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De mon point de vue, la 1ère étape est de passer les choses au scanner du sexisme, ce qui permet ensuite de voir ce qu'il reste d'inhérent à la condition humaine... (commun aux hommes et aux femmes).Fabicha":2vf5ldlg a dit:Je ne vois pas pourquoi opposer les deux et je ne vois pas le rapport en fait.
snoopyne":3geyw9jb a dit:Est-ce que les hommes se prennent autant de remarques childfreephobes ? (s'ils sont célibataires, je pense pas)
A quelles remarques vous avez les droit, les gars ?
Nicollas":2p6n4mgz a dit:Quel mépris et quel orgueil ...
Fabicha":2p6n4mgz a dit:D'accord, mais le patriarcat est une donné objective. Ton ressenti pour l'humanité est subjective.
Je ne vois pas pourquoi opposer les deux et je ne vois pas le rapport en fait.
Bref, prends soin de toi
Oui !Cépafo":30bwz9ny a dit:Pour l'instant, absolument aucune même quand je dis que je veux pas d'enfant. Peut-être un peu d'étonnement parfois, et encore. Après, j'en parle pas souvent non plus et j'étais encore en train de faire mes études y'a pas si longtemps que ça. Et puis, j'ai pas 30 ans !
On verra si ça change dans les années qui viennent.
N1C0LAS":3sal8duo a dit:C'est le thème de ce film Idiocracy dont le synopsis selon wikipédia est :
Joe Bauers est l'image type de l'Américain moyen. Il travaille dans l'armée américaine comme simple soldat, en tant que responsable des archives d'une unité, et demeure sans ambition. Il est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation censé durer un an (et dont le but est d'éviter de gâcher des soldats à fort potentiel lors de périodes sans conflits). Rita, une prostituée, est engagée pour tenir le rôle du cobaye féminin. Le responsable de l'expérience se retrouve embourbé dans une affaire de proxénétisme. Le programme d'hibernation voit ses fonds coupés, et les caissons contenant les deux cobayes sont oubliés dans une décharge. Les deux cobayes se réveillent500 ans
plus tard, dans un pays complètement transformé.
Ils découvrent à leur réveil une société totalement abêtie où le QI moyen de l'humanité a gravement baissé au cours des siècles précédents, à cause d'un « schéma de sélection naturelle inversée » ou effet dysgénique. La séquence d'ouverture du film montre d'ailleurs comment les personnes peu éduquées se reproduisent à grande vitesse, tandis que les couples instruits ne font guère d'enfants
Le lien de mon précédent message est https://www.youtube.com/watch?v=27vQHGNBAWc
Fabicha":ac4fzn5g a dit:Picatau, désolée, mais je crois que tu mélanges un peu plusieurs choses.
Usagi.Chan disait qu'elle voyait plus dans le fait "coïter" une programmation patriarcale qu'une programmation génétique, par opposition à une sexualité récréative sans coït (discussion/quiproquo avec Eruleya). Mais on peut aussi avoir une sexualité récréative avec coït. Coït et reproduction sont deux choses différentes.
Deux conversations se sont croisées à un moment en fait.
snoopyne":16jv0v1u a dit:A quelles remarques vous avez les droit, les gars ?
Oui ça a l'air bien plus inconcevable de se passer d'enfants que de se passer de viande...Usagi.Chan":1lw23quj a dit:... quand j'ai dit que mon amoureux ne voulait pas d'enfant, on m'a répondu qu'il changerait d'avis pour me faire plaisir quand moi j'en voudrais.
(Parce que moi, j'en voudrai FORCEMENT vu que je suis une fhââââme !)
Fabicha":2iodom81 a dit:Picatau, désolée, mais je crois que tu mélanges un peu plusieurs choses.
Usagi.Chan disait qu'elle voyait plus dans le fait "coïter" une programmation patriarcale qu'une programmation génétique, par opposition à une sexualité récréative sans coït (discussion/quiproquo avec Eruleya). Mais on peut aussi avoir une sexualité récréative avec coït. Coït et reproduction sont deux choses différentes.
Deux conversations se sont croisées à un moment en fait.
Pour le reste, tu penses ce que tu veux bien sûr, mais je trouve étrange de vouloir aborder les choses par le biais de son ressenti à propos de quelque chose que l'on n'a justement pas ressenti. Si ton angle d'approche du monde est l'émotionnel et le ressenti, tu ne peux pas décréter que l'envie d'enfanter est strictement egotiste. Tu ne peux que reconnaître que ce ressenti t'es étranger et que tu ne l'as jamais expérimenté.
Quant aux auteurs que tu cites, il me semble qu'ils avaient une pensée un peu plus poussée que "l'humain c'est le MAL" et que, précisément, ils ont essayé d'objectivé leur ressenti.
Par ailleurs, la thèse du gène égoïste telle que tu le présentes (je ne connais l'auteur mentionné) semble bancale. Cela voudrait dire que les personnes qui n'ont jamais ressenti le désir d'endant n'ont pas ce gène et ne sont pas égotistes ? On sait parfaitement que c'est faux.
La pensée de Cioran est reposante, apaisante, parce qu'elle est sans but, sans solution. Il n'y a aucun port à chercher, aucun salut à gagner.
« La folie des agités prévaudra toujours sur la sagesse des pacifiques… C'est qu'effectivement la vie n'est pas d'essence divine mais démoniaque… » Cioran
Pour l'homme, l'agitation tient lieu de personnalité.
Et pourquoi tant d'agitation ?
L'homme a besoin de si peu pour survivre dans la paix. S'il était raisonnable, les produits de la nature suffiraient amplement à sa subsistance. Il n'aurait même pas besoin de sacrifier les animaux.
Mais croire l'homme raisonnable, c'est un prétentieux aveuglement. L'homme est trop avide d'abus de pouvoir.
Beaucoup plus homo opprimens qu'homo sapiens.
" L'appétit de destruction est si ancré en l'homme que personne, même pas un saint, n'arrive à l'extirper. Il est certainement inséparable de la condition du vivant. Le fond de la vie est démoniaque. La destruction a des racines si profondes en chacun de nous qu'il est très probable que nous ne pourrions pas vivre sans elle, j'entends sans le désir de nous y livrer. Elle fait partie de nos données originelles. Chaque être qui naît, c'est un destructeur de plus. " Cioran
« Je ne crois pas au Péché dans le sens chrétien. Mais je crois que l'homme est un animal marqué, qu'il est réellement affecté d'une tare initiale, et c'est grâce à elle qu'il a glissé de la condition animale à la condition humaine. »
« A bien examiner les êtres, on n’en trouve aucun qu’on puisse envier vraiment… » Cioran, Cahiers.
Cioran n’envie personne. C’est bien la preuve que s’il est dans le monde, il n’est pas de ce monde. De ce monde où chacun est jaloux de son prochain, de son collègue de travail.
« Où que j’aille, je me sens étranger. Tout le monde me semble trop positif, trop professionnel. Je ne fais pas partie de la société, et je voudrais bien m’évader de l’espèce. » Cahiers
Dans les temps troubles l’envie pousse la plupart à dénoncer le voisin et l’ami d’hier. L’envie et la jalousie au quotidien, ce sont les petites délations au chef de service, au syndicat, à l’autorité la plus proche, au groupe des autres envieux toujours à l’écoute. L’envie c’est ce qui reste de l’instinct de domination des nuls. L’envie, une paranoïa qui mine la vie des animaux sociaux, elle est cause de nombreux dysfonctionnement quant elle ne devient pas le multiplicateur de la terreur. Combien sont morts sous la guillotine ou dans les camps pour avoir été dénoncés par un envieux. Les envieux sont des faibles et des lâches, ils ne jalousent jamais ceux qui les écrasent , les monstres, les corrupteurs , les dictateurs, les grands arnaqueurs ; ils n’envient que leurs semblables, leurs compagnons de galère qui ont un peu plus travaillé, qui ont eu un peu plus de chance, un peu plus de courage, un peu plus de fierté qu’eux. Les envieux haïssent leurs frères et s’agenouillent devant les puissants, les profiteurs qui les méprisent mais s’appuient sur eux pour consolider leur domination.
« Dans l’échelle des créatures il n’y a que l’homme pour inspirer un dégoût soutenu… » Précis de décomposition.
« Ne pas perdre de vue que les opprimés sont pétris de la même boue que leurs oppresseurs… »
C'est pourquoi Cioran n'établit que le strict minimum de compromis avec la race humaine. Et d'ailleurs il n'écrit pas pour les hommes mais contre Dieu. Le seul combat qui mérite d’être mené, et encore, c’est le combat contre Dieu et la religion.
Ce n’est déjà pas si simple, mais que dire du combat contre sa propre Espèce ?
Il est inconcevable, contre nature.
Ce n'est qu’une vue de l’esprit.
L’antiprocréationnisme est intimement lié à la prise de conscience du non-sens de la vie. Un non-sens qui est la conséquence de la disparition du sens divin, du sens religieux. Conséquence aussi de la disparition du sens de l’histoire et donc de la fin du mythe de l’avènement de la société sans classe et des matins qui chantent. De la disparition aussi du sens de l’amour qui aujourd'hui n’est plus que ce qu’il est, c’est à dire la manifestation de l’instinct de reproduction de l’espèce, dont le seul but est la perpétuation des gènes.
L’antiprocréationnisme est la seule voie de celui qui pense qu’il est déjà trop tard pour croire en la solution que les rares sages d’aujourd’hui proposent : une révolution de la conscience, un respect de soi, des autres et de l’environnement ; en deux mots, une éthique de la responsabilité individuelle et collective. L’homme n’en est pas capable, il lui faudrait encore mille ans d’initiation.
L’antiprocréationnisme est une révolte d’autant plus forte qu’elle est non violente, qu’elle n’attaque personne.
C’est en même temps le plus subversif des moyens d’affronter l’absurde cruauté du monde.
L’antiprocréationniste n’a aucune mauvaise conscience, il rejette dans la poubelle des religions et de l’histoire, la culpabilité que toute société tente de faire porter à l’homme.
Il ne se considère nullement responsable des misères du monde qui ne résulte que de la prolifération.
En revanche il ne cesse d’invectiver tous les soi-disant bons samaritains qui le spolient continuellement sous le fallacieux prétexte d’améliorer les souffrances de millions de procréateurs irresponsables. De bons samaritains qu’on rencontre bien souvent à la une des journaux, dans la rubrique des abus de biens sociaux et autres détournements, à côté de tous les escrocs aux bons sentiments et autres maîtres chanteurs de la souffrance et de la misère.
Prêcher l'antiprocréationnisme est une gageure.
Le mot lui-même n'existe pas!
L'antiprocréationnisme n'est en fait que l'expression d'une provocation.
C'est jeter une pierre vers le soleil, même si on le sait inaccessible.
C'est cracher dans la soupe primitive, en sachant très bien que rien jamais ne pourra saper les fondements de l'Ordre Naturel, quand bien même il nous paraît inique.
C'est aussi une façon d'aiguillonner veaux, bœufs, moutons et autres pigeons qui nous insultent par leur béatitude.
Une sorte de sadisme pour martyriser ceux qui, comme les insectes, nous agacent tant ils semblent en deçà de la souffrance.
Parce qu'on n'a pas encore atteint la hauteur du détachement de Cioran :
« Secouer les gens, les tirer de leur sommeil, tout en sachant que l'on commet un crime, et qu'il vaudrait mille fois mieux les y laisser persévérer, puisqu' aussi bien lorsqu'ils s'éveillent on n'a rien à leur proposer… » De l'inconvénient d'être né.
Où qu’on se situe dans la sphère de la lucidité, on se retrouve inévitablement face à Cioran. Sa perspicacité est totale, son recul vis à vis du monde, lui ont permis d’approcher l’ultime synthèse de l’Être et du Non-Être, du né et du non-né.
Il s’agit de ce que les épicuriens, les stoïciens et les sceptiques grecs appelaient ataraxie, la quiétude absolue, l’absence totale de préoccupation de soi, le sentiment du moi dissous dans les profondeurs de l'esprit, dans l’ensemble des autres êtres et de toute chose, là où aucun mal ne peut plus l'atteindre.
snoopyne":3rccaog9 a dit:Oui ça a l'air bien plus inconcevable de se passer d'enfants que de se passer de viande...
Avoir des enfants, c'est Nomal, Naturel et Nécessaire... (hein Mélanie Joy )