Grossophobie

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Tout existe ^^ mais heureusement c'est loin d'être une généralités autour de mois mes amies hommes sont plus fleurs bleue et sentimentales que les filles .
 
Le lien ne mène à rien chez moi. :><:
 
Je remonte ce sujet pour partager avec vous une découverte récente :



Bonne journée ! :)
 
Je ne peux être plus d'accord ! :D (miam !)

Sinon en relisant le fil de ce sujet, j'ai relevé cet espèce de conditionnement (certainement au moins en partie infantile) qui nous ferait d'abord peut-être ressentir une forme de défiance envers les personnes fortes, ou bien l'inverse, je l'ai lut ici aussi, une forme de bienveillance "naturelle".

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Psycho de comptoir à 2 roubles => Dans les deux cas je dirais que c'est probablement du à nos premières rencontres de personnes correspondant à ce critère. Soit on a rencontré des personnes fortes et en souffrances, et qui, du fait de cette souffrance, se sont construites une armure sociale faite de froideur, voire d'agressivité.
Ou bien à l'inverse (mais dans le même schéma), des personnes toujours en souffrance (je doute qu'une personne jeune et ronde dans un univers comme le notre n'ai jamais souffert même en secret), qui se sont repliées sur elles-même, rendues peut-être hypersensibles, discrètes, et à fleur de peau, et de fait peut-être aussi plus encline à l'empathie, car peut-être plus tôt que d'autres ont-elles connue la souffrance...

Dans les deux cas je pense que des rencontres de personnes plus ou moins de ce type, rendues comme ça en réponse aux souffrances liées à leur sur-poids (arbitraire ou manifeste) ont pu nous faire inconsciemment assimilé une sorte de "norme de comportement" qui nous fait par la suite réagir de façons telles que j'ai lu ici.

PS : Ceci vaut pour toute personne sortant de la "norme" (construite et arbitraire qu'on nous fait tous avaler avant même d'aller à l'école), qu'on rencontre et qui, d'une certaine façon, nous marque et façonne nos impressions à-priori future. (heureusement elles ne sont pas immuables)
Et cet "écart à la norme" peut aussi bien tenir d'une grande différence physique que d'un tout petit détail de comportement, vestimentaire ou physique, qui nous aura particulièrement marqué.

PS2 : en fait je pense que c'est un peu pareil pour les caractères physiques, les gouts esthétiques, voir les détails faciaux, les gouts pour tels ou tels visages, tenues, gestes, expressions, etc...
 
Je me demande toujours à quoi on fait référence quand on parle de prise en charge des obèses morbides.

Un régime? On sait que ça ne fonctionne pas et que c'est dangereux (si pas immédiatement, on y gagne des troubles alimentaires qui aggravent les choses).

L'anneau? On sait que le patient reprend tout après, ou développe une forme d'anorexie voire de boulimie compensatrice, sauf s'il a réussi à vaincre ses problèmes alimentaires mais pas besoin d'un anneau pour ça et c'est vraiment rare.

Un by-pass ou une sleeve? Les résultats sont trop souvent désastreux (à court ou long terme) pour la santé et surtout irréversibles. En plus, certains arrivent à reprendre du poids malgré leur système digestif mutilé.

Le sport? Avant de me blesser j'en faisais 10h par semaine, sans compter le fait que, n'ayant pas de voiture, je fais pas mal de kilomètres à pieds sur ma semaine et j'en étais toujours au même point, les muscles et la condition physique en plus.

Régler les problèmes psychologiques qui ont menés au besoin de s'alimenter de manière inadaptée? Encore faut-il y parvenir. C'est la voie que je me suis choisie. Pas pour maigrir mais pour éliminer mes angoisses.

Comme je l'ai dit dans un autre sujet, je suis une obèse heureuse, épanouie même. Mais morbide (ça je ne l'avais pas précisé parce que je ne me sens pas définie par ce terme).
Ça n'est pas le cas de tous les obèses morbides, loin s'en faut. Mais quand on parle de prise en charge, c'est juste une belle intention...

Puis il faut dire que la plupart des gens ne savent pas à quoi ressemble un obèse morbide. On imagine tout de suite l'énorme personne qui casse toutes les chaises.
Les gens pensent que je suis en gros surpoids ou au début de l'obésité. Morbide, personne n'y pense. C'est la balance qui le révèle. IMC à 44 pourtant.
D'ailleurs c'est toujours amusant de voir la tête du médecin quand il se rend compte qu'il est incapable d'évaluer correctement.
Puis, morbide... Quand il n'y a aucun de souci de santé associé, ça me semble très surfait.
 
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C'est certainement à vocation antisexiste à la base, mais je trouve que ça véhicule un message grossophobe quand même. (les commentaires sur facebook sont juste.... édifiants :confus: )
 
Oui. J'avais vu une affiche de Peta (décidément, ils n'en ratent pas une) un peu dans le même genre.
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La fin ne justifie pas les moyens. On ne combat pas une oppression en en renforçant une autre.
 
Surtout que c'est faux. J'ai de sacrés nibards pour un mec et plusieurs années de vgl n'a rien changé (c'est pour cela que je porte des plumes... pour les cachés. Hé! pas bête la chouette).
 
Chacun est comme il est. Personne n'a à juger son prochain sur son apparence ou quoi que ce soit d'autre. Mais personnellement, je suis sorti avec plusieurs femmes rondes, je les trouve sensuelles et charmantes, et je sais que nombre d'hommes les préfèrent rondes. Tout le monde n'est pas grossophobe. Vive les grosses fesses!
 
On parle de société grossophobe, d'un système, pas du regard des hommes.
 
Jezebel":ov9nw5gg a dit:
On parle de société grossophobe, d'un système, pas du regard des hommes.

Justement, le regard des hommes vis-à-vis des rondes, et vice versa pour les femmes, fait partie du système. La façon dont les uns et les autres se regardent est le plus important. Fin, j'ai même pas envie de m'étaler tellement je trouve le terme société grossophobe dénué de sens. Les uns n'ont pas à juger les autres, et les autres n'ont pas à se soucier du regard des uns.
 
Viracocha65":28pkw2yu a dit:
et les autres n'ont pas à se soucier du regard des uns.
En disant cela, tu fais comme s'il suffisait de claquer les doigts. Et en attendant, il y a les uns qui ne pâtissent pas du tout de juger les autres sur leur apparence et les autres qui en souffrent beaucoup voire sont de facto privés ou entravés dan sleurs rapports sociaux.
Enfin, dire "vive les grosses" ou les grosses sont moches c'est la même démarche : un jugement sur l'apparence.
 
Viracocha65":1iur9f6d a dit:
Jezebel":1iur9f6d a dit:
On parle de société grossophobe, d'un système, pas du regard des hommes.

Justement, le regard des hommes vis-à-vis des rondes, et vice versa pour les femmes, fait partie du système.

On est peut être pas obligé de tout ramener au regard des hommes, d'une, et aux rapports de séduction, de 2. Et en soi, je pense qu'on est plusieurs femmes grosses ici à ne pas avoir envie de connaitre les préférences des hommes, une fois de plus, en matière de physique féminin. Il se trouve que notre existence ne tourne pas autour de ces préférences. Je me fiche de savoir si je suis perçue comme sensuelle en tant que grosse et à vrai dire, je n'ai aucune envie d'être catégorisée de quelque manière que ce soi (donc je rejoints complètement Fabicha quant à la notion de jugement). Ma priorité c'est déjà d'exister en tant qu'être humain valablement.

Enfin, tu peux trouver absurde que l'on puisse qualifier la société de grossophobe, et clamer haut et fort qu'on a qu'à s'en foutre, je ne connais pas ta situation, mais pour moi c'est typiquement le discours de quelqu'un qui ne vit pas cette discrimination.
Je suis blanche, je peux aussi dire aux noir-es qu'illes n'ont qu'a s'en foutre du racisme dans ce cas.
Fermer les yeux sur une oppression ne l'empêche pas comme par miracle d'exister et de s'exercer. Par ailleurs, offrir du soutien aux gens concerné-es, ça n'est aps leur dire de s'en foutre non plus.
 
Le plus sûr moyen de mettre au terme aux discriminations n'est pas d'en combattre une en particulier, parce qu'on se sent spécifiquement visée par celle-ci, mais de combattre LA discrimination dans son ensemble. Le problème, c'est que chacun se bat pour sa pomme, tout en gardant quand même en tête que certaines ethnies ont un petit peu plus souffert que les autres quand même de discriminations. Et puis, je sais que ce n'est pas facile de ne pas se soucier du regard d'autrui, mais c'est pourtant ce qu'il faut faire. A partir du moment où tu t'en fous, cela devient caduque. L'indifférence est un des meilleurs atouts pour lutter contre la discrimination, quelle qu'elle soit, à mon avis.

Après, si je voulais approfondir le débat, je te dirais "c'est quoi la société?" Est-ce vraiment quelque chose de positif dont on veut faire partie? C'est quoi la grossophobie? Pourquoi se victimiser autant? Et pourquoi dénigrer les rapports de séduction qui sont les premiers à montrer qu'on aime quelqu'un pour ce qu'il est, pour le corps et l'esprit.

Et puis, un peu de dérision, et d'auto-dérision ne peuvent pas faire de mal. Si on ne peut pas dire "Vive les grosses" ou "Vive les grosses fesses" à la légère, sans que cela choque, je me demande comment on peut espérer faire tomber des préjugés qui se veulent les résultantes de point de vues trop sérieux à mon goût. Et ce n'est pas parce qu'on voit des top models presque anorexiques et des critères de minceur mis en avant constamment par la société de consommation que ça veut dire que c'est ce qu'il y a dans la tête des gens, d'où le fait que je me suis appuyé sur le regard des hommes sur les femmes. Fin bref, en premier lieu, je pense qu'il faut se détendre et appréhender les choses avec plus de recul. Tu peux dire que c'est facile ce que je dis, mais nous avons tous quelque chose en soi qui peut être discriminé par son prochain et je n'ai pas échappé à la règle.

Personnellement, je cherche toujours à voir ce qu'il y a de bon chez mon prochain sans me soucier plus que de coutume de ses éventuels défauts physiques ou comportementaux. Il faut s'accepter les uns les autres, et cela passe par ne pas se soucier de ce que pense l'autre, et aussi, s'accepter soi-même.
 
Ben, voyons, merci pour cette magnifique séance patronisante. Je n'ai pas besoin que tu viennes m'expliquer quoique ce soi en la matière, merci bien.
Et puisque tu penses que nous nous victimisons, je t'invite à quitter ce fil et à nous laisser nous victimiser joyeusement en petit commitée.
Ce fil a été crée pour que des personnes concernées puissent s'epxrimér sur leur vécu et leur ressenti, par pour qu'un homme vienne faire étalage de ses préférences (c'est pas comme si les hommes ne passaient déjà pas leur temps à faire étalagé de leur préférence en terme de physique féminin, quoi) ou vienne expliquer à des personnes discriminées comment elles doivent se comporter. Nous n'avons besoin ni de condescendance, ni d'un manuel sur comment vivre.
En bref, tu n'es pas notre allié.
 
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