la pensée du moment, il faisait chaque mois une conférence sur de sujets brulants et tabous comme le cancer (au grand dam des autorités de « santé » dont il soulignait les incohérences et leur volonté nette de maintenir les choses en l’état.) Il me racontait que lors de ses conférences, les salles étaient archicombles avec de nombreux membres du corps médical qui, à chaque fois, s’étonnaient que cela ne leur soit pas appris dans leurs cours. Cela a probablement modifié la démarche de bien de ces étudiants et professionnels de santé dans leurs choix de soins et d’orientation professionnelle, mais ça ne représente toujours qu’une minorité. C’est pourquoi lorsque je vois des trucs comme l’Apsares, je me dis qu’il y a de l’espoir, mais quand je lis des réactions comme Flo, je me dis que ce n’est pas gagné d’avance. Mais il faut avoir de l’espoir, les choses peuvent évoluer.
Ca me rappelle une anecdote concernant Maurice Mességué, naturopathe, dont peu de personnes se souviennent actuellement. Il soignait et guérissait des personnes laissées pour compte par la médecine d’école. Du coup l’ordre des médecins s’est élevé contre lui et lui a fait un procès. Résultat une amende « raisonnable » et bien entendu il a continué son exercice. Re-procès, évidemment, pendant lequel Mességué a vivement remercié l’ordre des médecins car grâce au procès précédent, il avait multiplié sa clientèle et que ce nouveau procès l’augmenterait encore ; il parait qu’il les a même sollicité pour lui en faire encore un autre. En fin de compte, ils ont conclu un arrangement mutuel où il s’engageait à mentionner sur ses produits et « ordonnance » : «
ceci ne doit pas éviter l’avis de votre médecin » ou quelque chose du même genre. Ceci étant du plus haut comique car si les gens avaient recours à ses produits et services, c’est justement parce que leurs toubibs étaient impuissants face à leurs problèmes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Maurice_Mess%C3%A9gu%C3%A9
Si cela t'intéresse je cite, sur mon blog, quelques anecdotes vécues ou cotoyées soulignant qu'il y a loin de la théorie "scientifique" à la réalité du terrain bien plus simple et complexe en même temps.