Prenez-vous des compléments ?

Prenez-vous des compléments ?

  • Non, c'est inutile

    Votes: 43 18.9%
  • Non, mais je devrais

    Votes: 24 10.6%
  • Oui, vitamine B12

    Votes: 77 33.9%
  • Oui, et pas que de la B12

    Votes: 86 37.9%

  • Nombre total d'électeurs
    227
Encore merci Numa pour ces précisions.

Cependant, il y a quelques chose qui me turlupine toujours, même avec toutes ces sources scientifiques, j'ai beaucoup de mal à l'idée de me supplémenter. Même quand j'achète mes laits végétaux, je prends toujours ceux qui ne sont pas enrichit en calcium ou autre...

Pour moi le seul fait de manger équilibré devrait suffire (et je ne parle pas de la nourriture irradiée des supermarchés, mais des fruits et légumes frais du jardin). Bien entendu cela concernant les personnes ayant un organisme sans défauts, j'entends par là sans prédispositions génétiques à tel ou tel manque.

Depuis mon passage au végéta*isme, je me pose beaucoup plus de question et réfléchit beaucoup plus. J'ai aussi tendance à rejeter assez fortement toutes les sources scientifiques, surtout celles portant sur ces études nutritionnelles, de dosages, etc. C'est pour moi complètement faussé dès le départ, trop de facteurs interviennent pour une faire une généralité (étant moi même dans la recherche, je met en doute la plupart de ces expériences, m'étant rendu compte que l'espace des données à prendre en compte est énorme).

La B12 m'obsède particulière à cause de toute ces discutions qu'elle engendre, et surtout pour ça. Pour moi c'est uniquement basé sur de la peur. C'est pourquoi j'ai tendance à porter ma réflexion sur des expériences personnelles que d'autres personnes auraient vécu. Dans ce sens, beaucoup de végéta*iens semblent ne pas développer de troubles neurologiques (bien que des fois on se demande ;)), mais les conséquences annoncés dans le cas contraire sont assez grave et alarmantes.

J'aurai tendance à dire qu'il vaut mieux prévenir que guérir, et que donc, un supplément en B12 serait approprié, mais, au fond de moi, quelque chose me retient. Pourquoi la B12 ? En ai-je vraiment besoin ? Et dans ce cas, je dois aussi passer au suppléments en calcium, fer, vitamines x et y...

Enfin voilà, c'est un vrai dilemme pour certaines personnes je pense (ou alors je me pose trop de questions). D'ailleurs, j'aimerai avoir l'opinion des 42% de personnes qui pensent que les compléments ne servent à rien. J'ai l'impression que seuls ceux qui en prennent on l'air informé sur le sujet.
 
numa
Ta dernière phrase relève d'une opposition aux produits de la science et de la technique qui me semble un peu trop vaste, je vais plutôt me répondre à la première : tu mets en balance un risque réel et observé (celui de carence en B12) avec un risque peut-être réel, peut-être pas, mais qui en tout cas n'a jamais été observé pour l'instant (celui causé par la prise de compléments). Il y a bien sûr des risques dans toute pratique, il faut choisir les moindres.
Je ne suis pas opposé aux produits de la science ou alors c’est considérer que le VG est opposé aux produits de la science (omni). Les scientifiques officiels défendant l’omnivorisme et critiquant le VG ne sont pas moins compétents que leurs opposants. C’est simplement une question d’adhésion au discours des uns ou au discours des autres. Quant aux risques c’est lorsqu’ils sont avérés que l’on s’en inquiète et souvent trop tard. Je rappelle que je ne suis pas contre par principe, mais par précaution lorsque son utilité n’est pas avérée. (comme le souligne avec justesse ennkuhl)
Plus bas tu dis « Donc la peur l'emporte sur la raison et l'approfondissement du sujet. » Ton argument « les compléments ne sont peut-être pas sans danger » tombe parfaitement sous le coup de cette remarque. Au contraire les arguments pour la supplémentation reposent sur une démarche raisonnée s'appuyant sur des données solides plus que sur une peur irrationnelle.
Inexact ! On se prémuni contre quelque chose que l’on sait présenter un danger reconnu et non contre un danger hypothétique. Les risques de carences en B12 sont si infimes, même dans une population carencée qu’elle représente un bruit de fond souvent rattaché à une cause précise et c’est celle-ci qu’il faut déterminer et alors peut-être recommander une prise de B12.
Un point sur lequel on est d'accord, c'est que quand la théorie est en désaccord avec la pratique, c'est la théorie qu'il faut changer (ou au moins raffiner). Mais les arguments pour la supplémentation sont aussi basés sur la pratique et pas seulement sur la théorie : on observe des cas de déficiences, tout aussi réels que toi et ta famille, et statistiquement significatifs.
Justement reprend les chiffres de carences constatées, (et dont il a été fait mention bien en avant) et tu constateras qu’ils sont justement significatifs de leur rareté et non de leur danger réel pour toute une population. Tu as plus de risque d’attraper la grippe même en étant vacciné. Sur le plan médical cela s’appelle le bénéfice risque or le bénéfice est infime et le risque inconnu par manque d’études circonstanciées.
À part le fait que tu y crois et que j'aimerais bien y croire aussi, quelles raisons objective ai-je d'y croire au point de jouer ma santé dessus ? Aucune.
C’est juste, mais tu n’as pas plus de certitude qu’aucune carence ne se présentera malgré une supplémentation douteuse quand à son origine (manipulation génétique).
Vous pourriez tout aussi bien bénéficier d'une génétique avantageuse que je n'ai pas, avoir des apports en B12 insoupçonnés par votre eau de boisson qui n'est pas la même que la mienne, etc.
Cela pourrait être vrai si des liens familiaux existaient entre nous et nos relations VG non familiales sans supplémentations et nos sources alimentaires et hydriques sont différentes (hormis d'être bio)
La polémique a lieu surtout entre personnes mal informées (et je m'inclus dans ce groupe). Les experts ne sont pas non plus tous d'accord entre eux (ce qui est parfaitement normal dans une démarche scientifique) mais il est quand même clair que l'immense majorité d'entre eux penche pour la nécessité de se supplémenter à l'heure actuelle.
Là c’est exact ! mais cela ressort de la prudence médicale qui préfère conseiller un produit qui ne s’avèrera pas nécessaire plutôt que de faire l’inverse. L’exemple des antibiotiques a fait école jusqu’à ce que l’on se rende compte que cela pouvait se retourner contre le malade en créant de l’autorésistance.
Le problème est qu'il faut choisir : ne pas se supplémenter, c'est aussi « passer à l'acte » (de façon plus paradoxale).
Bien sûr !
Du tiens sans doute. Du mien beaucoup moins, ainsi que de la plupart des européens citadins (même ceux qui mangent bio).
C’est encore partiellement vrai, mais les études portent sur des consommateurs Lambda sans hygiène de vie particulière et malgré cela les carences en B12 sont et restent infimes.
Non, c'est pas parce que c'est plus facile, c'est parce que, pour reprendre ta comparaison, on n'a pas identifié l'équivalent du riz entier auquel il faudrait revenir.
Là c’est un mauvais argument. N’importe quel riz entier contient suffisamment de B1 pour éviter le béri-béri (sauf manipulations génétiques actuelles peut être ?)indépendamment d'autres sources.
Les cas ne sont pas rarissimes,
Retrouve les cas de carences citées et fais toi une opinion personnelle. Au moins quelques chiffres permettent de sortir de l’abstrait.
l'affirmation n'est pas dogmatique, et tu ne sais rien de l'hygiène de vie des cas considérés, tu supposes.
Bien sur, que si cette hygiène de vie est justement manquante, il peut se produire n’importe quoi, c’est d’ailleurs pourquoi il y a tant de malades dans nos sociétés modernes. (et là c’est scientifique et Hippocratique!)
Ce n’est pas de la supposition, il suffit d’avoir rencontré suffisamment de personnes pour le constater.
Après ce n'est pas moi qui vais décourager les gens d'avoir une bonne hygiène de vie, par contre supposer que ça les met forcément à l'abri (ou du moins à un niveau de risque raisonnable) de carences en B12, ça relève de la pensée magique.
Il ne faut pas déformer mes propos. Je n’ai jamais dit que cela les mettait à l’abri ( il faudrait que je sois devin ce qui n’est pas le cas), mais qu’une bonne hygiène de vie apporte des facteurs de protections qui réduisent les risques de carences. Là encore il faudrait des études qui n’existent pas et qui se réduisent à un cumul d’expériences personnelles, faute de mieux !

Flo bonjour
Aaaaaaaaaah le boulet tiens!
Je t’adore toujours autant ma cocotte ! :kiss:

Vgbrux bonjour
mais de TOUS LES MEDECINS VEGE !
Ils doivent être drôlement nombreux!
 
@Ennkuhl :
Je comprends bien que ça te turlupine et que ça ne soit pas forcément facile d'être serein sur la question. Maintenant, quand tu dis « Pour moi le seul fait de manger équilibré devrait suffire » je pense que c'est important parce que ça en fait une question de principe, avec le « devrait », alors que si on veut prendre une décision rationnelle il s'agit plutôt d'une question technique.

Plus loin tu dis : « Pourquoi la B12 ? En ai-je vraiment besoin ? Et dans ce cas, je dois aussi passer au suppléments en calcium, fer, vitamines x et y... » comme si c'était la porte ouverte à tout. Sauf qu'en fait pour le fer (et presque tout) on connaît des bonnes sources végétales et il faut bien sûr privilégier ces sources à des suppléments. La B12, c'est juste parce qu'on ne connaît pas (encore ?) de source végétale ou « intrinsèque » (genre dans notre intestin) de ce nutriment particulier, dont on a toutes les raisons de penser qu'il est important.

C'est vraiment une question technique, factuelle, et pas de principe. Et pour ce genre de question, la démarche scientifique me semble encore ce qu'on fait de mieux ou de moins mal : si on rejette toutes les sources scientifiques en matière de nutrition au motif que c'est un sujet complexe dont on n'a pour l'instant qu'une compréhension imparfaite, on s'appuie sur quoi à la place ? On croise les doigts en espérant très fort que les lois de la nature nous soient favorables ? C'est vraiment mieux ?

@Janic :
Flemme de répondre point par point sur des trucs qui ont déjà été dits, mais je rappelle quand même pour ceux qui n'ont pas lu le début que les cas « rarissimes » selon toi de déficience, c'est plus de 50% des sujets dans certaines études, parce que je ne peux quand même pas te laisser proférer des mensonges (je pèse mes mots) pareils sans rien faire, des gens pourraient y croire. Un pointeur vers quelques sources : http://www.veganhealth.org/b12/adults.
 
Je pense être d'accord sur le fait que c'est une question technique, mais mon cerveau est peut être déjà atteint, car je n'arrive pas à détacher cela du domaine de mes principes.

Ce qui est sournois ici, c'est que le manque se fera ressentir quand il sera trop tard pour corriger le tir. Pas comme une carence en fer par exemple, où dès lors que les symptômes apparaissent, un traitement fera l'affaire. Dans le cas de la B12, la sentence semble plus cruelle. Alors croiser les doigts est idiot je l'admet, mais (personnellement) prendre un complément sans être convaincu ne me parait pas mieux.


Et petite question subsidiaire: une prise de complément en B12 se traduit par une prise régulière, ou peut-on ne procéder que par "cure" ?
 
@ numa, merci de m'avoir lue et répondu. Oui, je comprends qu'il s'agit d'un test qui ne reflète qu'un moment donné, mais mon médecin m'a dit qu'après quelques mois de végétalisme, cela valait la peine de voir où j'en étais, et comme de toute façon, en l'état, je dois faire des analyses sanguines tous les mois, voire deux mois, j'aurai un retour assez fiable. Pour les autres compléments, oui je prends du calcium, car un examen récent montre que j'ai de l'ostéothémie (je crois) et donc il vaut mieux prendre un complément. Pour le reste, compte tenu de mon régime alimentaire et de mon mode de vie, somme toute assez sain, je n'en ai pas besoin.

@janic, je suis perplexe. J'ai l'impression qu'il t'est difficile de faire la différence entre ce qui est, semble, bon pour toi et tes proches que tu mets en avant et ce qui peut l'être pour les autres. Si tu étais un véritable chercheur, dans le sens scientifique du terme et dieu sait si je ne suis pas une scientifique, je t'accorderais un crédit. Mais il ne semble pas que tu le sois. Je crois, avec tout le respect que tu m'inspires, que tu es un compilateur, qui ne garde de ses sources que ce qui l'arrange et qui pense que les autres c'est lui. Je me trompe peut-être. Dans ce cas, pardonne-moi
 
@ Ennkuhl : Les recommandations vont dans le sens d'une prise régulière, de préférence quotidienne, au pire hebdomadaire (à dose beaucoup plus forte vu les mécanisme d'absorption), mais continue. C'est clair que ça serait plus pratique si on pouvait se contenter d'une cure de temps en temps, mais ça semble pas optimal, même si c'est sans doute déjà mieux que rien.

@ elanor : pas de quoi. Content de voir que tu es suivie de près, et bon courage pour gérer tes problèmes de santé !
 
Beaucoup de choses intéressantes ont été dites. Il me semble qu'un point supplémentaire doit être souligné : on peut tout à fait couvrir ses besoins avec de la levure de bière RedStar. C'est introuvable en France à ma connaissance, mais la teneur en B12 est absolument garantie.

Sinon, sur le problème de la naturalité de cette situation, il faut avoir en tête que nos ancêtres buvaient de l'eau probablement riche en B12 (mais d'un autre côté, nous n'avons plus le choléra grâce à notre eau "moderne"). Egalement, les grands singes ont été observés mangeant un peu de terre, qui est pleine de B12. S'agissant du calcium, il y en a énormément dans les légumes à feuille verte, particulièrement les variétés sauvages. On en mange trop peu de nos jours.

Une chose intéressante est de constater que chez les américains et les anglais, ce débat sur la B12 est maintenant extrêmement marginal : tous les gens un peu sérieux sont convaincus qu'il faut se supplémenter.

Enfin, le problème ne concerne pas seulement les végé : les autorités sanitaires américaines réfléchissent à une supplémentation en B12 obligatoire de toutes les céréales, pour toucher toute la population.

Un parallèle intéressant est l'iode : si on n'utilise pas de sel iodé, les conséquences peuvent être très graves (il y a peu, on rencontrait beaucoup de crétins des Alpes), c'est pourquoi la supplémentation en iode du sel est quasi universelle. Or, je n'ai jamais entendu personne parler de ça : pourquoi accepter le sel supplémenté en iode, et pas de se supplémenter en B12 ? C'est illogique. Les politiques de santé publiques consistant à supplémenter l'alimentation évitent bien des maladies assez affreuses. Il n'y a qu'à aller en Inde ou en Afrique pour en voir à la pelle.

Si c'est le cachet qui gène, il n'y a qu'à acheter de la b12 liquide à mettre dans les plats.



(Je constate que Janic est incapable de citer ne serait-ce qu'un seul professionnel de santé partageant ses idées.)
 
Tigresse":1v5qpm1g a dit:
Mais il me semble que le sel marin est naturellement riche en iode
Certes mais les crétins des Alpes, c'était des gosses n'ayant pas accès au sel marin, parce que vivant loin des côtes. D'où un déficit in utero et à la naissance entraînant une hypothyroïdie congénitale et néonatale, avec un crétinisme purement d'ordre carentiel. Une fois que tout le monde a eu accès à de l'iode, le problème a disparu.
 
flolalapine":1511e7qv a dit:
Tigresse":1511e7qv a dit:
Mais il me semble que le sel marin est naturellement riche en iode
Certes mais les crétins des Alpes, c'était des gosses n'ayant pas accès au sel marin, parce que vivant loin des côtes. D'où un déficit in utero et à la naissance entraînant une hypothyroïdie congénitale et néonatale, avec un crétinisme purement d'ordre carentiel. Une fois que tout le monde a eu accès à de l'iode, le problème a disparu.
Moi, la conclusion que j'en tire, c'est qu'avant de dire que la supplémentation c'est inutile, il faut quand même voir les cas où elle sauve des gens de maladies horribles.
 
En ce qui me concerne tant qu'il n'y pas de soucis de santé je ne vois pas l'intérêt d'en prendre.
 
Je prend des complement mais pas parce que je suis vgr mais parce que je suis sleevée.
 
bin , justement il n'y a aucun rapport avec le fait que je soit vgr.
 
zouk bonjour
bin , justement il n'y a aucun rapport avec le fait que je soit vgr.
Non, je voulais dire quel est le rapport entre avoir un anneau gastrique et prendre des compléments,sauf pathologie précédente.
 
je n'ai pas l'anneau mais l'ablation de 80% de l'estomac, normalement je devrais ne pas avoir de complement a prendre mais il y a deux mois et demi que j'ai ete operée et je ne mange pas grand chose donc je dois prendre des vitamines et des proteines.
 
janic bonjour,

Dans ce fil,
Toutes les expériences sont intéressantes et permettent justement des comparaisons. J’ai témoigné ici que je suis VGL depuis 42 ans, que nous avons eut deux enfants donc VGL; que chacun d’entre eux a eut 3 enfants VGR/VGL dont le plus âgé à 21 ans ! Donc 3 générations de suite sans aucune complémentation en pilule de quelque sorte que ce soit et aucune des carences supposées impossibles sur une si longue durée et cela vérifié auprès d’autres personnes VGL aussi et à 3 générations de suite sans carences non plus.

C’est juste et il y en a d’autres qui consomment beaucoup de compléments de B12 et qui vivent longtemps sans soucis apparents non plus. C’est pourquoi il ne faut pas ramener la réflexion à l’individu mais au produit lui-même. Pendant des siècles personne ne s’est intéressé à des tas de produits dont certains ont un fort impact sur la société et d’autres moins, mais avec le développement des sciences on découvre l'intérêt de certains d’entre eux comme la B12 qui permet au système nerveux de fonctionner correctement.
Aussi entend-on de plus en plus de mises en garde sur les impacts d'une mauvaise alimentation sur la santé... et donc sur les carences en B12 aussi.
S’agit-il pour autant de culpabiliser ceux qui ne se complémentent pas, victimes/complices ? Non, c'est (par exemple) confondre le consommateur d'amphétamines et celui qui se supplémente en B12 ! Le non-consommateur de B12 est une victime, mais il devient complice s'il continue de ne pas en consommer.

janic":387yt0hi a dit:
Il faut donc arrêter de se laisser culpabiliser en affirmant que c'est être irresponsable si l'on ne devient pas adeptes des petites pilules.

Donc devient-on un irresponsable en consommant des amphétamines, en vivant dans un milieu où le soleil nous brûle, en consommant du vin ou de la viande ? La complémentation par certains produits est le résultat d’une prise de conscience qui demande finalement assez peu d’effort et met en cause jusqu’à des relations humaines supposées solides (que ce site souligne en abondance lorsque les gens deviennent vg et pire vegans).

janic":387yt0hi a dit:
IL existe des hypocondriaques qui vivent dans l'angoisse de la maladie, ce n'est pas une raison pour le devenir soi même.

Se complémenter d'une vitamine indispensable (c’est ainsi que ce produit est considéré par les autorités médicales), est-ce vivre dans l’angoisse de la maladie ? Non, c’est le contraire, le complémenteur élimine cette crainte dont les médias font étalage lorsque des drames se produisent suite à sa non-utilisation. L’abstinent de tabac ne craint pas ou plus un éventuel cancer du poumon, un emphysème et la multitude des autres conséquences. Le vg ne craint plus une cholestérolémie excessive, un diabète et autres effets physiologiques de la consommation animale, par contre il peut s’inquiéter de ce qui peut arriver aux autres (que ce soit concernant l'animal ou celui qui le consomme) ou à lui, concernant les risques d'une carence en B12.
Sinon un vgl, un vegan, est-ce aussi un hypocondriaque s’il choisit cette voie pour des raisons de santé ? N'est-il pas quelqu'un qui prend aussi soin de n'absorber que les choses qui lui sont indispensables par rapport au consommateur lambda ? En ce cas pourquoi se référer à des sources comme les diététiciens américains et canadiens ?

janic":387yt0hi a dit:
vouloir être dans la « prévention » c’est louable en soi. Le problème c’est que le coté pilule à tout prix (comme le vaccin « préventif » à tout prix) conduit à être hypocondriaque et à avoir peur de manque de ceci de cela qui engendre une psychose injustifiée la plupart du temps.

Toujours pas d’accord. La psychose ne peut concerner que les consommateurs de produits à risque pas les autres. En évitant ou supprimant des produits à risque, l’esprit se libère d’angoisses toujours possibles. Certains ne pensent jamais aux maladies qui effraient tant de monde dans la mesure où ils ont adopté des règles de vie, dont la complémentation en B12, qui les en préservent comme le soulignent nombre de travaux scientifiques.

C'est d'ailleurs simplement un constat d’ordre scientifique et statistique.

janic":387yt0hi a dit:
Donc être vigilant : oui ! Croire que la pilule miracle va empêcher des déficiences ou carences (qui sont plus liées aux disfonctionnements de l’organisme plutôt qu’à un manque possible ou imaginaire)

Il n’y a pas de miracles, c’est juste une relation connue de causes à effets. Certes, personne ne peut empêcher certaines déficiences ou carences surtout lorsque notre responsabilité n’y est pas engagée. Quant aux dysfonctionnements de l’organisme, la connaissance de la littérature scientifique et médicale sur la B12 permet de démystifier une supposée non-liaison entre cause et effet. S’il en était autrement, aucune des recommandations des médecins vgl et autres associations de diététiciens ne serait efficace et l'expérience personnelle de nombre de vegans se supplémentant a démontré (comme auprès de beaucoup –un beaucoup relatif aux pratiquants- de vegans complémentés) que ces liaisons sont réelles. Après il est évident que le mode de vie adopté par nos sociétés industrielles multiplie les risques de dérèglement des fonctions organiques. Alors pourquoi y ajouter ce qui peut être évitable facilement !?

janic":387yt0hi a dit:
c’est douter du bien fondé de ses choix alimentaires.

C’est un raisonnement contradictoire. La plupart des vg que je connais le sont pour des raisons de conviction vis-à-vis de l'exploitation animale et non d’opportunisme de bobo (leur petite santé, égoïstement). Ce que tu cites c’est du dietary veganism que les vrais vegans considèrent comme à ne pas confondre avec le veganisme ; mais c’est leur droit et leur choix de l'être.
 
cepafo bonjour
Merci de pouvoir apporter quelques précisions:

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
Toutes les expériences sont intéressantes et permettent justement des comparaisons. J’ai témoigné ici que je suis VGL depuis 42 ans, que nous avons eut deux enfants donc VGL; que chacun d’entre eux a eut 3 enfants VGR/VGL dont le plus âgé à 21 ans ! Donc 3 générations de suite sans aucune complémentation en pilule de quelque sorte que ce soit et aucune des carences supposées impossibles sur une si longue durée et cela vérifié auprès d’autres personnes VGL aussi et à 3 générations de suite sans carences non plus.

C’est juste et il y en a d’autres qui consomment beaucoup de compléments de B12 et qui vivent longtemps sans soucis apparents non plus.

Nuance d’importance !

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
C’est pourquoi il ne faut pas ramener la réflexion à l’individu mais au produit lui-même.

C’est ce que je n’efforce de faire au long des fils, mais il est fréquent que ce soit ramené à l’individu et donc nécessite d’y répondre sur le même registre. Un vécu vaut plus que dix théories ! Tu retorquerais peut-être que les consommateurs de B12 sont aussi dans le vécu! En réalité pas vraiment puisqu'une prise préventive n'indique rien sur le fait que sans prise le résultat fut différent, c'est juste une hypothèse!

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
Pendant des siècles personne ne s’est intéressé à des tas de produits dont certains ont un fort impact sur la société et d’autres moins, mais avec le développement des sciences on découvre l'intérêt de certains d’entre eux comme la B12 qui permet au système nerveux de fonctionner correctement.Aussi entend-on de plus en plus de mises en garde sur les impacts d'une mauvaise alimentation sur la santé... et donc sur les carences en B12 aussi.

Entièrement d’accord ! C’est ce que j’ai moi-même fréquemment souligné. C'est bien la mauvaise alimentation qu'il faut remettre en question et non se contenter de compenser celle-ci par des artifices. (même si ponctuellement la compensation puise médicalement être prescrite)

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
S’agit-il pour autant de culpabiliser ceux qui ne se complémentent pas, victimes/complices ? Non, c'est (par exemple) confondre le consommateur d'amphétamines et celui qui se supplémente en B12 ! Le non-consommateur de B12 est une victime, mais il devient complice s'il continue de ne pas en consommer.

Pas clair !

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
janic":3sdmqrrr a dit:
Il faut donc arrêter de se laisser culpabiliser en affirmant que c'est être irresponsable si l'on ne devient pas adeptes des petites pilules.

Donc devient-on un irresponsable en consommant des amphétamines, en vivant dans un milieu où le soleil nous brûle, en consommant du vin ou de la viande ?

Je suis systématiquement contre tous discours culpabilisateurs. Comme le soulignait fréquemment Jezebel, nous sommes responsables de nos actes, encore faut-il que nous connaissions les conséquences possibles de ceux-ci. Un consommateur de B12 (pour prendre cet exemple) est supposé être informé donc il agit en conséquence. La question peut juste être : quelle est la valeur de l’information ? Est-elle de type universel, en ce sens que cette prescription (c’en est une !) va concerner un groupe et non plus des individus ? (c’est un des problèmes des vaccins : sa supposée universalité)

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
La complémentation par certains produits est le résultat d’une prise de conscience qui demande finalement assez peu d’effort et met en cause jusqu’à des relations humaines supposées solides (que ce site souligne en abondance lorsque les gens deviennent vg et pire vegans).

Bien sûr que c’est une prise de conscience (tant mieux !) mais c’est aussi un à priori : « tu veux être VGL ou végan alors tu dois (et non pas tu peux) prendre de la B12 au cas où, parce que les statistiques montrent que… » (statistiques que peu ou personne ne consultera d’ailleurs !)

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
janic":3sdmqrrr a dit:
IL existe des hypocondriaques qui vivent dans l'angoisse de la maladie, ce n'est pas une raison pour le devenir soi même.

Se complémenter d'une vitamine indispensable (c’est ainsi que ce produit est considéré par les autorités médicales), est-ce vivre dans l’angoisse de la maladie ?

C’est la pierre d’achoppement ! Elle n’est pas indispensable si l’on repense complètement son mode alimentaire et non seulement supprimer les viandes, tout au plus dans certains cas peut-elle le devenir, mais dans certains cas seulement et non pas dans tous les cas.

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
Non, c’est le contraire, le complémenteur élimine cette crainte dont les médias font étalage lorsque des drames se produisent suite à sa non-utilisation.

Bien sûr, encore une fois. Mais je trouve dommage que ce soit par rapport à de rarissimes cas montés en épingle par des médias qu’une philosophie de vie se construise. La confiance en son choix est remplacée par la peur du qu’en dira-t-on et non par la crainte d’une hypothétique carence .

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
par contre il peut s’inquiéter de ce qui peut arriver aux autres (que ce soit concernant l'animal ou celui qui le consomme) ou à lui, concernant les risques d'une carence en B12.

C’est même normal qu’il puisse s’inquiéter des risques qu’un changement de vie puisse impliquer, le contraire serait de l’inconscience !
Le point que j’ai défendu sur le sujet B12 a été de quantifier ce risque et de le ramener à une réalité mesurable et elle est infinitésimale (pas pour autant inexistante, bien sûr, le 100% n’existe nulle part)

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
Sinon un vgl, un vegan, est-ce aussi un hypocondriaque s’il choisit cette voie pour des raisons de santé ? N'est-il pas quelqu'un qui prend aussi soin de n'absorber que les choses qui lui sont indispensables par rapport au consommateur lambda ? En ce cas pourquoi se référer à des sources comme les diététiciens américains et canadiens ?

Justement cette référence est intéressante lorsqu’elle est étudiée de près (et je l’ai décortiquée comme je le fais sur nombre d’autres sujets) et on lui fait dire ce que cette étude n’a pas dit et l’on oublie de citer ce qui nuance les conclusions hâtives des quelques lectures trop rapides.

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
janic":3sdmqrrr a dit:
vouloir être dans la « prévention » c’est louable en soi. Le problème c’est que le coté pilule à tout prix (comme le vaccin « préventif » à tout prix) conduit à être hypocondriaque et à avoir peur de manque de ceci de cela qui engendre une psychose injustifiée la plupart du temps.

Toujours pas d’accord. La psychose ne peut concerner que les consommateurs de produits à risque pas les autres.
En évitant ou supprimant des produits à risque, l’esprit se libère d’angoisses toujours possibles. Certains ne pensent jamais aux maladies qui effraient tant de monde dans la mesure où ils ont adopté des règles de vie, dont la complémentation en B12, qui les en préservent comme le soulignent nombre de travaux scientifiques.

C'est d'ailleurs simplement un constat d’ordre scientifique et statistique.

C’est exactement le discours tenu par les vaccinateurs comme les marchands de médocs : « prenez nos produits miracles et vous serez préservés de tous les maux de la terre » (le miracle religieux remplacé par le miracle médical!)Il faut ouvrir les yeux, la réalité est toute autre. Les vaccinations n’ont jamais pu faire preuve d’une quelconque efficacité mais présentent des dangers réels et dont les générations actuelles et à venir font et feront les frais ; les médocs ne guérissent pas (tout au plus soignent-ils dans quelques cas) et les risques et dommages s’additionnent dramatiquement

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
janic":3sdmqrrr a dit:
Donc être vigilant : oui ! Croire que la pilule miracle va empêcher des déficiences ou carences (qui sont plus liées aux disfonctionnements de l’organisme plutôt qu’à un manque possible ou imaginaire)

Quant aux dysfonctionnements de l’organisme, la connaissance de la littérature scientifique et médicale sur la B12 permet de démystifier une supposée non-liaison entre cause et effet.
S’il en était autrement, aucune des recommandations des médecins vgl et autres associations de diététiciens ne serait efficace et l'expérience personnelle de nombre de vegans se supplémentant a démontré (comme auprès de beaucoup –un beaucoup relatif aux pratiquants- de vegans complémentés) que ces liaisons sont réelles. Après il est évident que le mode de vie adopté par nos sociétés industrielles multiplie les risques de dérèglement des fonctions organiques. Alors pourquoi y ajouter ce qui peut être évitable facilement !?

C’est bien là que se fait la confusion !
Le rapport de diététiciens (je l’ai largement souligné) concerne une partie de la société américaine qui refuse de manger de la viande pour des raisons diverses en supprimant celles-ci sans autre démarche « diététique ». Quelques contradicteurs ont signalé que là bas (et quelques fois ici) les viandes sont supplémentées d’office en B12 de synthèse. Or l’arrêt brutal de cet apport artificiel (qui ne se stocke pas) peut se traduire par une carence par réaction physiologique qui se remarque pour d’autres vitamines de synthèse. Donc le rapport peut être tout à fait cohérent sous cet angle là et je l’ai souligné aussi.
Mon intervention a consisté à dire que si une personne se contente d’une suppression sans changement qualitatif par ailleurs la solution bancale de supplémentation est cohérente et comme ces personnes sont déjà des consommatrices de pilules par d’autres médocs, cela ne les dérangent probalement pas.
Donc mon discours à consisté à dire que, par contre, si une personne à une modification qualitative de sa nourriture, la complémentation n’est pas nécessaire, l’organisme fabrique cette vitamine selon ses besoins et ma modeste expérience (au milieu des quelques centaines d’autres) en apporte la preuve. Il va de soi que je m’adresse en priorité aux personnes qui comme le dit Coffe, « ne bouffent pas de la merde ».

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
janic":3sdmqrrr a dit:
c’est douter du bien fondé de ses choix alimentaires.

C’est un raisonnement contradictoire. La plupart des vg que je connais le sont pour des raisons de conviction vis-à-vis de l'exploitation animale et non d’opportunisme de bobo (leur petite santé, égoïstement).

C’est ce qui fait la différence entre le végétalisme végan et le végétalisme de santé. Les priorités ne sont pas les mêmes, même si le résultat est très semblable.
En France (ces 50 dernières années en tout cas) le moteur principal du VGL était la santé et concernait des personnes autour de la cinquantaine et plus lorsque les effets d’un mode alimentaire non physiologique commence à faire des dégâts. Actuellement (ce n’est pas un mal pour autant) il y a un déplacement très net vers une population beaucoup plus jeune et qui pour la plupart n’a pas d’ennuis de santé majeur (y’a des tas de médocs pour cacher la misère qui va réapparaitre quelques années plus tard) donc la motivation est autre et plus particulièrement éthique ou écologique.
Autre aspect et non des moindres, l’adoption du VGR et pire du VGL conduisait à une mise à part, voire une exclusion sociale, avec une considération sectaire qui s’est bien estompé depuis (je souris intérieurement en lisant les sentiments d’exclusion de ces jeunes d’aujourd’hui, qu’auraient-ils dit s’ils avaient vécu à mon époque : tout est relatif !) Donc cette exclusion de principe ou de fait était acceptée comme inhérente à ces choix de vie. Ce n’est plus le cas pour la population plus jeune qui attache une très grande importance à la dimension sociale et à son intégration et souffre de cette exclusion possible. Donc ces deux époques sont peu comparables ! C’est aussi pourquoi le genre de discours que je tiens ne concerne en majorité que ceux qui souffrent et veulent une solution à leurs misères et souffrances autres que celle qu’ils auront vécue pendant leurs premières décennies. (dont toutes les petites pilules en question). Est-ce de l'égoïsme? C'est considérer, à priori, que toutes personnes cherchant à aller mieux sont des égoïstes. Non, le point de départ est différent, c'est tout. Dans les deux cas il y a suppression de la souffrance animale, alors que l'inverse n'est pas systématiquement vrai. Le VG par éthique seulement pourra faire perdurer la souffrance humaine et c'est ce que je constate sur quelques sites Vg que je lis ou participe.

Cépafo":3sdmqrrr a dit:
Ce que tu cites c’est du dietary veganism que les vrais vegans considèrent comme à ne pas confondre avec le veganisme ; mais c’est leur droit et leur choix de l'être.

Je ne suis pas un adepte du véganisme pour diverses raisons donc le sujet ne m’est pas familier.
 
Pour ma part oui et c'est justement en ce moment un complexe de vitamines et non seulement un seul, car je me sens fatigué en ce moment pas le courage de travailler.
Je pense qu'il faut en prendre un en particulier c'est la B12 pour les VGR 1 ou 2 fois par an. Et si la prise de sang est bonne il n'y a pas de soucis à se faire.
 
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