C'est peut-être hors sujet dans ce topic précis mais j'ai pas retrouvé les autres, alors j'le laisse tomber ici, restant dans le sujet du sexisme.
Une réflexion que je viens de me faire, ça vaut ce que ça vaut, c'est brut de pomme :
On est tous d'accord pour considérer que l’appellation d'un groupe par sa "nature" au mépris de la somme des individus participe (souvent) de sa discrimination. (le noir, la femme, l'animal)
Voilà ce à quoi je pensais à l'instant :
(phrases lambdas types, clichés ordinaires inside)
-j'aime les chats
-Je suis fan des chiens
-Lui c'est un vrai ami des animaux
-Je suis horrifié par la traite des noirs
-Il faut cesser la discrimination des arabes
-Les personnes âgées sont en détresse durant l'été.
-J'ai peur des araignées
-Les requins sont dangereux
-Mes vaches sont bien traitées et heureuses
-Je suis fane des radis
...et...
-J'aime la femme
-La femme a un statut peu enviable
-Le combat de la femme
-La femme ceci cela...
Voyez ? Je n'ai jamais entendu qqun dire "j'aime le chat" dans le sens "l'espèce chat", ni pour les noirs, les arabes, les jaunes, les bleus, les chauves-souris, les artichauts, etc...
Bien sur je ne tombe pas des nues et ne découvre pas ce qu'aujourd'hui on nomme "lafâme" hein, mais ce qui m'interpelle là, c'est que j'ai l'impression que les considérations pour les individus de tout poils lentement mais surement prennent de l'importance, pour tous les peuples, les animaux, tous... SAUF LA femme. C'est cet espèce d'immobilisme ordinaire "comparé" qui me questionne... Est-ce l'imminence d'un changement ressentit qui inconsciemment fait avoir ce réflexe idiot aux plus "menacés" ?
Ou bien (voire "en plus) comme une forte recrudescence d'une vision romancée et surannée de séduction chevaleresque romanticolol bien diffusée sur les ondes mainstream...