Basket

Meacham était un super joueur, mais ça commence à remonter maintenant (sa bonne période à Nanterre ça fait peut-être 5 ans).

TT je regarde aussi, j'adore. J'aime bien le casting de basket time. Merci pour l'info!
 
Pas mal le casting.
A noter que Le Bescont est végé, j'avais un peu échangé avec lui sur le sujet.
 
Le Bescont semble être assez multitâche : présentateur météo, chroniqueur météo, journaliste à télérama et un peu de BUSA quand même. Si en plus, il est végé :)

Vraiment content de voir George Eddy !
 
J'ai maté la nouvelle version du hoopcast et je suis un peu déçu.
Je trouve que ça tend trop à se professionnaliser. Le discours se lisse, c'est moins fun.
On perd le côté "potes qui parlent de NBA" qu'on avait avec Erwan et Thomas et qu'on retrouve aussi avec l'Apéro TT.
Ca tend plus vers l'atmosphère de l'émission NBA Extra.

Alors tes impressions pour la saison à venir ?

A l'Ouest
Les Warriors devraient logiquement faire la course en tête. Une force de frappe jamais vu dans la NBA.
Reste à voir l'alchimie (l'entente Green / Thompson par exemple) et la défense.
La perte de Bogut en partie compensée par Zaza. Ce dernier est moins talentueux et moins efficace en défense mais moins fragile.
Kerr ne fera pas la même erreur que la saison passée et va gérer son effectif.

Les Clippers pourraient être la bonne surprise. Une équipe équilibrée avec Griffin de retour. Des bonnes rotations. Seul le poste d'ailier fait un peu tâche.

Un peu moins confiant pour les Spurs cette année. J’ai un peu peur suite à la perte du leader Duncan. Plus que ces prestations, c’est sa présence dans le vestiaire qui était importante. Va-t-il y avoir une guerre des chefs (Leonard, Aldridge ? ou même Parker). L’effectif est vieillissant et un peu soft. Il y a du talent offensivement à l’intérieur, mais Aldridge et Gasol pourront-ils tenir en défense surtout en Play-off ?
Parker va voir son rôle diminué, il va partager son temps de jeu avec Mills. Ces 2 meneurs sont bons, mais pas de la trempe des meilleurs de la ligue.

A suivre, les Rockets. Un nouveau Run and Gun, le fan du Run DMC que tu es devrait apprécier. C’est très léger à l’intérieur mais cette équipe est capable de taper n’importe qui.

A suivre aussi, les Jazz. Équipe défensive, équilibrée mais fragile...

A l’Est
Ca va lutter derrière les Cavs. Effectif quasi inchangé à part la perte du rugueux Dellavedova.

Derrière 3 outsiders : Raptors, Celtics et Hawks.
Difficile de savoir lequel des 3 va prendre le dessus.
Peut-être les Raptors avec un effectif inchangé.
Pour les Hawks, il faut voir comment se passe l’arrivée de Howard.
Boston est séduisant. L’arrivée d’Horford est séduisante surtout par sa polyvalence.
Je trouve l’effectif de Detroit intéressant dommage que Reggie Jackson se soit blessé.

Plus bas, je sens qu’on va vivre quelques psychodrames chez les Knicks (ça n'a pas trainé avec l'histoire Rose) et chez les Bulls.
 
kob27g":1re4373u a dit:
J'ai maté la nouvelle version du hoopcast et je suis un peu déçu.
On est passé d'un extrême à l'autre, Erwan et Thomas forçaient le clash, et là c'est un peu trop propre, même si j'aime bien le côté bataille de stats et références historiques en pagaille. Comme je suis parti du principe que ce serait complètement différent, je ne suis pas déçu. Ca manque de vie mais la formule va s'assouplir. JLB doit devenir un peu moins sérieux quand même.
NBA extra c'est pas toujours "professionnel", ça devient parfois un gros délire surtout quand Mary Patrux n'est pas là et que Vaution ou Reverchon la remplacent. Vaution a l'attitude du fan de base qui passe les plats à Monclar ou à d'autres, pas forcément de l'expert. Ca ne me dérange pas, il est excellent dans ce rôle. Le match du dimanche, surtout s'il est tout pourri, peut aussi vite partir en cacahuètes.


kob27g":1re4373u a dit:
Alors tes impressions pour la saison à venir ?

A l'Ouest
- Je ne vois pas comment les Warriors pourraient ne pas finir premiers. Le record de saison régulière n'est plus un objectif. Ils se sont brûlés les ailes l'année dernière et vont reposer l'effectif cette année. Là-dessus je suis d'accord avec toi. Ils seront prêts pour les playoffs, sauf catastrophe (blessure). La plus grosse perte est Bogut. C'était une vraie dissuasion dans la raquette et il fluidifiait le jeu en attaque par son jeu de passe et ses écrans. Mais les Warriors ont récupéré David West (qui prend de la place dans la raquette, qui a un jeu au poste efficace et un shoot pas dégueu en périphérie, ancien all star), Zaza (moins de taille, mais fait le job défensivement, beaucoup de vice et joue merveilleusement le passage en force) et Javale McGee (qui apporte de la taille, de l'énergie et de la dissuasion, sa présence dans le roster est une super surprise et j'espère qu'il va rendre pas mal de services). Sur le banc toujours, McCaw, le rookie, a montré beaucoup de maturité en présaison, Ian Clark va progresser, il apporte bcp d'énergie, quant à Iguodala et Livingston, tout le monde rêverait de les avoir sur le banc. De super défenseurs en plus. Dans le 5, il y a 4 all stars, 2 mvp, les meilleurs shooteurs de la ligue (et à la fin de leur carrière certainement de l'histoire de la ligue...). En effet, du jamais vu. Je ne crois pas qu'ils vont se marcher dessus. J'attends un feu d'artifice.
- Derrière je vois les Clippers (j'aime pas Deandre Jordan et compagnie, et tellement déçu par Doc Rivers, mais il y a un vrai niveau, surtout s'ils mettent de l'intensité physique), les Spurs en perte de vitesse (la mène devient un problème avec un TP vieillissant et pas remplacé) mais avec un talent certain en front court (Kawi, Aldridge, Gasol, mais ce dernier va-t-il accepter de faire la sale besogne en pivot tandis qu'Aldridge prend les tickets shoots en attaque? Pop a intérêt de gérer tout ça d'une main de maître), puis les Rockets , d'accord avec toi aussi, avec l'une des plus grosses armadas offensives de la ligue sous la houlette du spécialiste du run&gun Mike D'Antoni qui est le coach rêvé pour cette équipe. Après je vois les Blazers et le Jazz (pari risqué mais coup de coeur pour une équipe qui s'est reconstruite de manière intelligente). Le Thunder sera dans les huit je pense, malgré le départ de Durant. Les Mavs (même si Carlisle tire toujours le meilleur de son effectif) et les Grizz, habitués des playoffs, vont avoir du mal. J'attends donc une surprise et une belle lutte pour les deux derniers spots.

A l’Est
Les Cavs n'ont jamais su utiliser Mozgov qui est un super pivot. Je n'aime pas trop Tristan Thompson qui a tendance à s'écarter quoi qu'il en dise. Ils vont se faire enfoncer à l'intérieur avec des bestiaux du genre Drummond, Jordan, Cousins, Embiid aussi... Mais ils ont tellement d'armes offensives (James, Kyrie, Love, JR Smith) qu'ils vont terminer à la même position que l'année dernière avec à mon avis à peu près le même bilan. Derrière je vois dans le désordre les Pistons et les Celtics(manque de shooteurs dans ces deux équipes, mais de très bons coaches, R. Jackson est blessé mais Ish Smith est un très bon petit meneur qui peut faire le job en attendant), les Raptors (avec un Valanciunas qui devra prendre plus d'importance, et le backcourt qui devra se montrer à la hauteur en playoffs), les Hawks (j'espère le grand retour de D12) et les Knicks (ils vont déjouer les pronostics à mon avis, Hornacek est un coach intelligent et le recrutement n'est pas si mauvais, les problèmes étant le banc et la fragilité physique de certains joueurs). Je ne sais pas qui mettre pour le dernier spot, les Wizards sont tellement décevants. Pourquoi pas les Hornets ou le Magic (pour les français...).

Voilà, on est assez proches finalement. On fera les comptes en avril ;)
 
Sale soirée pour les Warriors. Tandis que Cleveland fétait son titre de belle manière, ils prenaient une pilule à domicile.
Au moins, ça a le mérite de remettre tout de suite les idées en place. Il va falloir défendre, il va falloir que tous les joueurs apportent quelque chose (ne pas tout attendre du quatuor). Le banc des Spurs a laminé celui des Warriors.
Malgré tout, ce n'est que le 1er match d'une longue saison.

Grosse Perf de Lillard.
Ca va être l'année des meneurs : Irving, Westbrook, Lillard et Curry.

J'avais misé une petite pièce sur la victoire des cavs par 10 points et plus. Une bonne saison démarre :whistle:
 
kob27g":vas6b8af a dit:
Sale soirée pour les Warriors. Tandis que Cleveland fétait son titre de belle manière, ils prenaient une pilule à domicile.
Pas mal de pts à l'intérieur, leur front court a été exceptionnel. La formule va devoir se rôder à GS. Curry un peu trop cool. Il perd des ballons, ne passe pas quand c'est ouvert côté opposé, et se fait violemment bâcher.

kob27g":vas6b8af a dit:
Grosse Perf de Lillard.
Très en réussite hier, certains soir ce sera moins le cas, et j'ai peur qu'il cannibalise le jeu. J'ai les mêmes craintes avec Westbrook.

kob27g":vas6b8af a dit:
J'avais misé une petite pièce sur la victoire des cavs par 10 points et plus. Une bonne saison démarre :whistle:
Bien joué. Pauvres Knicks. Je me demande si tu n'as pas raison de ne pas y croire du tout.
Sinon on n'a pas parlé des Bucks à l'Est. Il y a quelques phénomènes dans cette équipe drivée par Kidd que je vais suivre.
 
Pour les Knicks, c'est une somme d'individualités. La plupart ont déjà leurs meilleures années derrière eux mais ont toujours l'égo de la grande époque (Melo, Rose). Je ne pense pas non plus que Noah reviendra à son meilleur niveau.
A la place de Phil, j'investirais dans une équipe médicale performante.

Les Bucks, je n'y crois pas non plus. Avant la blessure de Middleton, il y avait peut-être un coup à jouer. Mais maintenant l'aile est dépeuplée. Le duo Giannis / Parker a de la gueule mais c'est insuffisant pour accrocher les play-offs dans une conférence Est très homogène.
 
La NBA et beIN SPORTS étendent leur partenariat qui comprendra désormais le nouveau site officiel de la NBA en France : NBA.COM/FRANCE
http://www.beinsports.com/france/nba/ne ... ari/359813
Exit lequipe.fr, ça n'aura pas duré bien longtemps. <br /:><:br /> — Le 27 Oct 2016, 15:48, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br />
Strasbourg vient de confirmer le remplacement d'Henrik Dettmann par Vincent Collet.

Voilà un mec complétement accroc ! Incapable de prendre une petite période de repos. En plus, ce sera sans son fidèle adjoint Tavano, qui vient de reprendre l'équipe de Tours en N2.
 
Merci bcp pour l'info. Je n'ai pas la télé en ce moment, du coup je suis allé sur le site de bein où j'ai pu récupérer le nba extra du jour http://www.beinsports.com/france/nba/vi ... tie/360313
Pas fan de Mary PAtrux qui cherche toujours ses mots. Elle qualifie la perf de Myles Turner hier de "correcte"... :facepalm:
Si j'étais Collet je ferais mariner le président qui l'a viré en fin de saison dernière.
Des news sur l'avenir du duo R1/Thomas : https://www.youtube.com/watch?v=1YqMWakrqVQ
https://www.youtube.com/channel/UCVVngT ... FBUTdW5G5w
 
La première vidéo est sortie.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=Rg95eJs3kHs[/youtube]

Joli casting. C'est le total opposé du nouveau hoopcast : c'est un sacré bordel.
Ils ont beaucoup d'ambitions : 2 vidéos/semaine + un petit débrief' quotidien. A voir s'ils tiennent le rythme. Ce soir, ils font un live match Jazz - Clippers sur leur snapchat.

2 vidéos/semaines pour First Team, 1 vidéo/semaine + 1 after pour Hoopcast, des apéros et free flow pour Trash Talk, basket time 1 fois/semaine sur RMC. Ca fait une bonne dose de basket même sans avoir un abo BeIn.

Cette saison encore, tu peux mater les matchs en streaming sur Unibet gratos. C'est sympa.
 
Gladone est très bien. Elle aura moins de boulot pour calmer les ardeurs des débatteurs quand ils ne seront plus que deux... Merci pour le tuyau unibet, je n'ai pas la télé en ce moment et j'hésitais à prendre le league pass... En même temps ma box est foutue et en attendant je suis sur un wifi pourri... :mur:

Ci-dessous un article récent du Monde sur les positions pro-minorités en NBA.

La NBA joue en défense des minorités
Après des décennies de neutralité politique, la ligue nord-américaine de basket, qui reprend mardi, a adopté des positions fortes contre les discriminations et soutient le combat de ses stars afro-américaines contre les violences policières.
LE MONDE SPORT ET FORME | 21.10.2016 à 06h42 • Mis à jour le 25.10.2016 à | Par Clément Guillou

Toute l’année, le monumental Wynn Las Vegas (Nevada) accueille dans un décor bling-bling les joueurs de poker et les couples rêvant d’un mariage à la hauteur de leur compte en banque. Mais il y a trois mois, ce sont les dirigeants de la NBA qui ont loué le centre de convention de l’immense casino.
Au menu de la réunion : la question du maintien ou non à Charlotte, en Caroline du Nord, du All-Star Game 2017, la vitrine de la NBA, après l’adoption par cet Etat de la loi dite « HB2 ». Le texte supprime notamment des garanties antidiscriminatoires pour les personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT) et oblige ces dernières à utiliser, dans les bâtiments publics, les toilettes du sexe indiqué sur leur acte de naissance.
Le All-Star Game déménage
Le « board of governors » de la NBA est conscient de la sensibilité du débat : qu’ils déménagent le All-Star Game, et ils franchiront une ligne que la NBA n’a jamais fait que frôler, en s’immisçant dans un débat sociétal et hautement politique ; qu’ils le maintiennent à Charlotte, et ils se verront reprocher d’avoir les affaires de la ligue pour unique boussole.
Un homme va convaincre l’assemblée, qui penche déjà largement en faveur du déménagement, en quelques minutes. Rick Welts, président de la franchise californienne des Golden State Warriors, favoris de la saison qui s’ouvre.
Il commence ainsi, selon la scène racontée à l’époque par USA Today : « Pour ceux qui l’ignorent… » Et, sans émotion aucune, il raconte ses quarante-sept ans dans l’industrie américaine du basket : ramasseur de balles, attaché de presse, directeur marketing de la NBA, directeur exécutif de deux franchises. Il rappelle aussi son coming out, en 2011, à la « une » du New York Times. Le premier pour un dirigeant d’équipe. Rick Welts explique que si le All-Star Game était maintenu à Charlotte, il préférerait ne pas y assister. Et que les employés LGBT qu’il a rencontrés dans les différentes franchises feraient de même.
Une décision qui fera date
Le discours achève de convaincre les quelque soixante-dix personnes présentes, des huiles de la ligue, des dirigeants et des propriétaires de franchises. Dans la foulée, le commissaire général de la NBA, Adam Silver, de son air sévère de maître d’école, fines montures posées sur ses oreilles éléphantesques, annonce de fait le retrait du All-Star Game.
Cette décision, qui entraîne une perte estimée à 100 millions de dollars (91,5 millions d’euros) pour la région, est un coup porté aux Charlotte Hornets du commandeur Michael Jordan. Une occasion manquée, aussi, pour le double MVP et meneur des Golden State Warriors, Stephen Curry, de jouer le match des étoiles dans sa ville natale.
« Ils ont géré cette affaire à la perfection, salue Hudson Taylor, fondateur de l’association Athlete Ally, qui lutte en faveur des droits LGBT dans les vestiaires de sport. L’idéal aurait été qu’ils obtiennent la suppression du texte ou sa modification. Ils ont travaillé dur pour cela. Quand il est devenu évident qu’ils n’y arriveraient pas, ils ont choisi l’autre option, et pris une décision qui fera date. »
100 000 dollars d’amende pour une insulte
L’inverse aurait été surprenant. Au quotidien, la NBA travaille avec plusieurs associations luttant contre l’homophobie. En France, la vision de Frédéric Thiriez, ex-président de la Ligue de football professionnel, sur un char siglé « LFP » en pleine Marche des fiertés, aurait suscité un certain étonnement. Mais personne n’a été vraiment surpris de voir Adam Silver défiler en juin 2016 lors de la Gay Pride new-yorkaise, vêtu d’un tee-shirt arc-en-ciel rendant hommage aux victimes de l’attentat homophobe dans une discothèque d’Orlando (Floride).
« La NBA a toujours été à l’avant-garde et progressiste, en partie en raison de son affiliation à la [ligue féminine] WNBA, ce qui rend ses dirigeants très concernés par les questions d’égalité », souligne Hudson Taylor. Pour Rick Welts, interrogé en 2011, la NBA est moins réactionnaire que les autres ligues majeures car « son succès est relativement récent (…). Je pense qu’elle est plus en phase avec la société que d’autres sports historiquement populaires. »
La NBA fut la première à introduire des sanctions contre les insultes homophobes. L’emblématique joueur des Los Angeles Lakers, Kobe Bryant – aujourd’hui retiré des parquets –, fut le premier, en 2011, à écoper d’une amende de 100 000 dollars et d’un communiqué sentencieux du commissaire général, après que l’Amérique eut pu lire sur ses lèvres un « fuckin’ faggot » (« putain de pédé ») adressé à l’arbitre.
L’homosexualité perçue comme une faiblesse
Mais, l’homophobie n’a pas disparu. Jason Collins, premier joueur d’une ligue majeure à faire son coming out en 2013 et aujourd’hui retraité, reste trois ans plus tard une exception. Vedette du basket féminin, la quadruple championne olympique Diana Taurasi – elle joue dans la WNBA pour les Phoenix Mercury – assure que le sujet reste particulièrement tabou chez les hommes et « les fait fuir du vestiaire comme un virus ».
« J’ai l’impression que beaucoup de joueurs voient l’homosexualité comme une faiblesse et regardent ça avec dédain, c’est dans leur éducation », déplorait Taurasi pendant les Jeux olympiques de Rio, disant ne pas s’attendre à de nouvelles « sorties du placard » avant un certain temps en NBA.
La crainte d’être mis de côté pour ses opinions sexuelles est particulièrement prégnante dans un système qui peut vous envoyer d’un jour à l’autre dans un nouveau vestiaire, explique Hudson Taylor.
De fait, si la ligue n’a pas tremblé, les joueurs NBA ont dans l’ensemble marqué leur étonnement devant la décision de ne pas jouer le All-Star Game à Charlotte. Et, le cas échéant, ils n’auraient probablement pas mené d’action collective pour s’opposer au maintien de l’événement.
« Message fort, courageux et déterminé »
C’est pourtant ce que les joueurs étaient prêts à faire deux ans plus tôt, dans une autre affaire ayant mis à l’épreuve l’hermétisme de la NBA aux questions de société. En avril 2014, la diffusion de propos racistes tenus – en privé – par le propriétaire des Los Angeles Clippers, Donald Sterling, a fait naître un vent de colère dans toutes les franchises. Les réseaux sociaux ont alors bouillonné de réactions ulcérées des joueurs, présents et passés, et le président Barack Obama, en voyage officiel en Malaisie, a appellé Adam Silver à agir. La NBA, elle, est restée muette de longues heures.
A ce stade, la réaction de l’emblématique LeBron James fut décisive : « Il n’y a pas de place pour Donald Sterling dans notre ligue. » Adam Silver devait rapidement annoncer la suspension de celui qui était alors le plus ancien propriétaire de franchise – trente-trois saisons – et la mise en vente de sa licence. Les associations de défense des droits civiques saluèrent un « message fort, courageux et déterminé ».
Cinq mois plus tard, le propriétaire des Atlanta Hawks subissait le même sort pour avoir jugé, dans un courriel interne, que ses tribunes manquaient de spectateurs blancs et donc, selon lui, de riches consommateurs. La raison de cette sévérité ? Charles Barkley, star des années 1990 et commentateur le plus influent de la télévision américaine, le dit sans fard : « Nous sommes une ligue de Noirs. »
Trois basketteurs de NBA sur quatre sont afro-américains
Or, une ligue sportive n’a jamais agi sur une question sociétale que lorsque ses participants l’ont forcée à le faire, explique Joseph Cooper, sociologue à l’université du Connecticut et spécialiste des questions raciales et sociétales dans le sport.
« Historiquement, les ligues et les dirigeants aiment faire comme s’ils vivaient dans une bulle et maintenir le statu quo. (…) Ces réactions [sur Donald Sterling et la loi HB2 en Caroline du Nord] étaient courageuses, mais j’aimerais voir la NBA plus proactive et montrer qu’elle est consciente que la société dans laquelle elle s’inscrit est traversée par des lignes de fracture sexuelles, raciales et religieuses. Dans ce contexte, ne pas prendre position face à des injustices si criantes, c’est presque politique. »
Soixante-six ans après la première entrée en jeu d’un joueur de couleur, Earl Lloyd, trois basketteurs de NBA sur quatre sont afro-américains. Une clé de lecture incontournable au moment d’analyser la récente politisation de la NBA, concomitante du mouvement Black Lives Matter (« Les vies noires comptent ») contre les violences policières.
Si le joueur de football américain Colin Kaepernick en est devenu la figure sportive, en décidant de poser son genou à terre pendant l’hymne américain, les basketteurs ont, dès 2012, collectivement exprimé leur colère après la mort, en Floride, d’un adolescent de 17 ans, Trayvon Martin. Par un communiqué rarissime, le syndicat des joueurs demandait l’arrestation du responsable, George Zimmerman, coordinateur de la surveillance du quartier où se trouvait le jeune homme au moment de sa mort, et la démission du chef de la police locale.
La tiédeur politique de Michael Jordan
De nouvelles manifestations ont suivi depuis, de nombreux joueurs bravant le code vestimentaire imposé par la NBA pour porter à l’entraînement des tee-shirts « I can’t breathe » – les derniers mots prononcés par Eric Garner, père de famille mort durant son arrestation brutale en 2014.
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En juillet, quatre figures de la ligue demandaient à ouvrir la cérémonie de récompense du sport américain, sur ESPN, par une longue adresse aux téléspectateurs et aux athlètes. Ouverte par Carmelo Anthony – « La ségrégation raciale n’est définitivement pas nouvelle. Mais l’urgence du changement n’a jamais été si grande » – et conclue par LeBron James – « Retournons là d’où nous venons, donnons du temps, de l’argent, aidons les quartiers à se reconstruire, à se renforcer, à changer. Nous devons tous faire plus » –, les deux joueurs les plus actifs dans ce nouveau combat pour les droits civiques.
Partisan de la candidate démocrate à la présidence Hillary Clinton, LeBron James s’est découvert une conscience politique à mesure qu’il s’installait comme la figure de la NBA, et que son influence grandissait dans le vestiaire de ses équipes. Une attitude qui tranche avec l’apolitisme revendiqué de Michael Jordan, à qui fut attribuée cette phrase apocryphe, alors qu’il refusait de prendre parti dans sa ville d’origine contre un candidat républicain taxé de racisme : « Les républicains aussi achètent des baskets. »
Le communiqué publié cet été par l’ancienne star des Chicago Bulls sur cette question de société a ainsi été traité dans les médias américains comme un bouleversement. Mais le choix des mots, comme celui de verser 1 million de dollars (900 000 euros) à une association émanant de la police et à une association de défense des droits civiques, était aussi tiède politiquement que l’a été « MJ » durant sa carrière.
« Mégaphone exceptionnel »
S’il l’avait voulu, Michael Jordan aurait sans doute été le premier basketteur en mesure de porter un message politique à l’échelle du pays et au-delà. « Il a choisi le commerce plutôt que sa conscience », selon les mots de Kareem Abdul-Jabbar, première star du basket à se battre pour les droits civiques, il y a un demi-siècle.
Pendant les émeutes raciales de Los Angeles, en 1992, l’icône était restée de glace, comme toute sa génération – un silence qui a duré jusqu’à Kobe Bryant. A l’ère des réseaux sociaux et de l’explosion de la popularité de la NBA, les porte-voix sont plus nombreux et ont saisi l’occasion d’inscrire la question des violences policières dans le débat public. Et peu importent les réprimandes éventuelles de leurs sponsors ou de leurs dirigeants – qui ne viennent jamais.
« Ces sportifs ont une plate-forme différente de celle dont nous disposions à la fin des années 1960, puisqu’ils peuvent parler, à la télévision nationale, de la violence et des meurtres d’hommes, de femmes et d’enfants noirs dans ce pays, observe Harry Edwards, sociologue du sport et militant interrogé par Associated Press. Ils ont un pouvoir dont nous n’osions rêver dans les années 1960 (…). Les athlètes disposent d’un mégaphone exceptionnel. Ils ont le devoir de s’exprimer, en particulier sur la question afro-américaine. »
« Racisme institutionnel »
Reste à savoir si cette explosion de hashtags et de messages forts sera suivie d’actions tangibles et si leurs effets tiendront sur la durée, comme les combats, dans les années 1960, de Mohamed Ali ou de Abdul-Jabbar.
Signe de l’état d’esprit constructif du commissaire Adam Silver, la NBA et le syndicat des joueurs travaillent à des initiatives communes pour rétablir le dialogue dans les quartiers grâce au basket et pour offrir des opportunités « à des jeunes de couleur ».
C’est là une urgence pour la NBA dans son ensemble. Même si une étude annuelle la met systématiquement au premier rang des ligues professionnelles sur l’embauche des femmes et des personnes de couleur, les franchises brillent par l’absence de décisionnaires d’origine afro-américaines. Michael Jordan est le seul Noir propriétaire d’équipe, la proportion de dirigeants de franchise noirs dépasse à peine les 10 %, et le nombre d’entraîneurs afro-américains – huit sur trente – est au plus bas depuis le début du siècle.
« Cela reflète un certain racisme institutionnel, et c’est hautement problématique pour la NBA, estime le sociologue Joseph Cooper. Le message envoyé, c’est qu’on apprécie la valeur athlétique des Noirs mais qu’on ne les estime pas suffisamment capables intellectuellement pour diriger. » Mais, pour les nouveaux porte-parole politiques du basket américain, mener ce combat pourrait conduire à importer sur les parquets la fracture raciale qu’elle combat en dehors. Un fléau dont la NBA a, jusqu’ici, été préservée.
 
La stat qui tue.
Avec Mills : +49.9 Net Rating Top 5 NBA
Avec Parker : -31 Net Rating Worst 5 NBA

Ca y est, Gobert a ses 100 millions, tout comme Adams.

Charlotte continue de sortir le pognon. Après le contrat mirobolant de Batum, celui de Zeller parait presque une bonne affaire...

Vu les contrats actuels, Adam Silver va pouvoir augmenter le tarif des amendes. Enfin, il va peut-être se caler sur le futur contrat de Cousins.
 
On en est arrivé là "grâce" aux droits télé et à la redistribution égalitaire des profits excédentaires entre franchises. Ca fait quand même beaucoup. C'est beaucoup trop. Relativement et dans l'absolu.
25 millions par an pour des joueurs qui mettent un lancer sur deux... Il va pouvoir s'acheter un palace en pays mormon. Il a quand même pas mal de progrès à faire surtout sur sa palette offensive. On ne peut pas lui en vouloir individuellement. Il a dû bosser et il a saisi sa chance dans un moment où il y a un manque cruel de grands dominants.

La stat comparée sur Mills et TP tu l'a eue où? Normalement l'évaluation +/- représente le nombre de points marqués moins le nombre de points de l'adversaire quand le joueur en question est présent sur le parquet. Or San Antonio s'est baladé à chacun de ses matchs...
 
Après il est logique que les joueurs bénéficient de la retombé des droits TV. Un truc me chagrine quand même. Jusqu'à présent certaines équipes d'Euroleague pouvait rivaliser niveau salaire, ce qui permet à certains joueurs de rester en Europe : De Colo, Bargnani, Rudy Fernandez...
Mais maintenant, n'importe quel joueur capable de marquer 5 pts à 25% gagnera plus que les mégas stars jouant en Europe.

Voici le lien pour Mills/Parker
http://reverse.basketsession.com/actu/p ... rs-344703/ <br /:><:br /> — Le 02 Nov 2016, 16:40, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Ca arrive aussi aux plus grands !
[dailymotion]x509i7m[/dailymotion]
 
Oui je n'avais pas pensé à ce nouveau déséquilibre entre USA et Europe. Ils vont tous vouloir s'expatrier et les franchises NBA sont de plus en plus ouvertes sur l'Europe. A une époque il était question de créer quelques franchises NBA en Europe...

LBJ n'a jamais été très bon aux lancers. Par contre, je connais bien les archives de his Airness et je ne crois pas qu'il ait jamais fait un airball au lf. Par contre il shootait parfois les yeux fermés pour chambrer les outrecuidants. Il y a Dieu et le commun des mortels!
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=9ZgrB9_N_-4[/youtube]

J'ai regardé le dernier Hoopcast qui n'est pas mal du tout, JLB moins propret et robotique.

J'imagine que tu connais Basket-Buzzer sur la pro A (Stephen Brun bcp moins extraverti...). C'est pas mal du tout.

[dailymotion]https://www.dailymotion.com/video/x50gmn8_basket-buzzer-6-avec-antoine-eito_sport[/dailymotion]


Je ne commente pas les résultats des Warriors :'(
 
Merci pour le lien de buzzer beater. Je ne connaissais pas et vais mater ça pendant le weekend.

J'ai regardé le back to back des Warriors et il y a encore beaucoup de boulot. J'ai trouvé que le résultat contre OKC était un peu en trompe l'oeil et ça s'est confirmé cette nuit.
L'arrivée de Durant accentue le fait que cette équipe vit et meurt avec les 3 points. 3 purs shooteurs, ça fait trop. L'équipe est déséquilibrée. OKC a pilonné la raquette lors du 1er QT avant de s’effondrer physique car lendemain du match contre les Clippers !!

Même topo contre les Lakers, festival de alley hoop en pick & roll. Un nombre incalculable de rebonds offensifs. Zaza et West sont des combattants mais sont bien trop légers surtout face à des petits jeunes très athlétiques.
Walton avait bien préparé son match.

Et vu que cette nuit, l'adresse n'avait pas fait le déplacement jusqu'à Los Angeles : carnage.
Les Warriors me semblent trop arrogants, ne cherchant pas des alternatives si l'adresse n'est pas là. Les rares moments où ils ont fait de bonnes série face aux Lakers, c'était sur jeu rapide après interceptions ou rebond propre et vite relancé.
 
Ca y est le 1er numéro de First Team est sorti.
Ca reste dans le ton du Hoopcast. J'aime bien le format 35-40min, je trouvais que le hoopcast était parfois un peu trop long.
Vanessa Gladone manque un peu d'aisance mais elle devrait s'améliorer au fur et à mesure des épisodes.

J'ai maté Buzzer Beater et j'ai moyennement accroché. J'aime bien Bergeaud et Brun mais finalement les spécialistes interviennent peu. Eito est un bon client comme invité et on l'a peu vu.
Voir les résumés des matchs de PRO A ne m’intéresse pas, ils sont déjà dispos sur le site de la LNB. La rubrique où Eito se filme pendant une journée est assez ridicule, et je ne parle pas de la pseudo rubrique humour qui est pathétique...
Par contre, j'ai vraiment aimé le portrait de Choulet.

Nouveau record pour Curry, mais c'est encore en trompe l'oeil pour GS.
J'ai maté en partie et en doublon GS et les Clippers ce matin. Il y a une nette différence. Les Clippers alternent le jeu intérieur/extérieur, l'équipe est équilibrée et collective et ont détruits les pauvres Pistons.
On pouvait attendre la même chose pour GS contre des Pelicans assez pathétiques. Mais comme d'hab, un feu d'artifice de shoots à 3 pts. Presque pas de fautes provoquées (seulement 12 lancers tentés). 92 pts pour le trio Durant/Curry/Thompson mais galère pour gagner.
 
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