Féminisme et masculinisme

ha ha ha, le dossier Antoinette Fouque :ROFLMAO: :ROFLMAO: :ROFLMAO:
Belle pioche :genoux:
Elle est essentialiste et ne se reconnaît pas dans le féminisme qui déconstruit les genres. Il y a aussi une question de génération qui joue. Elle n'a pas très bonne presse chez les "jeunes" (ie moins de 45 ans je dirais, à la louche) féministes même si son apport au mouvement des années 70 est incontestable et, je crois (?), incontesté. Elle a loupé un tournant quoi.
 
àma, elle veut dire que le féminisme ne peut se fonder logiquement que sur la reconnaissance de la différence des sexes = en évacuant cette différence, il n'y a plus d'hommes ni de de femmes, mais seulement des humains (2 hommes sur 2 sont des hommes) Par conséquent, il n'y a selon elle plus de féminisme possible, puisque celui-ci se définit comme mouvement de libération des femmes du patriarcat, càd de la confiscation du pouvoir par les hommes(Les féministes jettent la femme avec l'eau du féminisme)

C'est le même argument qu'utilisent les opposants à la suppression mot race de la constitution dont il avait été question il y a qq mois
 
Je ne connais pas dans le détail ses travaux, mais je crois qu'elle se présente (s'est présentée ?) comme une "amoureuse" de la femme, qu'elle considérerait plus ou moins supérieure à l'homme de nature.
Attention : c'est vraiment à vérifier. Si certain.e.s connaissent mieux que moi peut-être. ..
Par ailleurs, elle est a minima islamophobe, si ce n'est pire :(
 
Apport incontesté, oui et non... Fouque a participé à la création du MLF mais les retours tardifs de Delphy, Wittig et autres fondatrices (qui ont longtemps gardé le "linge sale dans la famille) ne sont pas brillants. Elle luttait pour un rattachement de leurs positions au "dogme" marxisme de l'époque, donc pour elle, l'exploitation du travail ménager des femmes profitait exclusivement au capitalisme, et en aucun cas aux hommes prolétaires, des trucs comme ça...
Elle a adopté des positions super essentialistes, et surtout, elle a déposé le sigle MLF pour empêcher quiconque ne partageant pas ses positions de l'utiliser.
Il y a un article de Delphy à ce sujet dans nouvelles questions féministes n°7, ainsi qu'un n° de Pro Choix qui lui est consacré. Les liens sont ici.
 
Ce truc a l'air intéressant.

Titre du docu : "pourquoi les femmes sont elles plus petites que les hommes ?"
 
Je suis en train de le regarder et à la septième minutes : "Pour grandir, nous avons besoin de calcium et de certains éléments protéiques qui ne se trouve que dans les œufs, le poissons, la viande et les produits laitiers."

:anger: :anger: :anger:
 
Oui... et de vitamine D, qui se trouve dans le soleil... mangez du soleil !!! :D
 
Usagi.Chan":3b7n4ou2 a dit:
Je suis en train de le regarder et à la septième minutes : "Pour grandir, nous avons besoin de calcium et de certains éléments protéiques qui ne se trouve que dans les œufs, le poissons, la viande et les produits laitiers."

:anger: :anger: :anger:
Et à 43:41 aussi tu as dû apprécier ! :whistle:

En revanche, les observations de Françoise Héritier sont super intéressantes ! :)

Au Burkina, on donne à boire aux bébés garçons dès qu'ils pleurent, mais on fait attendre les bébés filles (parce que "les bébés garçons risqueraient d'exploser et de prendre feu", et parce que "les filles ne connaîtront jamais la satisfaction de toute leur vie, alors autant les y habituer le plus tôt possible")
:mmm:
 
Edit : c'était un post pour signaler le documentaire dont vous êtes en train de parler :oops:

Je remets quand même ce que j'en disais :

Un sujet à la croisée du féminisme et du végétarisme, donc, parce que d'un côté c'est très intéressant de voir que la "faiblesse" physique des femmes peut avoir des origines culturelles (on les nourrit moins bien), mais de l'autre, tel que c'était présenté, l'idée implicite était que sans viande, on ne pouvait pas bien grandir. Bon, je suppose que dans les cas présentés, ce qui restait à manger, en dehors de la viande, ne constituait pas un repas équilibré… (par exemple si c'est viande + riz, manger juste du riz, c'est pas terrible).
 
Perso j'ai construit quelques petites théories de comptoir concernant la tendance à une constitution plus frêle des femmes par rapport aux hommes dans les pays occidentaux, la plus tenace pour moi étant l'habitude de laisser les garçons jouer "violemment" (sports, bagarres -même gentilles- cascades, etc), et surprotéger les filles qui ne devraient pas se salir, pas faire de bruit, rester "gentilles et sages"... Et on retrouve" un peu les même encouragements implicites à l'école et au collège (en tout cas j'en témoigne pour mon époque)

Sinon j'ai retrouvé cette simple énigme qui représente bien en quoi il est important de faire évoluer la langue française :

Un homme et son fils sont dans une voiture. Ils ont un terrible
accident, et le père meurt sur le coup. Le fils est transporté à l'hopital. Il
est installé dans la salle d'opération. Et là le chirurgien entre dans la salle,
voit le blessé et s'exclame « Oh ! C'est mon fils ! ».
Comment l'expliquez vous ?
Ce blessé n'avait qu'un seul père, et il est mort dans l'accident. Il
n'avait ni père adoptif, ni père spirituel, ni père religieux. Et pourtant c'est
le fils du chirurgien ! Comment cela se fait-il ?

La plupart des gens (hors végéweb :p) vont galérer pour trouver la réponse (tellement simple pourtant)
 
Faut dire aussi que c'est un peu traître quand même, étant donné que le métier est "féminisable"
 
Pas pour tout le monde à en écouter nombre d'homme et parfois certaines femmes aussi. (ça ne ferait pas débat les noms féminins de profession sinon)
 
V3nom":2xzcvacx a dit:
Un homme et son fils sont dans une voiture. Ils ont un terrible
accident, et le père meurt sur le coup. Le fils est transporté à l'hopital. Il
est installé dans la salle d'opération. Et là le chirurgien entre dans la salle,
voit le blessé et s'exclame « Oh ! C'est mon fils ! ».
Comment l'expliquez vous ?
Ce blessé n'avait qu'un seul père, et il est mort dans l'accident. Il
n'avait ni père adoptif, ni père spirituel, ni père religieux. Et pourtant c'est
le fils du chirurgien ! Comment cela se fait-il ?

Entendue pour la première fois dans le Cosby Show !
 
Punaise, je croyais qu'on disait "chirurgienne" ! :mmm:
En fait, j'ai tendance à féminiser facilement les métiers...

C'est la remarque d'EnderTrevize qui m'a mis la puce à l'oreille.
Bah y a encore du boulot ! :rolleyes:
 
Pareil je pensais pas qu'on pouvait encore dire "chirurgien" pour une femme... oO
Dans mon rapport de stage" j'ai marqué professeure moi ! :YE:
 
En fait il existe tout plein de variations sur ce thème en guise d'énigme, est les habitude nous foutent facilement dedans même quand on connait.
 
Ma maman est chirurgienne et je l'ai toujours entendu dire chirurgien. Du coup le mot me "choque" presque alors que je suis totalement pour la féminisation du langage.
Mais je trouve ça "moche" alors que avocate sonne très bien à mon goût.
 
C'est aussi un ptit peu pour ça que je me demande parfois si, au même titre qu'un pronom "dénominateur" qui n'évoquerait aucun sexe ni genre, on ne devrait pas créer des termes unisexes pour les professions, mais aussi tout ce qui caractériserait une activité ou un groupe de personne, sans que le sexe ou le genre n'ai rien à faire là dedans.

En fait certains termes, au delà de la connotation culturelle, sont "orthographiquement" déjà unisexes (épicènes) : garagiste, gothique, équilibriste, philatéliste, guitariste, jeunes (vieux ça ne marche pas ^^), ancêtres, astronautes, peintre...

Alors que d'autres effectivement... : médecin, docteur, rappeur, menuisier...
On peut les transformer, mais ces termes féminisés ne sont pas acceptés par plein de monde, et certains termes sont même choquants ou juste moches aux yeux avertis.
 
Médecin, je le vois comme neutre pour ma part.
Le féminin serait "médecine" ?!
 
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