La prostitution volontaire, pour, contre, s'en branle ?

Si tu le massacres, c'est Fushichô. sh puis ch, pas sch.
Si t'as peur de te tromper quand tu l'écris, tu peux l'écrire comme ça aussi : 不死鳥 ^^
 
lelfe":24alsylc a dit:
Je trouve ça affreux :'( les calins ça devrait être gratuit et à volonté pour tout le monde et personne ne devrait avoir à payer pour ça
on est vraiment profondément malades… 
C'est clair. Mais n'empêche, c'est moins pire que la prostitution, et en l'état actuel des choses, les câlins ne sont pas gratuits et à volonté pour tout le monde.
lelfe":24alsylc a dit:
et je suis pas sure que ça va faire diminuer la prostitution, je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de clients qui se satisferaient d'un calin, enfin c'est pas ce dont j'ai l'impression quand je lis les témoignages de prostituées et de clients
Je sais, mon opinion à chaud va à l'encontre de tout ce qui a été dit dans ce débat, (et revient même au point de départ, vers des idées sexistes/patriarcalo-formatées/machin). Mais je pense quand même que ça ferait diminuer un peu la prostitution, pour certains types de clients, qui y vont pour avoir de l'affection (même simulée), et dans la foulée en profitent pour avoir du sexe (puisque c'est autorisé, ça fait partie du service, c'est déjà payé, c'est pas si grave que ça, et tout)... La deuxième partie étant explicitement exclue dans ce nouveau service.
 
Tu crois qu'y a vraiment des mecs qui vont se taper une prostituée juste pour avoir un câlin?

Ca me fait penser au témoignage de cette personne:
Elles préfèrent mettre en avant le côté faussement relationnel qu’elles ont avec le client, plutôt que d’assumer leur côté suceuses de bites et dévidoirs à foutre. Dans de nombreux reportages télé, beaucoup d’entre elles nous expliquent la bouche en cœur, la gueule enfarinée que des clients les payent uniquement pour discuter. Après toutes ces années de prostitution, pas une seule fois j’ai eu la chance de tomber sur ce genre de clientèle. Même si très souvent il y a 50 minutes de discussion pour 10 minutes de rapports sexuels ; j’ai toujours du passer à la casserole. Peut-être que ça leur est arrivé quelquefois dans leur carrière, de tomber sur ce genre de client, mais toutes grandes mythomanes qu’elles sont, elles montent ça en épingle en nous faisant croire que c’est quelque chose de récurrent alors que ça reste de l’ordre de l’exceptionnel.

Dans la mesure ou ça existerait, je trouve ça horrible parce que payer une prostituée, c'est (au moins potentiellement) imposer un rapport sexuel: la fille est peut-être toxico, elle est peut-être en manque, elle est peut-être dégoutée et a pas envie de te toucher, elle est peut-être victime d'un réseau, de proxénètes... Et le gars il irait profiter de sa situation de merde pour avoir... un câlin?

Je le dis sans ironie, à la place du mec, j'adopterais plutôt un chat ou un chien.
 
lelfe":1mzlvc1q a dit:
Ca me fait penser au témoignage de cette personne:
Elles préfèrent mettre en avant le côté faussement relationnel qu’elles ont avec le client, plutôt que d’assumer leur côté suceuses de bites et dévidoirs à foutre. Dans de nombreux reportages télé, beaucoup d’entre elles nous expliquent la bouche en cœur, la gueule enfarinée que des clients les payent uniquement pour discuter. Après toutes ces années de prostitution, pas une seule fois j’ai eu la chance de tomber sur ce genre de clientèle. Même si très souvent il y a 50 minutes de discussion pour 10 minutes de rapports sexuels ; j’ai toujours du passer à la casserole. Peut-être que ça leur est arrivé quelquefois dans leur carrière, de tomber sur ce genre de client, mais toutes grandes mythomanes qu’elles sont, elles montent ça en épingle en nous faisant croire que c’est quelque chose de récurrent alors que ça reste de l’ordre de l’exceptionnel.

Tu aurais la source de ça? J'aimerais bien lire l'article en entier (je suppose qu'il y a une suite, non?).
 
J'avais déjà lu ce témpoignage en fait mais du coup c'est dommage qu'on ne puisse pas être sûr de sa véracité. Il a apparemment été diffusé à plusieurs endroits mais à chaque fois impossible d'avoir plus d'info.
En tout cas, ça ne fait pas réagir grand monde à chaque fois qu'il est posté. Je suppose que tout le monde pense que c'est un fake... :confus:
 
lelfe, j'avais déjà lu cet article, via ton blog. Et je n'ai pas dit que ça n'était pas mal pour autant, ni que le mec qui y va(irait) "pour de l'affection" n'en profite(rait) pas pour tirer son coup comme un connard. Mais je pense que ça peut faire partie des motivations de certains, même une très faible minorité. La preuve étant que le nouveau truc du snuggling machin fonctionne déjà bien, donc le besoin et la demande existent.
 
Dernièrement, quelqu'un a posté un lien sur un documentaire sur la sexualité au Japon (et notamment, l'industrie du sexe) dans les comms de lelfe, et il y avait des instituts de massage d'oreilles évoqués pour un tarif de 50 euros environ, il me semble...
Comme quoi, pas si nouveau.
 
Je trouve ça hyper malhonnête comme article. Je ne vois pas en quoi pénaliser les clients criminalise les prostituées. Apparemment, eux non plus, puisqu'ils font des amalgames avec les lois qui criminalisent les prostituées (comme celle sur le racolage). Mais ça n'a rien à voir, ce n'est pas la même logique. C'est comme certain-e-s règlementaristes qui font l'amalgame douteux: tu es contre la prostitution = tu es contre les prostituées.
J'ai beau réfléchir, je comprend vraiment pas en quoi pénaliser les clients criminalise les prostituées, à partir du moment où on a le droit de se prostituer. Qu'est-ce qui empêcherait une prostituée qui a subi une violence d'aller dénoncer son client?
 
Bah ouais, cette phrase, elle tombe comme un cheveux sur la soupe, et la logique qui les fait passer de pénalisation de clients = criminalisation des prostituées n'est pas du tout expliquée, pas du tout claire, je comprends pas comment ils sont passés de l'un à l'autre.

Cet article m'a tout confusionné.

Alors je veux bien comprendre que pénaliser les clients ne change en fait rien, et pousse les prostituées à exercer (ou pousse les macs à faire bosser leurs prostituées) dans des recoins sombres avec encore moins de sécurité puisque le client ne veut pas prendre le risque de se faire chopper, je veux bien comprendre que les essais ayant été fait n'ont pas marché, mais ça m'explique en rien cet enchaînement "logique" que ça criminalise les prostituées.

D'où mon appel à l'aide, parce que certaines d'entre vous connaissent pê le raisonnement non expliqué ici (ou que j'ai alors pas compris) et qui se cache derrière cette équation. :)

Ce qui m'a tout confusionné aussi, c'est ça :

"A présent, elle « étudie » le modèle suédois de lutte contre la prostitution qui est passé, en pénalisant les clients, du modèle abolitionniste au modèle prohibitionniste selon Don Kulick , ce qui a conduit à l’aggravation de la situation des prostitué-e-s."

Je croyais que dans l'abolitionnisme, les clients étaient aussi pénalisés. Du coup, je comprends plus ce qui distingue l'abolitionnisme du prohibitionnisme. Que la différence c'était que dans l'abolitionnisme, les prostituées étaient considérées comme victimes, donc aidées, et que dans le prohibitionnisme, elles étaient chassées au mm titre que leurs clients et leurs macs.
Mais j'ai pê mal compris la différence, c'est très très probable.
 
Je peux pas t'aider, c'est totalement obscur pour moi !
Mais je me demande si ça l'est pas aussi pour eux, du coup...
Il m'a toujours semblé que prohibitionnisme = interdire de se prostituer, alors qu'abolitionnisme = faire disparaitre la prostitution sans criminaliser les prostituées (puisque considérées comme victimes) et que la pénalisation des clients fait partie des mesures abolitionnistes.
J'ai pas l'impression qu'ils aient des définition bien claires et nettes dans cet article, ça fait un peu "les abolitionnistes = ils aiment pas les prostituées = caca".
 
En tout cas, si c'est clair pour eux, ils savent vraiment pas communiquer cette clarté ! ^^

Et ça me rassure de pas être le seul à pas comprendre ce texte, du coup (mais d'avoir apparemment compris la différence entre prohibitionnisme et abolitionnisme). :)
 
J'ai pas encore lu l'article en question (mais LMSI commence sérieusement à être limite je trouve).

La confusion prohibition = abolition est très courante chez les pro-prostitutions qui voient toute entrave à celle-ci comme une attaque faite aux prostitué-es. Les abolitionistes se font régulièrement traiter de putophobe, par exemple.
Donc il y a pas mal d'amalgame fait de toute bonne ou mauvaise foi et surtout l'idée de faire feu de tout bois pour démonter les arguments des abolitionistes (qui ne criminalisent an aucun cas les prostitué-es).

J'ai en fait arrêté de lire ce genre d'article vu qu'aucun ne propose quoique ce se soit de nouveau au final.

Une dernière chose, aussi, les politiques gouvernementales quelles qu'elles soient ne reflètent en rien l'approche abolitioniste proposée par les militant-es et les divers associations. Tous-tes les abo veulent l'abrogation de la loi sur le racolage passif (intégré dans la loi LSI), sans exception. Que le gouvernement le refuse pour d'obscure raison est déplorable et les pro-prostitutions profitent généralement de cette confusion pour faire porter le chapeau aux abolitioniste.
 
Voici le risque si on considère cet emploi comme un emploi normal : http://www.veganimal.info/spip.php?article413

On n'est pas toutes d'accord à faire ce métier. :anger:
Alors où est le choix là dedans ?
Ce n'est pas un métier comme un autre, c'est un métier qui est dévalorisant qui sent la misère dans tous les sens du terme.

Je suis totalement contre l'idée que ça devienne quelque chose de normal.

Il faut être très regardant sur le type de fonctionnement juridique et bien le comprendre avant de trouver légitime de passer une loi, je sais de quoi je parle.
 
Aujourd'hui personnellement je résume ma pensé comme ça : Une prostituée volontaire et libre, voire heureuse de l'être si vous voulez, qu'elle le veuille ou non elle participe de l'image des femmes objets, passives et soumises aux pulsions forcément irrépressibles des hommes. Elles participent involontairement à pérenniser ces 2 mythes, et par extension, à plein d'autres comme les mythes sur le viol... Car nous ne sommes pas dans une société égalitaire.

Donc je suis pas contre sur le fond "libre", chacun fait ce qu'il veut (en fait si j'le suis, je commence à être contre tout ce qui est tarifé, que ce soit rangé dans la catégorie "travail" ou pas), mais je suis pas pour dans une société comme la notre qui fait de cette "profession" une arme servant à faire pression sur toutes les femmes quelles qu'elles soient. (et sur une partie des hommes aussi du coup, indirectement)
 
Mais c'est monstrueux, ce qui se passe en Allemagne.
Il y a déja eu réellement des chômeuses exclues du chômage pour avoir refusé de se prostituer ?
Il me semble que c'est contraire aux droits de l'homme et à la dignité humaine. Y a pas un truc international contre ça ?
 
Normalement oui. Mais comme toute chose contre laquelle il existe "normalement" quelque-chose...

Sinon les deux liens en bas de l'article pointent tout deux vers des articles qui ont été supprimés : hoax ? censure ?
 
Je suis d'accord, ce n'est pas un métier comme un autre. La loi (en allemagne comme en France d'ailleurs) interdit au chômeur de refuser plus de "x" propositions. Cependant, d'autres métiers devraient justement être "refusable" quelque soit sa condition. Par exemple :
boucher charcutier porcin pour un musulman (pratiquant),
boucher charcutier pour un VG,
éleveur pour un végan,
vendeur en sex-shop pour un puritain (pratiquant toujours),
Eboueur pour un germophobe
homme de ménage pour un macho...
(m'es avis que certains de ces cas sont pris en compte et pas d'autres)
La prostitution est cependant un métier très a part, puisque, plus qu'au corps il touche a l'intime. après tout un ouvrier "vend" ses bras, donc son corps. Une prostituée elle, elle vend son intimité. C'est pour cela que la volonté de faire ce métier DOIT venir de la personne (homme ou femme). Elle ne doit pas être proposée.

Mais le fait que ce ne soit pas un emploi normal ne veux pas dire pour autant qu'il ne peut pas être encadré, réglementé, afin de permettre a ceux et celles qui le pratique de le faire dans les meilleures conditions possible. Je continue a préféré que la prostitution soit faite dans des lieux dédiés, sécurités, avec des contrats clairs et protecteurs pour le/la salariée (ou en profession libérale), avec des droits sociaux, des garanties de salaire, de congés, de stabilité, plutot qu'elle soit fait dans les bas cotés des routes, par des filles qui n'ont pas d'autres choix, sous la menace des maquereaux, des clients et des flics, sans jours de repos, sans garantie de salaire.

Bien sur l'idéal serait un monde sans prostitution, et je pense sincèrement que c'est un objectif atteignable. Mais je ne pense pas qu'il soit atteignable en l'interdisant complètement et en le réprimant. Après tout le trafic de drogue aussi est interdit, il est puni pour le consommateur, pour le dealer et pour le trafiquant, pourtant, il est toujours la (ne croyez pas pour autant que je sois pour la légalisation des drogues, entendons nous bien).
 
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