« La cruauté envers les animaux, écrit Victor dans son dernier Email, est inscrite dans la Bible !
Voilà pourquoi il est très difficile de changer les mentalités et les habitudes car elles sont inscrites dans nos gènes depuis plus de 2000 ans.
Si vous êtes un(e) bon(ne) chrétien(ne) vous devez impérativement tuer et manger les animaux comme il le fut ordonné par la voix de Dieu ou d'un ange, avec insistance (par trois fois) à l'apôtre Pierre (fondateur de l'Eglise Chrétienne) dans le Nouveau Testament (traduction Louis Second).
Ces mots sont lourds de conséquences et ce texte conditionna notre rapport avec les animaux pour toute une civilisation. Nous constatons que les chrétiens ne se font pas prier d'obéir à ces commandements à toutes les fêtes : dinde, foie gras pour Noël, sacrifices d'agneaux pour la Pâques, du poisson pour le vendredi, etc., etc.
La cruauté envers les animaux est dans le Nouveau Testament, poursuit Victor :
ACTES 10
Il y avait à Césarée un homme nommé Corneille, centenier dans la cohorte dite italienne.
Cet homme était pieux et craignait Dieu, avec toute sa maison ; il faisait beaucoup d'aumônes au peuple, et priait Dieu continuellement.
Vers la neuvième heure du jour, il vit clairement dans une vision un ange de Dieu qui entra chez lui, et qui lui dit : Corneille !
Les regards fixés sur lui, et saisi d'effroi, il répondit : Qu'est-ce, Seigneur ? Et l'ange lui dit : Tes prières et tes aumônes sont montées devant Dieu, et il s'en est souvenu.
Envoie maintenant des hommes à Joppé, et fais venir Simon, surnommé Pierre ;
il est logé chez un certain Simon, corroyeur, dont la maison est près de la mer.
Dès que l'ange qui lui avait parlé fut parti, Corneille appela deux de ses serviteurs, et un soldat pieux d'entre ceux qui étaient attachés à sa personne ;
et, après leur avoir tout raconté, il les envoya à Joppé.
Le lendemain, comme ils étaient en route, et qu'ils approchaient de la ville, Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier.
Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu'on lui préparait à manger, il tomba en extase.
Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s'abaissait vers la terre,
et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel.
Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange.
Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n'ai jamais rien mangé de souillé ni d'impur.
Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé.
Cela arriva jusqu'à trois fois ; et aussitôt après, l'objet fut retiré dans le ciel.
Tandis que Pierre ne savait en lui-même que penser du sens de la vision qu'il avait eue, voici, les hommes envoyés par Corneille, s'étant informés de la maison de Simon, se présentèrent à la porte,
et demandèrent à haute voix si c'était là que logeait Simon, surnommé Pierre.
Et comme Pierre était à réfléchir sur la vision, l'Esprit lui dit : Voici, trois hommes te demandent ;
lève-toi, descends, et pars avec eux sans hésiter, car c'est moi qui les ai envoyés.
Pierre donc descendit, et il dit à ces hommes : Voici, je suis celui que vous cherchez ; quel est le motif qui vous amène ?
Ils répondirent : Corneille, centenier, homme juste et craignant Dieu, et de qui toute la nation des Juifs rend un bon témoignage, a été divinement averti par un saint ange de te faire venir dans sa maison et d'entendre tes paroles.
Dans l'Ancien Testament :
A tous les vrais végétariens et amis des animaux, voici un des textes fondateurs de notre civilisation. Le Dieu de la Bible a conditionné les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans pour être de parfaits prédateurs.
Certains chrétiens qui se disent "amis des animaux" sont obligés d'ignorer ou de falsifier les textes de base car leur seul but est de convertir de nouveaux fidèles ou adeptes.
La plupart des chasseurs, des vivisecteurs, des bouchers sont de "bons" chrétiens, ils vont à la messe et sont fiers d'appliquer les préceptes de la bible. Voilà pourquoi il est très difficile de changer les mentalités et les habitudes basées sur la crainte et la punition. Il faudrait un jour s'attaquer à la racine du mal.