La monogamie

Jezebel : ah, désolée que tu te sentes mal en lisant ce fil :kiss:

Fabicha : on s'est bien comprises là je crois :YE:

Wali : Merci ! :) Ça ne s'est pas fait du jour au lendemain pour moi, c'est sûr !

Et désolée pour les autres à qui je ne réponds pas, je ne sais juste pas quoi dire^^
 
je sais pas quoi dire moi non plus, mais je trouve ça très intéressant aussi, et je me retrouve assez bien dans certains écrits, même contradictoires en apparence...
L'idéal personnel, ce vers quoi on aimerait tendre, n'est pas toujours une route facile et sans douleur - faut déconstruire plein de choses dans tous les sens, assumer de douter (Grussie c'est super ce que tu écris), essayer de comprendre ce dont on a envie soi-même, sans se calquer à ce que d'autres semblent avoir obtenu...
On est tellement bombardés de messages du genre "aimer c'est comme çi et comme ça, sinon c'est pas aimer, et donc c'est mal"...
 
Désolée si j'en ai blessée certain(e)s, ça n'était pas volontaire.

Ce que je voulais dire, c'est que associer systématiquement amour à monogamie, c'est hyper réducteur.
Considérer systématiquement qu'avoir des relations avec d'autres personnes (sexuelles ou affectives), ça veut dire qu'on n'aime pas l'autre, c'est intolérant aussi.
Et, si je comprends que certains aient pu être blessées et prendre mon post pour un pamphlet anti-monogamie (ce qui n'était pas le cas), je voulais surtout dire qu'au bout du compte je ressens parfois la même chose en sens inverse : l'impression d'être jugée parce que je ne ressens pas le besoin d'interdire à mon homme d'aller voir ailleurs, ni de me l'interdire à moi-même.
Là encore, on en revient aux clichés, mais pour beaucoup de gens (si j'ai le malheur d'aborder le sujet), si j'accepte ça, c'est par manque de confiance en moi, ou alors je suis une sale infidèle (pour ne pas dire une salope), ou alors "oh mais il te trompe c'est un scandale demande le divorce traine-le dans la boue etc."

En gros, encore désolée, mon post n'était pas fondamentalement anti-monogamie (chacun vit sa vie comme il veut/peut), mais plutôt contre l'intolérance très courante chez les monogames.
 
je suis d'accord, l'intolérance se trouve autant chez les monogames qui traitent de salopes celles qui ne mettent pas des chaînes à leurs maris (je force le trait bien sûr), que dans les poly-amoureux auto-satisfaits qui traitent de coincées-égoïstes-possessives celles qui se sentent mieux dans une relation à juste 2. Le mot "fidèle", comme "infidèle", ça me fait penser à "hérétique"...
Ce que je voulais dire, en fait, c'est qu'on peut difficilement prétendre avoir définitivement trouvé le type de relation qui nous convient parfaitement et pour toujours ! Peut-être que c'est changeant, ça aussi. On fait des essais, on souffre, un peu, beaucoup, on essaie autre chose...
 
Perso, je ne me suis pas sentie blessée par ton message Jess, que j'ai trouvé également très intéressant d'ailleurs; Peut-être que celui de Grussie était juste un chouilla plus "abouti" sur la question, dans le fil. ;)

Grussie, oui j'imagine que cela demande un gros travail sur soi-même en effet. :)
 
Grussie":2vhh9k13 a dit:
Jezebel : ah, désolée que tu te sentes mal en lisant ce fil :kiss:

C'est rien, je pense que je suis trop sensible sur ce sujet de toutes façons (tout ce qui touche le relationnel amoureux et la seduction d'une manière générale, en fait).
Mais c'est vrai que j'ai parfois l'impression qu'on renvoit au monogame qu'illes sont égoistes, possessif, donc, qu'illes n'ont pas encore découvert "la vérité" en matière de relation.
J'ai bien conscience des injonctions qui pèsent sur le couple, l'amour, etc (et d'ailleurs ça fait des années que j'essaie de faire prendre conscience à mon homme que ça n'est pas parce qu'on n'est pas le couple "parfait" qu'on ne peut pas existeren tant que tel) et qu'elles sont à déconstruire. Pour autant, je ressens aussi parfois une sorte de caractère injonctifs dans l'autre sens, c'est vrai.
Pour autant, je reconnais volontiers que je suis beaucoup trop biaisée dans un sens pour pouvoir vraiment intervenir.
 
jess":3lhnibz8 a dit:
snoopyne":3lhnibz8 a dit:
Jean-Jacques Goldman : "Sache que je" lui explique pourquoi je ne lui dis pas "Je t'aime" et que cela n'empêche pas... C'est une réponse au fait que je n'ai dit "Je t'aime" dans aucune de mes chansons.[/i]
http://www.parler-de-sa-vie.net/chanson ... 997_07.php

C'est toujours beau Goldman... Si on veut entendre une vraie déclaration d'amour qu'il fait, c'est la chanson Les petits chapeaux. Et là encore, pas un "je t'aime".

"Si je t'avais pas...
Que serais-je, où ça ?
J'embrasserai, comme ça, un peu distrait...
Pas une fois, pas une, nous ne l'avons fait."



Sinon, la monogamie n'a rien à voir avec l'amour. L'amour, c'est avoir envie de passer du temps avec l'autre, de rire ensemble, de vivre ensemble aussi éventuellement.
La monogamie, c'est pas de l'amour, c'est de la possession.
Aimer quelqu'un, ça devrait au contraire lui laisser toute liberté, pas l'enchainer à soi.
Après, ça ne veut pas forcément dite qu'il/elle aura d'autres relations sexuelles, chacun a des désirs différents.
Quant à la "fidélité", en soi, l'usage même de ce mot est aberrant. On est fidèle à des principes, à des engagements, pas à une personne. Alors certains vont dire : "Oui mais être avec quelqu'un c'est s'engager à l'exclusivité sexuelle avec cette personne." Oui et non. Un engagement suppose d'abord une réflexion et un échange sur le sujet. Or, la majorité des gens n'abordent jamais le sujet, ils prennent ça pour une évidence, et le fait même de prendre ça pour une évidence c'est faire de l'autre sa chose.
Autre notion qui va avec celle de "fidélité" : celle de "tromperie". Combien de gens : "oh ! Il/elle m'a trompé(e) !"
Si c'était clair, oui, en effet, il y a tromperie.
Mais de quel droit se permet-on d'utiliser les mots "fidélité" et "tromperie" lorsque les gens ne souhaitent pas rentrer dans ce moule sociétal.
En ce qui me concerne, si mon homme va "voir ailleurs", comme on dit, je ne me sens absolument pas trompée, ni bafouée, ni quoi que ce soit d'autre du même genre, parce que je ne lui ai jamais demandé l'exclusivité.
Tout ça pour dire :
1. c'est bien gentil d'attendre quelque chose de quelqu'un, mais ça serait bien de lui demander son avis, et, déjà, de l'en informer.
2. ça serait bien de ne pas utiliser le même vocabulaire pour des gens qui choisissent l'exclusivité sexuelle et ceux qui ne le font pas, parce que tromper, c'est d'abord mentir, trahir la confiance. Mais maintenant on en a complètement changé le sens. donc rendons aux mots leur sens premier : tromper, c'est trahir, pas coucher. Et on peut coucher sans trahir.

Je n'ai pas vu de personnes ne pas prévenir sur ce qu'il veut, personnellement je ne cache pas désirer une relation exclusive et j'estime que si l'autre accepte c'est qu'il est d'accord sur ce point sinon on est juste incompatible.
Et si l'autre veut une relation avec moi qui ne lui convient pas, c'est lui qui fait une erreur.
C'est important de parler de ses attentes avant de commencer une relation.
Je n'estime pas que ça soit de l'égoïsme si les 2 veulent la même chose.

Sinon des trucs quand même pas aborder il me semble les mst et le fait d'être enceinte en ne sachant qui est le père.


De toute façon si j'acceptais une relation libre je n'irais probablement pas voir ailleurs de mon côté parce que je suis sûrement trop difficile et que je n'ai pas la libido suffisante ainsi que le temps à consacrer à plusieurs relations, la relation serait déséquilibrée et l'équilibre est très important.
Ce que je pense c'est que les personnes ayant choisis c'est parce qu'ils veulent leur propre liberté sexuelle, c'est parce qu'ils veulent voir ailleurs eux même ou alors ils veulent être avec une personne qui souhaite voir ailleurs et qu'ils préfèrent garder cette personne dans cette condition que la perdre (et oui grand nombre de personnes sont prêtes à accepter des relations qu'elles n'auraient pas accepter par amour avant de connaître la personne).


Tcharls":3lhnibz8 a dit:
je suis d'accord, l'intolérance se trouve autant chez les monogames qui traitent de salopes celles qui ne mettent pas des chaînes à leurs maris (je force le trait bien sûr), que dans les poly-amoureux auto-satisfaits qui traitent de coincées-égoïstes-possessives celles qui se sentent mieux dans une relation à juste 2. Le mot "fidèle", comme "infidèle", ça me fait penser à "hérétique"...
Ce que je voulais dire, en fait, c'est qu'on peut difficilement prétendre avoir définitivement trouvé le type de relation qui nous convient parfaitement et pour toujours ! Peut-être que c'est changeant, ça aussi. On fait des essais, on souffre, un peu, beaucoup, on essaie autre chose...

De toute façon les termes "salopes" et "coincées" c'est pour tout, j'ai l'habitude en étant une femme d'être dans ces 2 cases selon mes actions, c'est peu fatiguant.
Le mieux c'est d'être soi même et vivre les choses comme on les veut car on est toujours jugé.
 
Pour les mst, on utilise des préservatifs, et pour le fait de tomber enceinte, je ne vois pas pourquoi on ne contrôlerait pas ? Pareil, avec des préservatifs, ou on peut par exemple décider de revenir momentanément à la monogamie, et sinon il n'y a pas que le coït dans la vie...on peut le faire avec le futur père seulement et d'autres trucs sexuels avec d'autres gens...
 
Oui, je rejoins Grussie.
Je vais dire ça de manière un peu plus crue, mais ne pas être exclusif, ça ne veut pas dire baiser avec n'importe qui et n'importe comment.
 
Oui c'est sûr. En fait ça fait presque un an et demi que je suis avec mon amoureux et je n'ai couché qu'une seule fois avec quelqu'un d'autre, pendant un voyage, et lui, pas encore.
Mais c'est très agréable pour moi de penser que je peux faire une rencontre, faire du sexe avec, sans gâcher quelque chose dans ma relation avec mon amoureux.
 
D'accord vous avez raison de vous protéger, je dis ça car ce n'est pas le cas de tous.

Après c'est un sujet un peu difficile pour moi car j'ai été traumatiser par les infidélités d'un ex qui lui le connaissant ne devait pas se protéger et en plus était hyper possessif et jaloux. J'ai souffert de son infidélité et de sa possessivité car il m'interdisait de sortir sans lui, il écrivait à mes potes pour dire "elle est à moi" alors que lui allait voir ailleurs très souvent.


A vrai dire la monogamie c'est aussi ce qui me fait me sentir proche de quelqu'un, ce qui fait que notre relation est unique car on partage quelque chose que l'on ne partage pas avec d'autres (du moins pas en même temps).
 
Ça c'est l'exemple typique de la possession.
J'en ai connu un comme ça aussi, hyper jaloux, hyper possessif, et violent en prime.
C'est en partie à cause de lui que je ne veux plus être considérée par qui que ce soit comme sa chose. Désormais, je refuse d'appartenir à quelqu'un, et je refuse aussi d'imposer à quelqu'un un comportement comme celui que j'ai subi, même en version "light".

Et pour ce qui est des relations en dehors du couple, là encore, je rejoins Grussie : c'est en fait quelque chose de rare, d'ailleurs pour moi ça n'aurait aucun sens de coucher avec tout le monde et n'importe qui, tout simplement parce que je suis assez rarement attirée par quelqu'un.
Mais bon, je trouve que ça enlève une pression importante dans notre couple de se dire : pas d'interdit, pas de tabou, pas de "ohlala il m'a trompé" ni de honte à ressentir de l'attirance pour quelqu'un d'autre.
Après, si c'est pour être miné par la peur de perdre l'autre ou la jalousie, c'est clair que c'est pas possible.
 
kindy":15b7fviq a dit:
En fait ce qui différencie fondamentalement la monogamie et le polyamour, c'est le fait d'arriver ou non à dissocier relation amoureuse et relation sexuelle non ?

Non, techniquement,
- monogamie = une seule relation, amoureuse ou/et sexuelle
- polygamie = plusieurs relations, amoureuses ou/et sexuelles
- polyamour = plusieurs relations amoureuses, ou du moins affectives, pouvant ou non être sexuelles. Donc, on peut "fidèle", au sens purement sexuel du terme, en étant polyamoureux. Mais la caractéristique principale du polyamour, c'est le fait que ça soit su de son/sa compagnon/e.
- ce dont tu parles toi, ça serait plutôt du libertinage, c'est-à-dire la liberté d'avoir plusieurs partenaires sexuels. Après, le libertinage est souvent assimilé (à tort) dans l'esprit des gens avec l'échangisme (mais ça c'est entre deux couples), et aussi au fait d'aller dans des clubs dits "échangistes" ou "libertins".
Du coup, perso, je n'aime pas du tout le mot "libertin" car il est associé implicitement à cette idée de lieu dédié, de voyeurisme,...
Après, certains choisissent de rentrer dans ce moule, et s'y sentent bien en général, d'autres veulent juste vivre leur sexualité librement, sans carcan, et au bout du compte ces clubs sont un peu des carcans aussi.

Donc voilà, y en a qui n'aiment qu'une seule personne mais couchent avec plein, d'autres qui en aiment plein mais couchent qu'avec une seule, d'autres qui font les deux, d'autres encore qui n'ont qu'une seule relation à la fois amoureuse et sexuelle.
Et puis, évidemment, il y a ceux qui se prétendent monogame mais ont une (ou plusieurs) maitresse(s) (ou amants), ou qui font régulièrement des "soirées putes" entre collègues, etc. dans le dos de leur femme/homme bien sûr.
 
Merci pour ces précisions.

C'est vraiment voir la/les relations de façon totalement différente.

Autant je trouve plein de défauts à la monogamie et au mythe de l'amour qui viendrait nous rendre heureux, autant je me vois pas du tout dans autre chose. Quelle est la part de culturel/quelle est la part de personnel là dedans pour moi, difficile à dire...

J'ai l'impression que si tu ne construit pas une relation exclusive avec quelqu'un, tu vas finir dans la solitude au final car tu n'auras pas eu assez de stabilité, et même si c'est loin d'être acquis en couple monogame, c'est quand même généralement l'objectif affiché : faire sa vie ensemble, malgré les compromis, parce qu'on y voit plus d'avantages que d'inconvénients. Et avoir quelqu'un sur qui compter.

(Je ne sais pas comment les choses sont vus dans les autres types de relations, donc désolé si je comprends mal.)
 
La comparaison que j'ai trouvé la plus parlante sur le sujet monogamie/polyamour, c'est celle de l'amitié :
si l'amitié était basée sur l'exigence de n'avoir qu'une seule personne comme ami, et attendre d'elle qu'elle satisfasse tous nos besoins amicaux, ce serait invivable... ça lui mettrait énormément de pression, et au final on serait très souvent frustré...

kindy":3jay71r2 a dit:
Autant je trouve plein de défauts à la monogamie et au mythe de l'amour qui viendrait nous rendre heureux, autant je me vois pas du tout dans autre chose. Quelle est la part de culturel/quelle est la part de personnel là dedans pour moi, difficile à dire...
Je sais certain.es polyamoureu.ses ont leur propre logement, ce qui leur permet de gérer leurs relations comme ils.elles le souhaitent.
Perso, je ne me verrais pas vivre seule, mais vivre en communauté oui.
 
C'est très variable en fait, Kindy. Comme dit précédemment, certains polyamoureux gardent leur logement et refusent de vivre en couple, d'autres au contraire créent une communauté polyamoureuse, allant de 3 à x personnes.

En ce qui me concerne, mon quotidien est le même que celui de n'importe quel couple : je suis mariée, nous vivons ensemble, et je suis bien comme ça, je ne me vois pas vivre avec quelqu'un, ni vivre seule maintenant (ce qui est paradoxal car avant de le connaitre je ne me voyais pas vivre avec quelqu'un ^^). C'est lui que j'ai choisi pour vivre au quotidien et, je l'espère, passer toute ma vie.
Ce qui ne m'a pas empêché (et lui de même) d'avoir des relations sexuelles avec d'autres personnes, et surtout d'avoir une relation amoureuse en dehors de mon couple ; on pourrait dire un amant en quelque sorte. Ils se connaissaient, je connaissais aussi sa femme; et on savait tous quelle était notre relation. Ou du moins je le croyais jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il essaie de me "posséder", de créer une autre forme d'exclusivité (en gros, "y a ton mari, y a moi, et puis c'est tout"). Ce qui a mis fin à notre relation, car le seul à qui j’accorde des privilèges, c'est mon époux.
Et s'il me demandait de revenir à une relation exclusive, je le ferai. Et inversement.

En gros, y a pas de règles, chacun le vit comme il le sent, crée son propre mode de fonctionnement, ses propres règles, le tout étant évidemment d'en parler pour être sûr que ça soit clair.
 
snoopyne":23i6qq6e a dit:
La comparaison que j'ai trouvé la plus parlante sur le sujet monogamie/polyamour, c'est celle de l'amitié :
si l'amitié était basée sur l'exigence de n'avoir qu'une seule personne comme ami, et attendre d'elle qu'elle satisfasse tous nos besoins amicaux, ce serait invivable... ça lui mettrait énormément de pression, et au final on serait très souvent frustré...

kindy":23i6qq6e a dit:
Autant je trouve plein de défauts à la monogamie et au mythe de l'amour qui viendrait nous rendre heureux, autant je me vois pas du tout dans autre chose. Quelle est la part de culturel/quelle est la part de personnel là dedans pour moi, difficile à dire...
Je sais certain.es polyamoureu.ses ont leur propre logement, ce qui leur permet de gérer leurs relations comme ils.elles le souhaitent.
Perso, je ne me verrais pas vivre seule, mais vivre en communauté oui.

L'amitié ça me semble très différent justement car c'est plus facile d'ouvrir son cœur pour avoir plusieurs amis que d'être amoureux de plusieurs personnes, c'est un sentiment non comparable.


Tandis pour avoir juste des plans cul d'un soir pour avoir des propositions de ce genre ça m'arrive que sur internet sur les sites de rencontre ou alors c'est extrêmement rare.
Après il m'est arrivé d'être en couple et d'avoir quelqu'un qui m'attire et que ça soit réciproque mais l'autre voulait une relation suivie.
Probablement la loi de l'attraction qui fait qu'on attire ceux qui nous ressemblent.
 
Quelques commentaires en vrac:

C'est aussi de moins culpabiliser si tout à coup tu as du désir pour quelqu'un d'autre

On n'est pas non plus obligé de culpabiliser quand on éprouve du désir pour quelqu'un d'autre dans une relation monogame. Je pense que la culpabilité n'est jamais bonne, ça ronge.

il existe autant de façons de l'exprimer qu'il existe de personnes, sans porter de jugement hâtif sur des personnes qu'on ne connaît pas.

+1

Bref, seulement deux mots, "amour" et "amitié" pour qualifier toute la diversité des relations humaines, c'est du gros foutage de gueule pour moi^^.

Oui, c'est tout le drame de la poésie: avoir aussi peu de mots pour exprimer autant de choses aussi floues et fluides. :'(

La monogamie, c'est pas de l'amour, c'est de la possession.
Aimer quelqu'un, ça devrait au contraire lui laisser toute liberté, pas l'enchainer à soi.

La formule est un peu à l'emporte-pièce quand même. Vouloir être avec une personne n'est pas l'enchainer ni s'enchainer. Enfin pas nécessairement. Tout dépend comment on le conçoit et on le vit. Le problème vient du fait qu'on appelle "amour" des choses qui sont souvent à l'opposé: possession, jalousie qui sont de l'ordre de l'avoir alors qu'il s'agit d'être avec et de laisser l'autre être. :confus:

Quant à la "fidélité", en soi, l'usage même de ce mot est aberrant. On est fidèle à des principes, à des engagements, pas à une personne.

C'est très discutable quand même.

J'avoue que passé un certain stade d'abstraction, j'arrive à ne tirer aucune règle générale : chaque relation est unique et est faite d'au moins 2 entités. […] Je trouve aussi qu'on nous vend l'amour de façon tronquée ou surfaite en société

Encore +1

Le mot "fidèle", comme "infidèle", ça me fait penser à "hérétique"...

Triste héritage en effet et un mot bien galvaudé.

L'amitié ça me semble très différent justement car c'est plus facile d'ouvrir son cœur pour avoir plusieurs amis que d'être amoureux de plusieurs personnes, c'est un sentiment non comparable.

Pas si différent dans le fond. Je pense qu'il y a un continuum de bienveillance (à élargir le plus possible).

Sur ce genre de sujet, chacun a tendance plus ou moins consciemment à vouloir justifier son ressenti et son vécu alors que ça n'a pas à être justifier (à mon sens) et ne peut sûrement pas l'être. Et le drame, c'est toujours de projeter nos catégories mentales sur les autres et sur la réalité et de ne plus voir ces catégories comme des outils, des moyens mais comme des fins.
 
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