Je vais essayer de répondre une dernière fois pour mettre les choses au claire. Je m'excuse pour les anciens et d'avance si certain de mes propos sont mal écrit/pas assez claire et qu'ils semblent être odieux et raciste.
Reconnaitre ses erreurs et maladresse est une vertu que j'apprécie et que j'applique quand je vois où est le problème.
Clawa":uqy5wvth a dit:
Jojovegan :
"j'essaye de les faire réagir dans le respect et sans insulte"
"Ce genre de tradition/croyance sont débiles au plus haut point, difficile de faire pire."
LOL.
T'es au courant que si tu es extérieur à une culture, insulter ses traditions / croyances, c'est insulter les gens qui la pratiquent, ou bien ? En plus, là concrètement tu ne fais rien, à part baver à distance sur des gens que tu ne connais pas (je parle bien encore des Asiatiques, pas de tes éventuels contacts blancs pro-corrida and co).
Le fardeau de l'homme blanc, the white man's burden, je suppose que tu connais... On va peut-être éviter de refaire ça en version sauvons tous les zanimaux de la planète de ces barbares sauvages qui savent pas les choses intelligentes comme nous.
Pour le terme "débile" il est en effet non approprié (connotation à la maladie), je ne compte plus l'utiliser. Si dire qu'une tradition/croyance est conne est encore trop dur, on peux aussi oublier ce mot. Mais dire qu'elle est mal, c'est bon ?
On ne va quand même pas dire que c'est bien pour ne pas les heurter alors que c'est mal, et les conforter dans leurs mauvaises actions.
Ensuite, je n'insulte personne de débile/cons lors d'une conversation même si leurs actions est mauvaise et cela qu'importe si c'est une tradition/croyance ou non.
Je pense juste qu'il faut dire à quelqu'un que ces actions sont mauvaise quand cela est le cas, j'essaye donc de leurs faire comprendre sans les insulter.
Bien entendu, je n'est pas encore rencontré sur le net ou en vrai quelqu'un adepte des couilles aphrodisiaques, je rencontre surtout des pro-corrida/fourrure/vivesection et test animaux, ainsi que des carnistes/spéciste plus ou moins bornés.
Pour ce qui est du point vue extérieur à une culture, je ne pige pas trop. Si on n'appartiens pas à un pays ayant une culture Asiatique, on ne peux pas dire que ce que certain de leurs habitants font est mal ? juger leurs actes comme mauvais ?
Mais si c'est chez nous, genre pour la corrida c'est bon ? En parlant de mes éventuelles contact blancs pro-corrida, ils peuvent tout aussi bien être non-blanc et être adepte de la corrida.
Ce n'est pas pour autant que je vais ménager quelqu'un car sa culture/tradition et ses origines sont différentes des miennes.
Je ne fais donc pas de traitement de faveur qu'importe les origines/la religion/culture/traditions/etc.. de la personne.
Sinon pour le fardeau de l'homme blanc, en effet je connais. Je méprise cette partie de l'histoire occidentale et qui continue encore dans certain domaine, j'ai d'ailleurs honte d'une bonne partie de ma culture judéo-chrétienne et occidental.
Le but n'est pas de refaire ça en version, vous êtes méchant (ou sauvage mais ça c'est toi qui le dit, le mot sauvage chez l'homme à une histoire longue d'atrocité faite par l'homme envers ces semblables).
On ne fait pas spécialement mieux ici, mais cela n'empêche pas de penser et dire que ce qu'ils font chez eux est mal comme je le fais pour ce qui est mal chez nous.
Clawa":uqy5wvth a dit:
" Mais pour cela il faut quand même leurs servir des infos qu'ils/elles ignorent afin de permettre un éventuel changement."
Marrant comme ça ne va que dans un sens : ON va LEUR apprendre. Mais, euh. Le genre de tradition / croyance dont tu parles, tu es sûr d'avoir tout le savoir nécessaire dessus ? Je veux dire, il n'y a pas plus de génération spontanée parmi les croyances que parmi les microbes : elles n'apparaissent pas comme ça, plop, par hasard ou sous l'effet de la miraculeuse et toute-puissante "connerie humaine", comme tu as l'air de le penser. Il y a des contextes sociaux, historiques, environnementaux... qui lui permettent de voir le jour et d'être entretenue. Or une croyance (ou une représentation en général), c'est comme un micro-organisme, il faut bien la connaître pour savoir quoi en faire : la cultiver ou la combattre, pourquoi, comment.
Au passage, j'offre un pot de purée d'amandes à quiconque me donnera une définition satisfaisante de cette fameuse "connerie humaine" qu'on sort à toutes les sauces, c'est-à-dire si vous arrivez à en faire un concept opératoire, qui permette des actions ciblées et efficaces. Si personne n'y parvient, d'une part ça ne m'étonnera pas du tout, d'autre part il faudra se mettre d'accord pour bannir ce terme désespérément fourre-tout de toute argumentation un tant soit peu sérieuse.
Bien sûre que ces traditions/croyances ne sont pas spontanée et n'apparaissent pas par magie au nom de la connerie humaine, les contextes que tu cite sont important comme je les mentionné pour par exemple les personnes qui deviennent parfois des djihadistes. Mais un contexte ne légitime pas une action qui est mauvaise/mal et n'excuse pas l'action.
Même si le contexte est économique car cela rapporte de l'argent et fait travailler des personnes, ce n'est pas recevable sinon les constructeurs d'armes peuvent continuer à entretenir les guerres en fournissant de quoi s'entretuer plus facilement.
Pour ce qui est de la connerie humaine, j'ai ma propre notion (à voir ce qu'elle vaut, je pense qu'elle est incomplète dans tout les cas mais pas entièrement fausse).
Je met dans la connerie humaine toute les actions qui sont mal et qu'importe le contexte qui peut l'expliquer. Sauf un seul, les conditions de vie ou de mort imminente dans le cas de tuer un animal pour survivre, de fourrure si on a rien à porter dans un climat froid, etc...
Et cela qu'importe les origines/la religion/le sexe/la culture/les traditions de la personne qui effectue cette action.
Clawa":uqy5wvth a dit:
"Faudrait-il donc ne rien essayer ? et laisser les gens changer d'eux même ?"
Je propose un truc : on développe une culture végé, avec nos savoirs, nos pratiques, nos discussions... qu'on met à la disposition du plus grand nombre (tiens, sur Internet, par exemple. Entre autres). On laisse les gens du monde entier s'y intéresser et s'interroger par elleux-mêmes leurs propres pratiques culturelles - si si, je te jure, non seulement les échanges culturels spontanés et non-forcés existent, mais en plus même les non-européen-ne-s sont capables de pensée critique. Pendant ce temps-là on s'occupe de la misère des animaux en France, il y a peut-être déjà assez de boulot, non ? Et à l'occasion, on prête main forte aux groupes et associations des autres pays du monde, quand ils lancent des pétitions par exemple.
Mettre à disposition au plus grand nombre une culture vegan est bien, mais encore faut il que les gens sachent l'existence de cela et veulent en entendre parler.
Il est presque impossible qu'une personne s'y intéresse de manière spontanée et cela qu'importe si c'est un européen ou non.
Il faut au moins un déclic (une image, video, info, des chiffres, un dialogue constructif, etc..) qui va peux être permettre à cette personne de vouloir en savoir plus et éventuellement changer en tirant les bonnes conclusions.
C'est ce que je fais par exemple sur tweeter et cela marchent de temps en temps (même si c'est rare). On est assez nombreux à poster dans certain sujet en top tweet, dans des articles et hashtag divers et varié, ou encore dans sa propre TL des images/videos/chiffres.
Si quelqu'un réagit, on répond en fonction de son message et cela peux créer une discussion constructive. Le tout en restant le plus possible tolérant et sans insulte. Si la discussion part en vrille car la personne en face commence à insulter et sort des propos intolérant/raciste/sexiste/homophobe/etc.., j'arrête rapidement ou directement la discussion.
Pendant ce temps là, il y a en effet de quoi faire en France. C'est d'ailleurs mon unique terrain de militantisme tout en incluant les réseaux sociaux qui sont eux international. Tout ce qui est pétition des autres pays, je les signe aussi afin d'aider les associations de ces pays.