De l'incompatibilité du veganisme militant et de l'anti-spécisme

j'ai plus l'impression que vous faites le jugement des vegans anti-specistes militant, au moin y a t'il des gens parmis vous anti-specistes? ou vegans? militant? (bon pour le militant quand meme un peu :p )

bien evidemment vegan ne veut pas dire anti-speciste...
 
Kahte":2klncp52 a dit:
- vous êtes végétalien(ne)
- vous évitez tous les produits d'origine animal (et que vous êtes donc renseigné sur les produits que vous avez ou que vous achetez)

Alors vous êtes végan(e).

C'est d'ailleurs la même chose pour un végéta*ien : soit on l'est, soit on l'est pas.
Quelqu'un qui mangerai aucun produit animal ou issus des animaux sauf un oeuf par mois n'est tout simplement pas végétalien par exemple.
Quelqu'un qui ne mange aucun animal sauf un plat de moule-fritte une fois l'an n'est pas végétarien.
Sauf que par rapport à la question de Cépafo, personne ne peut être totalement vegan, donc il n'existe pas de vegan. Puisque dés que l'on respire on tue du vivant (je parle même pas des milliards de bactéries, de lombric, de bestioles vivants sur la planète)

En gros dans cette option, on peut être végétarien, végétalien mais jamais vegan.
As tu lu et compris la définition du veganisme ?? :rolleyes:

Je répète encore :

- vous êtes végétalien(ne) : réponse : oui ou non.
- vous évitez tous les produits d'origine animal (et que vous êtes donc renseigné sur les produits que vous avez ou que vous achetez) : réponse : oui ou non.

Si les 2 réponses sont oui et oui alors vous êtes végan(e).
Si une ou les 2 réponses sont non alors vous n'êtes pas végan(e).


En aucun cas le fait de tuer accidentellement des animaux n'entre dans la définition du mot vegan.
Un vegan peut très bien tuer 100 animaux par jour en prenant sa voiture par exemple.
 
barbux":2lixv17u a dit:
Sinon comme Brunito j'ai tendance à faire passer les problèmes humains avant la cause animal, pour deux raisons principales. Premièrement, par affinité, je me trouve plus proche des hommes que des autres animaux et deuxièment je crois que tant que les hommes n'arriveront pas à cohabiter pacifiquement entre eux, j'ai peu d'espoir pour le sort des animaux. Alors je pense qu'il faut d'abord (en terme de priorité, pas de temps) s'occuper des hommes et ensuite des animaux (dans le même temps, mais avec l'accent sur le problème humain).
Occupons nous d'abord des hommes dont la population mondiale est en augmentation croissante tandis que disparaissent chaque jour des espèces indispensables à l'éco système dont nous faisons nous mêmes partie, c'est juste scier la branche sur laquelle nous sommes assis.....le vivant est un ensemble, n'attendons pas trop le point de non retour, il sera peut être trop tard pour s'interroger alors sur le devenir de nos frères les animaux....et sur le nôtre !
La terre mère ne nous appartient pas, mais il est bien dans la nature de l'être humain de prendre sans rien rendre, il est dans sa nature de coloniser toujours plus au détriment de ses semblables et des espèces avec lesquelles nous devrions partager !
C'est trop difficile çà ?
 
Hervé, tout est lier, le social et l'écologie ne peuvent pas être traités séparément. S'occuper des hommes c'est aussi s'occuper d'écologie, et réciproquement. On ne peut pas faire l'un sans l'autre. Je parlais de sensibilité à la souffrance induite directement par l'homme aux animaux et aux hommes parce qu'à la lecture du forum, il semble que le veganisme ne s'occupe QUE de la souffrance directe envers les animaux, sans s'occuper des dommages collatéraux (voir le sujet sur Nestlé par exemple) et je crois que tant que l'on aura pas assimilé la souffrance que l'on fait subir à notre propre espèce, il est utopique d'espérer un changement de mentalité en ce qui concerne les animaux. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas s'en occuper (je ne serais pas vg si je pensais ça).
 
Jcette":5f73dhdi a dit:
Kahte":5f73dhdi a dit:
- vous êtes végétalien(ne)
- vous évitez tous les produits d'origine animal (et que vous êtes donc renseigné sur les produits que vous avez ou que vous achetez)

Alors vous êtes végan(e).

C'est d'ailleurs la même chose pour un végéta*ien : soit on l'est, soit on l'est pas.
Quelqu'un qui mangerai aucun produit animal ou issus des animaux sauf un oeuf par mois n'est tout simplement pas végétalien par exemple.
Quelqu'un qui ne mange aucun animal sauf un plat de moule-fritte une fois l'an n'est pas végétarien.
Sauf que par rapport à la question de Cépafo, personne ne peut être totalement vegan, donc il n'existe pas de vegan. Puisque dés que l'on respire on tue du vivant (je parle même pas des milliards de bactéries, de lombric, de bestioles vivants sur la planète)

En gros dans cette option, on peut être végétarien, végétalien mais jamais vegan.
As tu lu et compris la définition du veganisme ?? :rolleyes:

Je répète encore :

- vous êtes végétalien(ne) : réponse : oui ou non.
- vous évitez tous les produits d'origine animal (et que vous êtes donc renseigné sur les produits que vous avez ou que vous achetez) : réponse : oui ou non.

Si les 2 réponses sont oui et oui alors vous êtes végan(e).
Si une ou les 2 réponses sont non alors vous n'êtes pas végan(e).


En aucun cas le fait de tuer accidentellement des animaux n'entre dans la définition du mot vegan.
Un vegan peut très bien tuer 100 animaux par jour en prenant sa voiture par exemple.
Si le but d'un vegan c'est de coller à une définition de wikipedia, alors oui, on peut être ce type de vegan à 100%. Mais ça n'a aucun sens à mon avis et ce n'est pas le sens que les vegans affichent. Un vegan est plus exigeant envers lui-même et envers les autres, c'est pourquoi je me permets d'être plus exigeant vis-à-vis de lui. A fortiori pour un militant qui projette son idéal sur la société. Par conséquent, si l'idéal affiché ne peut être atteint par la personne elle-même alors, comment justifier des actions chocs condamnant ceux qui seraient moins loin de cet idéal inatteignable ?

Et nier les morts engendrées accidentellement par un vegan dans son action militante est pour moi choquant par rapport aux slogans affichés, d'où mon interrogation de départ. C'est comme de se dire écolo et de prendre l'avion pour faire une action anti-pollution par exemple... Si le militant perds la vue d'ensemble de ce pourquoi il milite alors, cela entraine souvent une contre-production, le remède pire ou pas mieux que le mal. Et c'est ce que je voulais soulever ici.

Par ailleurs, les réponses binaires (de type oui/non et pas autre chose) sont rarement applicables en ce qui concerne le vivant, et en ce qui concerne la philosophie encore moins. Les arguments d'autorité sont souvent discutables... et souvent utilisés par les militants pour n'importe quelle cause d'ailleurs.
 
je crois que tu confonds "vegan" et "jaïn"
personnellement un vegan qui se contente d'être vegan dans son coin en se disant que lui est irréprochable est complètement improductif.
L'idéal d'un vegan est qu'on arrête l'exploitation animale c'est à dire le fait d'élever des êtres vivants sensibles dans le but de se nourrir, se distraire, etc ... pas de rendre le monde immortel.
Personnellement quand il pleut je mets toujours à l'abri les escargots et les vers de terre que je vois sur le trottoir parce que savoir qu'ils pourraient être écrasés me fait de la peine, mais ce n'est absolument pas une démarche "vegan" c'est une question de sensibilité voire de sensiblerie si j'en crois les regards moqueurs. Alors qu'un vegan qui cherche à informer le public et à faire changer les choses est bien supérieur à tous les sauveurs d'escargots même s'il a peut-être collé son affiche sur un moucheron qui passait par là.

Pour ce qui est du misanthropisme évoqué un peu plus haut, il ne faut pas prendre les mots au pied de la lettre, personnellement si on m'écoute je suis particulièrement misanthrope, le genre à dire que les Hommes sont tous des cons et à me marrer comme une baleine quand un avion s'écrase avec pleins d'humains dedans (juste un exemple), mais en fait si je n'aime pas les "Hommes" c'est parce qu'on est à la base de ce qui fait qu'actuellement la planète est en train de mourir, quand des êtres humains souffrent quelque part dans le monde c'est quasiment toujours du fait d'autres être humains. Mais si je mange bio au maximum c'est non seulement pour la planète mais aussi pour les travailleurs exposés aux pesticides, je boycotte tous ce qui provient des grosses firmes mafieuses qui pourrissent la vie des petits producteurs, depuis que je sais que coca cola vole son eau en Inde je les boycotte, etc...
Bon en bref, je suis toujours du côté des victimes quelque soit leur espèce et si je clame que je hais les humains c'est parce qu'ils sont parfois victimes mais toujours bourreaux, mais quand ils sont victimes j'essaie d'agir à mon petit niveau pour les aider sans les faire passer avant ou après les autres animaux.
 
Ça a trois an et demi, mais je réponds quand même :
Un vegan militant milite pour modifier la société humaine afin qu'elle inclue l'éthique animale et l'antispécisme dans ses fondements.

Une société humaine qui intégre l'antispécisme et l'éthique animale dans ses fondements sera capable de se pencher sérieusement sur le problème, et faire de son mieux pour prendre en compte tous les individus sensibles, y compris les tout petits, pour éviter la souffrance autant que possible, quand c'est possible, partout où elle se trouve. (Les antispécistes théoriciens se posent également des questions sur des moyens à mettre en oeuvre pour réduire la souffrance infligée par l'activité humaine aux insectes. En tout cas, j'ai lu des textes là-dessus. Stériliser des insectes qui propagent le paludisme, par exemple, est plus éthique que de les exterminer.)

Actuellement, la société humaine est incapable d'intégrer de tels concepts, et donc de se pencher sur ces problèmes, puisque toute son activité repose sur l'exploitation animale, le massacre de masse. Avec des tels fondements, les problèmes d'éthique animale sont impossibles à prendre au sérieux. A fortiori quand il s'agit d'insectes.

De plus, le problème des tous petits animaux est tellement vaste qu'il est à peu près impossible à l'échelle d'un individu humain de calculer exactement lesquelles de nos activités causent le plus de souffrances/morts sur les tout petits animaux quasiment invisibles (dont on n'arrive même pas évaluer l'espérance de vie moyenne de nos victimes, ni même leur capacité à ressentir la souffrance). On s'attaque déjà aux problèmes visibles dont on connait les tenants et les aboutissants, plutôt que de perdre mille ans en inaction sur des problèmes qu'on est incapables de résoudre (en tant qu'individu).
 
(Ça n'empêche pas de se poser la question des insectes quand on le peut :
Tous les étés/automnes depuis 2 ou 3 ans, j'ai une invasion de mouches dans mon appartement (des dizaines, ou des centaines si je tarde à m'en occuper). Donc en été/automne, régulièrement, le week end, je passe une heure ou deux à virer la majorité par la fenêtre ou la porte, à coups de balais et vapeurs de vinaigre, pour en épargner un maximum -mais il y a toujours quelques ratés-. Et mes voisins me prennent probablement pour un taré.)
 
Pers0nne":1bdtdo6c a dit:
(Ça n'empêche pas de se poser la question des insectes quand on le peut :
Tous les étés/automnes depuis 2 ou 3 ans, j'ai une invasion de mouches dans mon appartement (des dizaines, ou des centaines si je tarde à m'en occuper). Donc en été/automne, régulièrement, le week end, je passe une heure ou deux à virer la majorité par la fenêtre ou la porte, à coups de balais et vapeurs de vinaigre, pour en épargner un maximum -mais il y a toujours quelques ratés-. Et mes voisins me prennent probablement pour un taré.)

T'es évidemment loin d'être taré. J'ai toujours trouvé abominable les rubans avec des mouches collées dessus qui pendouillent dans les cuisines à la campagne.
Pour faire fuir les mouches, je ne sais pas vraiment quelle est la meilleure solution. L'été, pour les bestioles qui virevoltent, j'attends la tombée de la nuit et j'éteins tout puis je mets une source de lumière dehors et j'attends que les bestioles (mites et autres papillons de nuit, éventuellement hannetons, moustiques à grandes pattes etc.) aillent vers la lumière, ça marche pas mal mais pour les mouches, j'en sais rien. Après, y a des HE (menthe pouliot, lavande aspic...) qui éloignent aussi mais c'est un peu aléatoire je trouve.
Elles viennent d'où tes mouches ? T'as un élevage près de chez toi ?
 
C'est aussi ce que je fais mais si je vois une mouche se faire prendre, ça me chagrine aussi.
 
Je laisse vivre les araignées tranquillement dans ma maison. Enfin, j'en laisse vivre un certain nombre, tant qu'elles ne viennent pas vadrouiller sur les tables ou n'importe où. Je les laisse vivre en haut des murs et derrière les meubles, quoi. Sinon, je les fous dehors.
Mais ça ne suffit pas. Je parle de centaines de mouches, souvenez-vous... Je suis obligé de virer des mouches, si je ne veux pas que mes araignées souffrent d'obésité, diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires, cancer et tout le bazar...

Je vis dans une ville en bord de Seine, donc c'est humide, donc il y a des mouches.
 
"Vous voulez sauver des vaches mais vous tuez des insectes en marchant", c'est un argument d'omnivore, ou de vegan qui cherche des excuses pour ne pas militer.

Ca été analysé avec finesse par David Olivier, en réponse à l'article de Jeangène-Vilmer "Qui tue le plus?".

Lire les 2 articles ici:
http://david.olivier.name/fr/en-reponse ... ue-le-plus
 
IV":3q3wthd4 a dit:
"Vous voulez sauver des vaches mais vous tuez des insectes en marchant", c'est un argument d'omnivore, ou de vegan qui cherche des excuses pour ne pas militer.
C'est clair surtout que lorsque l'on habite Montpellier par exemple, il est tout à fait possible d'aller militer à pied en balayant devant soi comme le jaïns!
 
On peut aussi militer très efficacement sans sortir de chez soi. Ce n'est pas à IV que je vais l'apprendre ;)
Si on prend le livre d'Aymeric Caron par exemple, il a je pense plus d'impact qu'un stand dans une ville de province...
Alors certes, ça n'empêche pas de faire les deux.
Mais ça ne change pas le fait que les petits animaux sont moins considérés que les gros (exploités volontairement par l'homme) dans l'acte militant vegan de manifestation, a fortiori lorsqu'on fait des kilomètres par an dans ce seul but. D'où la question très rhétorique du sujet.
Probablement que la réponse est dans le fait qu'il y a un temps pour tout, et qu'il faut d'abord supprimer la violence à l'encontre des animaux engendrée volontairement par l'humain, pour passer au stade suivant d'admettre un droit de vivre à tous les animaux.

Et pour info, je ne connais aucun vegan qui ne milite pas.
 
J'avais un peu envie de dire un truc dans le genre en fait, d'où ma question.
 
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