erulelya":2ns5brf9 a dit:
DaJIMP":2ns5brf9 a dit:
Les femmes et les bébés violés, c'est principalement dans les pays pauvres où les gens meurent à 25 ans et n'ont pas accès à l'éducation
:machoire:
Non, ça ne se passe pas principalement dans les pays pauvres. Selon les instituts, on estime qu'en occident, entre 1 femme sur 2 et 1 femme sur 3 a été, est ou sera victime au
minimum d'attouchements sexuels. Au minimum.
Il y a des dégénérés partout, car oui pour moi il faut être un ****** de dégénéré pour s'attaquer à un bébé ou à un enfant. Les pédophiles sont légions partout et les réseaux pédophiles ne sont pas une légende. J'ai malheureusement été dans une association venant en aide aux victimes de pédophilie. C'est juste monstrueux, c'est tout le temps, partout.
Sauf qu'on est dans des pays où on peut porter plainte contre ces abominations, sinon il n'y a pas énormément de différences entre les pays.
Pour l'Inde, la condition des femmes est assez compliquée à résumer car il n'y a pas une seule mentalité ni une seule Inde. Le rapport homme/femme dépend assez du milieu. Dans une maison "modeste/riche", l'autorité est généralement dans cet ordre (il y a toujours des exceptions): le père, la mère, les fils (du plus âgé au plus jeune), les filles (pareil, de la plus âgée à la plus jeune), les belles-filles*, et les domestiques (selon plusieurs critères).
*Lorsqu'il y a un mariage, c'est la femme qui rejoint la famille de son mari. (Il y a des exceptions, mais je la fais courte)
Pour résumer, c'est pas top d'y être une femme, mais vaut mieux y être une femme riche qu'un homme pauvre.
Leurs rapports aux animaux: la religion y joue un grand rôle. La religion traditionnelle, l'hindouisme, interdit la consommation du boeuf car la vache est sacrée.
La 2ème religion est l'Islam, qui interdit le porc. Les Musulmans ne mangent donc ni boeuf (tradition), ni porc.
Par contre, ça ne veut pas dire que si ils voient une vache errer et fouiller dans les poubelles, ils vont la nourrir pour rien. Ils vont juste pas la manger, pas la frapper, pas la pousser. Selon les endroits, il y a parfois des vaches ultra maigres et tu te demandes comment elles font pour encore marcher...
Comme partout, ils ont des animaux domestiques. Disons qu'en ville (où c'est généralement plus riche) c'est plus courant d'avoir des animaux qui ne servent à rien* qu'à la campagne.
*Pourquoi nourrir un animal s'il ne fait rien en retour? Ex: Surveiller la maison (il faut comprendre que lorsqu'on a peu à manger, on ne peut pas se permettre de nourrir des bouches "inutiles").
Il y a de nombreux végétariens en Inde, mais ce n'est pas une obligation religieuse. Il y a plein de raisons possibles.
[Mais végétarien, ce n'est pas forcément 100% sans poisson pour eux (je pense surtout aux habitants près des rivières et mer car ils peuvent les pêcher gratuitement et ainsi avoir plus de nourriture).]
Exemple assez courant: les parents avaient eux-mêmes cette tradition de ne pas manger de viande. (À la base: il faut trouver la viande et ça coûte plus cher que des légumes, ils n'avaient pas forcément les moyens: "tradition" créée qui se perpétue)
Ce point là est vraiment compliqué à expliquer car il y a une part de choix et une part d'histoire et ça va plus loin que la religion elle-même.
Après, il y a les carêmes. Ça peut être 10 jours végétariens (sans viande, sans poisson, sans oeuf), comme ça peut être les longs carêmes de 40 jours (tout dépend de la raison du carême). Le carême comporte d'autres choses: pas de rapports intimes avec son mari/épouse par exemple. Le carême est cassé si la fille a ses menstruations (elle est impure pour entrer au temple).. donc elle le fera au prochain carême.
Le carême sert à aller au temple, car il faut être pur pour y entrer. Mais aujourd'hui, c'est vrai que les Indiens peuvent plus facilement aller au temple sans être passé par la phase du carême (genre: "et si on allait au temple?"), c'est moins strict.
Par contre, pour les marcheurs, ils doivent avoir fait carême! Imaginez, vous êtes malades ou vous voulez que votre fils trouve une bonne épouse ou n'importe quoi, vous demandez à votre divinité* de vous aider, une fois que vous avez ce que vous vouliez: carême + marche (avant c'était d'une rivière pour se purifier jusqu'au temple (Quand y'a pas de rivière, je ne sais pas). Pieds nus bien sûr, sans parler.
Là, la différence entre les temples (et donc les prêtres) est très importante, car ça change tout. Il y a des temples avec marche sur le feu, pendant la marche ils ne portent pas des trucs lourds et il y a rarement des aiguilles dans le corps (après c'est au bon vouloir de chacun), généralement il ferme la bouche naturellement ou avec un bâillon. Et pour les temples sans marche sur le feu, là ils ont généralement des aiguilles dans la bouche, parfois entre les sourcils, il peut y avoir des piques et des crochets (avec des citons verts accrochés) sur le dos des hommes, etc.
Après, les marches sur le feu et les aiguilles et crochets sont plus rares en Inde qu'avant car ça fait "peuple", il y a comme un rejet de cette partie. Mais par exemple, à La Réunion (où il y a une très forte communauté indienne -tamoul-, les malbars), c'est comme avant.
Ensuite, on peut dire qu'il y a 2 sortes de temples, les végétariens et les autres. À la fin d'un carême, c'est un véritable massacre d'animaux qui a lieu pour "célébrer" les divinités. Les temples végétariens (il n'y a pas besoin d'être végétarien) vont offrir aux dieux des légumes, pas de sang, pas d'animaux tués.
Ah oui bien sûr: les animaux tués à la fin d'un carême sont forcément des mâles car les femelles ne sont pas assez pures pour être mangées à un tel moment.
*On a une divinité à la naissance (par rapport au jour, à l'heure etc), mais on peut choisir sa divinité par rapport à ses goûts, tout en rendant hommage à sa divinité de naissance. Ça ne veut pas dire qu'on rejette les autres, mais qu'on en privilégie une en particulier. (Mais chacun fait ce qu'il veut, c'est strict et permissif en même temps.)
Voilà, je ne sais pas si ça répond bien. C'est compliqué car chaque temple est différent, ça dépend aussi du lieu de vie, de l'éducation,,de la personne, etc.