Question :
Je suis végétarienne, je ne mange ni poisson, ni viande (fromage, laitages, oeufs oui), je trouve mes protéines essentiellement dans le soja (sous toutes
ses formes, yaourts, graine germée, tofu, lait de soja...), les légumineuses, les fruits secs, la levure de bière et parfois les algues. Et je mange bien plus varié, et beaucoup plus de légumes et de fruits que pas mal de mes amis non végétariens !
Voilà mes questions : Est-ce que la chrononutrition est adaptée au végétarisme ? Si oui, que manger à midi(uniquement des sucres lents et pas de protéines) ? Faut-il supprimer le soja ?
Réponse :
Le problème du végétarisme est celui de la quantité de sucres lents qu'il est nécessaire de consommer pour avoir une quantité de protéines suffisante : de cette consommation insuffisante, la conséquence directe est en générale la perte de masse musculaire dans le haut du corps et le stockage excessif au niveau taille et surtout hanches (fesses et cuisses). Ce qui entraîne généralement des problèmes sinon esthétiques, du moins de santé à court, moyen ou long terme, suivant la qualité de la nutrition. Il est quasiment impossible d'équilibrer de façon naturelle un régime végétarien (pour lequel notre organisme n'est pas conçu, je vous le rappelle) au niveau des macronutriments (protéines, lipides, glucides) de façon à obtenir une silhouette harmonieuse. Pour avoit assez de protéines, il faut prendre trop d'amidon ou sucres lents. En faisant ça, trop de cellulite et d'adiposité mal placées sont monnaie courante. Manger varié n'implique pas de manger des quantités astronomiques de fruits et de légumes. La carence protéique est le principal handicap. Il faut donc consommer des compléments protéiques spécifiques en les adaptant autant que faire se peut avec votre chrononutritionniste, à votre végétarisme si vous tenez impérativement à le rester.
Question :
Que risque-t-on en mangeant que des végétaux ?
Réponse :
Le refus de viande donnera une silhouette décharnée, la rançon du végétalisme étant l'anémie qui se traduit par des problèmes de fatigabilité, de fragilisation des cheveux, d'essoufflement, de morosité, de manque de confiance en soi, voire de dépression chronique, et rhino-pharyngites à répétition chez les jeunes enfants.
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