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Anonymous
Guest
Floppy":2u31qglx a dit:Après la dissociation désir/sentiment c'est une autre histoire je pense. Je pense qu'il est plus facile de dire : j'ai couché/embrassé/... avec quelqu'un d'autre, mais je t'aime toi et je veux faire ma vie avec toi. Que de se dire : je sais qu'il/elle m'aime, il peut vivre son désir charnel comme il lui plaît, je sais qu'il/elle restera avec moi. "Ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse" (ou tout autre formulation de la règle d'or, vous choisissez) est souvent ce qui bloque, empathie, réciprocité tout ça...
Voilà, merci Floppy. En fait c'est ça que je ne comprends pas avec la monogamie (et je ne juge pas ni ne condamne ou critique). En fait, on part du principe qu'on tombe amoureux de quelqu'un quand on couche avec, ou qu'il y a plus de risques de tomber amoureux quand il y a rapports charnels. Mais ça ne marche pas comme ça, et c'est assez réducteur pour l'amour.
Du coup, le sexe c'est plutôt quelque chose qui cristalliserait l'amour, une sorte de projection symbolique, et la jalousie une sorte de cristallisation du sentiment d'insécurité. On peut donc se demander si la jalousie n'est pas elle aussi socialement construite – et cela ne la rend pas moins réelle, entendons-nous bien. Quand on y réfléchi : cela accompagne les petites histoires pour enfants du prince charmant et de sa princesse, des rivales/rivaux. On est tout de même très conditionnés pour être jaloux dès le plus jeune âge. Enfin, je me pose sérieusement la question. Ce serait tout de même un des piliers de l'ordre social...
Enfin je sais pas trop si je suis claire. Je ne sais pas où je vais avec ça en fait