Je parlais du colorant tartrazine, pour le reste je n'utilise pas les produits LUSH
Pour répondre a ta question, oui c'est tout a fait scientifique. La peau elle même est considéré comme une voie d'absorption non négligeable. D'ailleurs, lorsque nous rédigeons les Fiche Signalétique (ou MSDS), l'absorption de la peau c'est une donnée prise en compte. La kératine n'est pas une barrière impénétrable et surtout en ce qui concerne les cosmétique car il y a contact direct. L'eau rend la couche de kératine perméable et c'est là que sa arrive. De plus, les pore de peau aussi sont une belle porte d'entré, le cuire chevelu est aussi une des partie du corp, mis a part les muqueuse, qui absorbe facilement tout les toxines contenu dans les différents cosmétique.
Ce n'es pas pour rien d'ailleurs que les endroits ou la nappe phréatique est contaminé aux métaux lourd les gens doivent importer l'eau dans des citerne, même se laver avec cet eau constitue un danger mortel.
Tien petit texte scientifique sur le sujet (étant donné que je n'ai pas le bagage pour tout expliquer clairement):
L'épiderme humain est particulièrement bien adapté pour jouer sa fonction essentielle de "barrière", il limite l'entrée des agents extérieurs et participe à l'homéostasie générale de l'organisme en régulant la perte en eau transépidermique. De par l'importance de sa surface, la peau constitue quantitativement l'organe le plus important en contact avec le milieu extérieur. Cette "barrière protectrice" toutefois n'est pas absolue, elle est perméable à pratiquement toutes les substances, seul le degré de perméabilité varie. Il est lié principalement à l'état physiologique de la peau, aux propriétés physico-chimiques des composés dont elle est supposée restreindre l'entrée et à la nature de "l'environnement" (excipient, véhicule, air ambiant... ) par lequel ces substances sont amenées au contact de la peau.
Il est important de connaître le sort des substances chimiques appliquées sur la peau afin, d'une part d'évaluer l'importance de la fraction de la dose appliquée réellement absorbée et disponible pour exercer une activité pharmacologique ou toxique de type systémique, d'autre part de préciser d'éventuelles concentrations localisées dans les structures cutanées ou dans les tissus plus profonds pouvant constituer des sites de stockage. Les études de pharmacocinétique percutanée permettent de préciser le devenir du produit lors de sa diffusion dans le tégument : rétention sur la couche cornée, fixation spécifique ou aspécifique sur les protéines cutanées, métabolisme épidermique et/ou dermique, clairance cutanée, accumulation dans les structures cutanées profondes. Ces données sont utiles pour évaluer la toxicité locale (irritation, sensibilisation, phototoxicité et photoallergie) et/ou systémique.
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L'absorption percutanée correspond au transfert d'une substance à travers la peau depuis le milieu extérieur jusqu'au sang. Elle peut être définie comme la somme de deux phénomènes : une pénétration des molécules au sein de la peau entière, suivie d'une résorption par la circulation sanguine ou lymphatique depuis le derme papillaire puis le derme profond. L'étape de pénétration, en terme physique, est une diffusion passive à travers chaque structure du tégument : couche cornée, épiderme de Malpighi, derme et annexes cutanées. Elle est sous la dépendance préalable d'un partage, se produisant à l'interface environnement/couche cornée, sans lequel aucun échange n'est possible. Une fois absorbée, la substance est distribuée dans l'organisme puis, après avoir été ou non métabolisée, elle est éliminée. Les étapes succédant à l'absorption percutanée sont similaires à celles qui sont rencontrées pour toute autre voie de contamination.
Anatomiquement, deux voies distinctes s'offrent pour la pénétration : l'une, à travers les espaces intercellulaires de la couche cornée et à travers les cellules cornées elles-mêmes (voie transépidermique), l'autre empruntant les annexes cutanées (follicules pilo-sébacés et/ou glandes sudoripares). La pénétration ne s'effectue pas uniquement par l'une des voies, les deux participent au phénomène et la pénétration globale est la résultante d'un passage transépidermique et d'un passage par les annexes.
Au sein de l'épiderme, la couche cornée est reconnue comme la barrière à la diffusion, in vitro elle présente une résistance à l'absorption pratiquement identique à celle de la peau entière. L'élimination totale du stratum corneum par délamination avec un ruban adhésif (stripping) conduit à l'obtention d'une perte insensible en eau équivalente à celle intervenant à la surface de l'eau libre, et à l'augmentation de la pénétration des agents chimiques. La résistance de l'épiderme vivant à la diffusion est très faible comparativement à celle de la couche cornée mais il est cependant montré que, lorsque celle-ci est éliminée par stripping, l'épiderme de composition chimique hydrophile peut jouer un rôle de barrière notamment vis à vis de molécules très hydrophobes. Les structures dermiques, pour une peau non lésée, ne participent que très modestement à la fonction globale de "barrière", la vascularisation de la papille dermique favorise la résorption des molécules en provenance de l'épiderme.
La peau durant de nombreuses années a été considérée comme une structure à partir de laquelle la diffusion ne pouvait être influencée par le drainage sanguin local (notion de "sink" des auteurs anglo-saxons). Cependant, il a été démontré que si le flux sanguin est insuffisant pour résorber les produits qui diffusent au fur et à mesure de leur arrivée au niveau du derme profond ou que la diffusion soit plus importante que les capacités de drainage local, il se produit une rétention locale qui a été observée pour de nombreuses substances telles que les toxiques organophosphorés (malathion, parathion, disopropyl fluorophosphate).
La couche cornée a une structure composite elle est constituée des cellules cornées, de nature hydrophile par leur contenu en protéines, entourées d'un "ciment" lipophile constitué par les lipides qui remplissent les espaces extracellulaires. La diffusion à travers la couche cornée dans ces conditions peut s'effectuer soit par passage transcellulaire, direct, avec traversée successive des cellules et des espaces extracellulaires, soit par passage intercellulaire dans les espaces tortueux laissés libres entre les cornéocytes. . L'analyse structurale de la couche cornée montre que les lipides expulsés dans les espaces intercellulaires lors de l'étape finale de la différenciation épidermique : stérols libres ou estérifiés, acides gras libres, triglycérides et sphingolipides, sont organisés en bicouches orientées séparant des zones 'hydrophiles" et des zones "lipophiles", créant ainsi un domaine de diffusion lamellaire aux propriétés physico-chimiques opposées Les molécules polaires pourraient se diriger vers les régions "hydrophiles' des couches lipidiques intercellulaires alors que les régions "hydrophobes" de ces mêmes chaînes permettraient la diffusion des molécules moins polaires.
Il est ainsi fondamental de considérer la fonction barrière cutanée comme un ensemble résultant d'interactions anatomiques, morphologiques et physico-chimiques.