Prix de la remarque carniste

Bin ouai mais comme la cohérence éthique n'est pas du tout ce qu'ont en tête les carnistes qui invoquent le cri de la carotte (plutôt le prétexte à ne surtout rien remettre en question), il refusent de voir cette logique de gaspillage d'énergie, d'eau et de terres qu'est l'élevage.

Dans un même ordre d'idée : "on est pas certain que les (chais pas moi...) juments souffrent quand on les force à se faire grimper, attachées, DONC c'est idiot et inutile de vouloir protéger les femmes des violeurs."

Ou encore : "on est pas certain que la grippe saisonnière soit vraiment dangereuse pour les chats, DONC c'est idiot et inutile de chercher à protéger les humains de cette maladie."*

PS : en fait non c'est encore plus cons que mes exemples, car ça serait PARCE-QUE les plantes souffriraient, qu'il faudrait continuer à faire souffrir les animaux. C'est au delà de la stupidité.
 
Je viens de lire suite à un article sur la chasse à la glu :mmm: que les animaux ne sont que des animaux, pas des êtres. Je suis partagée entre exploser de rire ou pleurer
 
oui alors je connaissais pas non plus hein. C'est particulièrement vicieux. Ils mettent de la colle sur les branches et attirent les oiseaux avec le chant d'oiseaux en cages. Les pauvres bêtes restent collés dessus. :mur:
 
V3nom":1wzwqvzn a dit:
Bin ouai mais comme la cohérence éthique n'est pas du tout ce qu'ont en tête les carnistes qui invoquent le cri de la carotte (plutôt le prétexte à ne surtout rien remettre en question), il refusent de voir cette logique de gaspillage d'énergie, d'eau et de terres qu'est l'élevage.

Dans un même ordre d'idée : "on est pas certain que les (chais pas moi...) juments souffrent quand on les force à se faire grimper, attachées, DONC c'est idiot et inutile de vouloir protéger les femmes des violeurs."

Ou encore : "on est pas certain que la grippe saisonnière soit vraiment dangereuse pour les chats, DONC c'est idiot et inutile de chercher à protéger les humains de cette maladie."*

PS : en fait non c'est encore plus cons que mes exemples, car ça serait PARCE-QUE les plantes souffriraient, qu'il faudrait continuer à faire souffrir les animaux. C'est au delà de la stupidité.

Ça me rappelle un "jeu" que mon frère avait inventé, quand il se prenait une torgnole paternelle il venait aussitôt m'en donner une, comme ça, pour qu'il ne soit pas le seul à souffrir.
 
Bah finalement c'est un peu comme le papier collant pour tuer les mouches... Il y en avait tellement dans mon salon (et oui la litière de lapin ça ne pardonne pas... même changée tous les jours) que j'en avais acheté. Mais j'ai pas ouvert la boîte, car je n'ai aucune envie de faire ça... Et finalement, elles sont parties d'elles-même :)
 
Coucou.
Pour l'histoire du cri de la carotte, j'aimerai partager une idée avec vous qui me travaille.
Ma phrase pour introduire l'échange serait : "techniquement" les plantes sont plus vivantes que les animaux. Je m'explique.

J'ai mis le mot "techniquement" entre guillemet et en italique pour souligner que c'est à prendre avec des pincettes. Voila le fond de réflexion sur laquelle j'aurai aimé que l'on débatte.
Les gens nous disent souvent que les plantes souffrent aussi. Sans même parler de souffrance, nous savons au moins qu'elles sont vivantes. De là découle pour moi un paradoxe. Nous trouvons cela ignoble de tuer un animal pour le manger (lui oter la vie) alors même que nous nous nourissons de plantes qui elles sont encore vivantes au moment ou les épluchons, découpons, cuisinons, mangeons.

Nous savons aussi que nous soulignons souvent le fait que les animaux sont des cadavres en décompositions alors que les plantes elles regorgent de vie. Donc, si un carniste assez malin "comprenait" notre réponse, il pourrait très bien dire "donc tu manges un être vivant". Ce qui reviendrait au même que eux lorsqu'ils mangent un animal qui était vivant mais qui a été tué pour être consommé. (j'espère que je n'ai perdu personne :p ).

D'où ma réflexion personnelle d'essayer de trouver une autre phrase pour ne pas que l'on puisse me piéger sur ce détail. Car dire "les animaux on les tue pour les manger" ne me plait pas.
L'idée serait plus de dire (selon moi) que manger de la vie (je ne sais pas vraiment formuler cela) ne peut qu'apporter du bien au corps alors que manger la mort ne peut avoir aucun bénéfice nous concernant (sauf à de très petites doses et dans des circonstances bien particulières comme la survie entre autre).
J'espère avoir été suffisamment clair. J'attends vos réponses :)
 
Pour ce type d'argument, ma réponse est : en mangeant les végétaux moi-même, j'en consomme infiniment moins que si je mangeais de la viande, au travers de celle-ci. Car l'animal au cours de sa vie, en a avalé des tonnes.
Donc avec le végétalisme je tue moins d'animaux, et moins de plantes.

Il faut trouver les chiffres pour étoffer tout ça, je les ai notés quelque part, mais c'était énorme.

Pour ce que tu dis sur le vivant/mort, je n'ai pas trop d'avis, ça ne me parle pas vraiment.
 
Je trouve pas ça très clair. Pour moi le problème vient surtout de la souffrance des animaux, et comme dit Vladimirov, en mangeant aucun animal, on contribue à moins de morts de végétaux de totue façon.
 
Je comprends vos points de vue et j'ai aussi cette réfléxion.
Mais là, je me penche principalement sur les irréductibles qui gardent toujours comme argument "Mais la plante, elle est vivante aussi, non?".
Je mets totalement de côté la souffrance car au-delà de parler du système nerveux, du fait qu'une plante ne cri pas ou qu'elle ne s'enfuit pas, c'est oublier qu'il y a seulement deux ans de cela, il n'y avait pas la déclaration internationnale sur la conscience animale.
Donc avant cette date, on pouvait légitimement et 'scientifiquement' dire "oui mais rien ne prouve que l'animal est conscient".
Donc qui nous dit (effectivement) que les plantes n'ont pas une autre forme de souffrance que nous ne percevons pas?

Ceci étant mis de côté car trop conflictuel, j'en reviens à mon idée de base : la plante est un être vivant. Du coup, l'animal aussi, avant d'être tué.
Mais nous savons tous que l'animal est fait de chaire qui se décompose dès l'instant ou l'organisme est mort. Il pourrie. Alors que la plante "continue de vivre" même après avoir été cueillit. Nous avons tous déjà vu une pomme de terre bourgeonner.
Si nous écoutons le discours de Thierry Casasnovas ou de Gilles Lartigot, il est préférable (et même recommandé) de manger des aliments vivants est non pas des cadavres morts en décompositions. Le vivant apporte de la vitalité.
J'en reviens donc à mon idée de base : comment faire comprendre à ce genre de personne que OUI la plante est toujours "vivante", mais qu'elle a au moins le mérite d'apporter de la vie. Alors qu'un animal mort n'apporte rien à l'organisme si ce n'est des déchets vu que c'est un corps en décomposition.
 
Je suis d'accord avec ta vision dans son ensemble. Mais il y a un détail qui me gêne dans ta réponse.
Tu évoques la vache, un gros animal et le fait qu'elle soit vivante.

Si je dissocie les deux pour arriver à des choses plus concevables, je te dirais (si j'étais un carniste bien chiant) : en terme de taille, tu ne peux pas non plus gober la majorité des végétaux sans les couper.
Et d'un autre côté, je te dirais : s'il s'agit d'un petit animal, il n'est pas impossible de le gober (imaginons une souris). Après, quid de savoir si elle va pas foutre la merde dans ton estomac puisqu'elle sera encore vivant, c'est encore une autre affaire.

Mais pour le coup, je trouve que l'on risque de s'égarer sur le fond de ma réflexion par rapport à l'image de l'aliment vivant 0:)
 
Lespri":1qpzr5jo a dit:
Nous savons aussi que nous soulignons souvent le fait que les animaux sont des cadavres en décompositions alors que les plantes elles regorgent de vie. Donc, si un carniste assez malin "comprenait" notre réponse, il pourrait très bien dire "donc tu manges un être vivant". Ce qui reviendrait au même que eux lorsqu'ils mangent un animal qui était vivant mais qui a été tué pour être consommé. (j'espère que je n'ai perdu personne :p ).

D'où ma réflexion personnelle d'essayer de trouver une autre phrase pour ne pas que l'on puisse me piéger sur ce détail. Car dire "les animaux on les tue pour les manger" ne me plait pas.
L'idée serait plus de dire (selon moi) que manger de la vie (je ne sais pas vraiment formuler cela) ne peut qu'apporter du bien au corps alors que manger la mort ne peut avoir aucun bénéfice nous concernant (sauf à de très petites doses et dans des circonstances bien particulières comme la survie entre autre).
J'espère avoir été suffisamment clair. J'attends vos réponses :)

D'où l'intérêt de mettre en avant la capacité des animaux à ressentir les émotions et à la douleur :)
 
Moi rien ne me gène. Un végétal vivant est plein de nutriments et de choses qui font du bien au corps. Un animal vivant est plein de maladies et de substances indigestes pour le corps humain. Fin du débat.

Par contre ton carniste malin, désolée mais il est juste totalement con s'il s'amuse à associer une plante qui pousse et un animal qui pleure quand on lui coupe la gorge.
 
erulelya":4qa00x9b a dit:
Moi rien ne me gène. Un végétal vivant est plein de nutriments et de choses qui font du bien au corps. Un animal vivant est plein de maladies et de substances indigestes pour le corps humain. Fin du débat.
Cette partie là est ce qui se rapprocherait le plus du genre de réponse qui va dans le sens de ma réflexion.

Par contre ton carniste malin, désolée mais il est juste totalement con s'il s'amuse à associer une plante qui pousse et un animal qui pleure quand on lui coupe la gorge.
J'ai bien précisé dans tout le début de mon argumentation qu'il ne fallait prendre en considération QUE le côté "vivant". Pas le côté sensitif. Le but n'étant pas de comparer le règne animal au règne végétal. Ce n'était pas le fond de ma pensée. C'est évidemment absurde.
 
Il me semble, par contre, que Thierry Casasnovas et co parlent de fruits et de légumes-fruits, ce qui est différent des plantes !
 
Vladimirov":qslycatb a dit:
Il me semble, par contre, que Thierry Casasnovas et co parlent de fruits et de légumes-fruits, ce qui est différent des plantes !
Lorsque tu dis "et co." je ne sais pas à qui tu fais référence mais Gilles Lartigot en tout cas parle de toutes les formes de végétaux, jusqu'à l'herbe, pour évoquer le régime de l'alimentation vivante.

Une vidéo qui se rapproche grandement de ce que je voulais évoquer entre le fait de manger un animal qui était vivant et celui de manger un végétal qui l'est encore.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=QDk_Zz-pUI4[/youtube]
 
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