Oui et je l'ai trouvé sympa parce qu'il existe peu de bd, livre, etc facilement accessible à tous-tes qui traitent bien ce genre de chose, qui te mette à la place de la personne, sans jugement, sans dire "c'est bien/mal", alors oui j'ai un peu buggé sur ça, mais j'ai passé outre, puisque dans l'ensemble j'ai bien aimé.
J'arrive à comprendre un peu mieux ce que peu ressentir un-e trans, quand on lui dit "tu es..." alors qu'il se sent autre chose. Il se sent garçon pas fille, et on sent son trouble tout au long de son enfance et adolescence, comment il le vit, le regard des autres, la dureté du monde et de la famille (sa mère le voit comme une petite fille, et ne veux pas qu'il soit un garçon), etc. Je l'ai trouvé très fin là dessus.
Il est une fille aux yeux du monde extérieur, et pourtant non c'est pas ce qu'il pense être, il est un garçon.
Et puis si je devais lire uniquement des livres et bd féministes, vg* friendly, anti-racisme, anti-capitalisme, anti-fa, anti-exploitation, abolitionnistes, etc je ne lirais plus beaucoup (alors que j'adore ça), vu le nombre d'écrivain-es qui partagent TOUTES ces valeurs
. J'essaye juste d'avoir du recul ensuite sur mes lectures. Ça n’empêche pas.
Zola est un excellent témoin de son temps, pourtant ces bouquins pu le darwinisme social. Bon ben j'adore l'univers, l'écriture, le fait que ça me donne des billes pour comprendre l'époque, ensuite quand il raconte que dans une famille la branche pourri ça va se transmettre génétiquement (c'est pas les termes, mais c'est l'idée), je me fout de sa gueule.