Végétarisme et Spiritualité

Merci Teïki pour ces précisions, j'aimerai également ajouter quelques petites choses. Le végétarisme ne suffit pas certes, il faut aussi prendre en compte la souffrance des végétaux. Pour illustrer mon propos, voici une petite histoire:

La loi karmique, selon laquelle toute action entraîne une réaction, s'applique également à notre alimentation. C'est la raison pour laquelle les Saints affirment que, puisqu'il nous est impossible de nous passer de nourriture, nous devrions choisir le régime alimentaire qui occasionne le moins de souffrance et qui nous conduit à commettre le moins de manquement possible à la règle de non-violence. Je me remémore un incident qui illustrera parfaitement mon propos. En 1948, j'ai pu passé quelques semaines en compagnie du Bien-aimé Maître Param Sant Kirpal Singh Ji Maharaj qui, à cette époque, observait depuis plusieurs mois une retraite spirituelle à Rishikesh. Notre mode de vie était extrêmement simple, nos repas du soir étant servis dans de grandes feuilles en guise d'assiettes. Un jour, alors que je venais de cueillir de grandes feuilles pour le repas, le Maître Bien-aimé me demanda de les compter. Je me rendis alors compte que j'en avais cueilli un peu plus que nécessaire. Il me recommanda, à l'avenir, de d'abord me donner la peine de compter le nombre de convives, car, dit-il : « Tu as cueilli deux feuilles de plus qu'il n'en fallait. Rappelons-nous qu'elles aussi sont des créatures vivantes ! ».
[Source]

Je tenais aussi à corriger un propos que j'ai soutenu envers Janic. Je me suis trompé en disant que la religion était l'antichambre de la spiritualité, je me suis basé sur une observation relative des tendances actuelles, ce qui est une erreur d'un point de vue absolu, la spiritualité amène à Dieu, à cette Cause Première dont parle St Thomas d'Aquin, et qui se retrouve en toute chose. Je dis cela car j'adhère au panthéisme, ce qui n'est pas le cas de la religion qui croit en un Dieu séparé de soi, raison aussi pour laquelle j'étais réticent à ton idée Janic.
 
Hanamuri bonsoir
ce qui n'est pas le cas de la religion qui croit en un Dieu séparé de soi,
Nous ne pouvons comprendre ce monde qui nous entoure qu'à partir d'élément concrets (d'où l'utilisation faite de vitraux dans le catholicisme pour instruire le peuple ignorant)
La notion de dieu au dedans ou au dehors est complexe à imaginer.
Dieu hors de soi, c'est comme cette image de l'horloge faite par l'horloger qui, en tant que créateur, ne peut pas se trouver DANS l'horloge. Mais l'horloge n'existe pas si l'esprit de son inventeur ne s'y trouve pas. On dit cela aussi d'une peinture, d'un ouvrage d'art, d'une musique, etc...
Donc une vison purement matérialiste s'autolimite dans sa vision du monde, tout comme une vision purement métaphysique (abstraite) ouvre aussi la porte à une vision aussi faussée.
 
teiki bonsoir
je voudrais bien savoir ce que l'auteur appelle un dieu personnel ..
Dans les trois monothéismes, le créateur se trouve hors de sa création, mais pourtant proche de celle-ci. L'image utilisée est celle de l'enfant (créé) par son père (ou mère). Les liens sont aussi intimes qu'ils puissent être, mais l'enfant peut rester proche ou s'éloigner de son géniteur (le libre arbitre).
L'Islam est plus réservé sur cette image de fils qui a donné lieu à cette trinité (forme subtile de polythéisme)dans le christianisme, qu'ils refusent de prendre au pied de la lettre.
Pour le côté chrétien je laisse Janic
Je n'ai aucune autorité sur ce sujet car lorsque le mot chrétien est utilisé, cela fait généralement réfèrence AUX christianismes et leurs religions. Or les religions ne m'intéressent pas. Ce qui m'intéresse c'est les humains, chrétiens ou pas. Pour MOI, les religions c'est comme les vétements: on peut se vétir par pudeur, pour se protéger de la chaleur ou du froid, ou encore pour se montrer (la mode)...ou faire du naturisme!
 
while most Chinese Buddhists do not.
Alors j'aimerais bien voir ça, franchement...J'ai un point de vue sur la question assez sévère, je pense qu'en Chine comme ailleurs le bouddhisme et le taoisme sont en perte de vitesse.

De quel bouddhisme parle-t-on? Celui que j'ai pu voir est surtout un bouddhisme dévotionnel (je n'ai rien contre) mais qui n'applique pas les préceptes du bouddhisme.

Je comprends ton point de vue Jezebel, ça peut donner l'impression qu'on arrive avec nos gros sabots pour juger une culture qui nous est étrangère, mais il y a des contradictions absoluments flagrantes dans la pratique religieuse.

J'ai lu certains soutras qui sont censés faire partie de l'école Mahayana, qui sont absolument contre la consommation de viande...Eh bien on dirait qu'ils s'en foutent.

Idem pour le taoisme Quanzhen (école taoiste la plus importante en Chine), le végétarisme fait partie intégrante de cette école (textes à l'appui, sans parler des pratiques des fondateurs)...Dans la pratique, c'est une autre histoire.

Je n'estime pas détenir THE vérité, mais quand même, je peux voir là où il y a du mensonge, lorsque c'est aussi gros.

Des monastères remplis de personnes non spirituelles...c'est tout à fait possible! Des Eglises entières, même!


Je n'entends pas imposer de diktat, y compris en matière alimentaire. Toutefois, "la liberté s'arrête là où commence celle d'un autre". L'autre pouvant aussi être un non humain.
 
teiki bonjour
Ouahhhh, l’apocalypse (la révélation)
On peut y voir une révélation mystique dont l’interprétation est réservée à quelques initiés de très haut niveau ou bien, de façon plus terre à terre, l’histoire de l’Histoire en marche. (la deuxième étant la plus facile (sic))
L’Apocalypse est le deuxième volet de la révélation du prophète Daniel où sont décrites sous formes symboliques des métaux dans la statue de Nabuchodonosor. Ces métaux correspondant dans une autre vision de Daniel à des animaux. Ces animaux représentant les différentes civilisations qui se sont succédées dans le grand bassin méditerranéen. Babylone, les mèdes et les perses, la Grèce et enfin la civilisation romaine cette dernière puissance présentée comme une bête terrible.
L’Apocalypse reprend le discours de Daniel en une suite et fin.
Cet apocalypse réutilise tout un tas de symboles ou de situations qui sont essaimées tout au long des textes bibliques, ce qui les rends incompréhensibles pour un non exégète.
Pour faire court, la bête en question c’est la civilisation romaine (dont certains ne veulent y voir que la papauté, à mon sens vision trop restrictive).
Le blasphème ne peut être proféré que dans une dimension spirituelle (un athée peut insulter dieu autant qu’il veut ce n’est pas un blasphème) donc la bête a une dimension spirituelle.
La marque sur la main droite et le front (que les juifs pratiquants symbolisent par le lacet en cuir autour de la main et la boite contenant des commandements sur le front), ça lie les actes et les pensées. Donc les actes et les pensées sont blasphématoires (dirigées contre dieu directement ou par ceux qui lui sont fidèles (qui obéissent à ses commandements (le décalogue)).
Acheter ou vendre correspond à l’activité commerciale de cette partie du monde qui est en même temps un canal de propagation culturel et religieux.
Donc cet acte vital pour une civilisation se trouve dans l’impossibilité d’être exercé librement.(controle (mondial?) de ces actes et pensées)
La bête en question est la dernière avant l’évènement final appelé le règne de dieu sur la terre ou la Jérusalem finale de l’apocalypse ou encore la pierre qui fait tomber à terre la statue de Daniel, indique que l’humanité arrive au terme de son expérience négative, suicidaire, et que le bien revient dominer sur la création. La boucle est bouclée.
Nous sommes donc théoriquement dans la dernière ligne droite !
Grosso modo bien entendu !
Tout çette vision de l'avenir, bien sur, n'est rendu possible que SI le temps n'est pas linéaire et que le futur est connu avant son déroulement (relativité du temps): "mais il y a dans les cieux un dieu qui révèle les secrets" Daniel 2-28 (le fameux dieu personnel invoqué précédemment).
Ce qui nous ramène par des chemins détournés au végétarisme:
Esaïe 11:6 Le loup séjournera avec le mouton, la panthère se couchera avec le chevreau ; le taurillon, le jeune lion et les bêtes grasses seront ensemble, et un petit garçon les conduira.
Esaïe 11:7 La vache et l’ourse auront un même pâturage, leurs petits une même couche ; le lion, comme le bœuf, mangera de la paille.
 
teiki bonjour
Effectivement, je connais cela depuis longtemps. Juste un détail le texte de l'Apocalypse ne dit pas OBLIGE mais DONNE, il y a donc une acceptation volontaire pour recevoir cette marque "de la bête". Ce puçage n'est qu'une des multiples façons de faire dépendre les individus d'une certaine perception de l'histoire humaine.
Cette histoire peut se percevoir de deux (ou plus) façons différentes:
a) Tout n'est que le fruit du hasard et la vie ne consiste qu'à en profiter en attendant la mort.
b) La vie à un sens et donc ne dépend pas du hasard mais d'une volonté extérieure, nous ne serions que des pions (ou des soldats) sur l'immense échiquier du combat entre le "bien" et le "mal" sur le plan spirituel.
Pour le comprendre, il faut se placer au dessus de notre quotidien (où nous sommes acteurs) pour prendre du recul en se plaçant comme spectateur de ce conflit.(Chose qui ne peut s'apprendre dans les écoles).
Alors les événements prennent du sens et l'on peut voir que des personnes pleines de bonnes intentions (au départ) se font pièger par leurs sentiments généreux et deviennent les promoteurs de leur propre ruine. Un phénomène qui se répète depuis l'aube de l'humanité, la différence c'est que celà passe par la haute technicité aujourd'hui: la fameuse "science" qui sert de prétexte à tout justifier! ("la danse avec le diable" que j'ai mentionnée ailleurs)
 
janic":xp4eeutn a dit:
Nous ne pouvons comprendre ce monde qui nous entoure qu'à partir d'élément concrets (d'où l'utilisation faite de vitraux dans le catholicisme pour instruire le peuple ignorant)
Il n'y a pas que les vitraux, l'Eglise fut un grand mécène de la peinture tout simplement pour permettre au peuple analphabète de se faire une représentation des écrits bibliques, et comme le dit Teïki ou toi, je ne sais plus, qui paie les musiciens, choisit la musique.

janic":xp4eeutn a dit:
La notion de dieu au dedans ou au dehors est complexe à imaginer.
Dieu hors de soi, c'est comme cette image de l'horloge faite par l'horloger qui, en tant que créateur, ne peut pas se trouver DANS l'horloge. Mais l'horloge n'existe pas si l'esprit de son inventeur ne s'y trouve pas.
Oui, je connais cette théorie du Grand Horloger issue de l'époque des lumières. Elle souffre à mon sens d'une erreur fondamentale: d'où provient la matière qui constitue l'horloge ? car rien ne peut sortir de rien, et donc la matière même de l'horloge est Dieu.

janic":xp4eeutn a dit:
Donc une vison purement matérialiste s'autolimite dans sa vision du monde, tout comme une vision purement métaphysique (abstraite) ouvre aussi la porte à une vision aussi faussée.
La voie du milieu, on y revient toujours.
 
teiki bonsoir
(Ap. 13:4-5, 16-17-18) : « Ils adorèrent la Bête… On lui donna de proférer des paroles d’orgueil et de blasphème... Elle obligea tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches ou pauvres, hommes libres et esclaves, à se faire marquer d’un signe sur la main droite ou sur le front.
......sinon le texte de St Jean est correct ou remanié ?
Il y a peut-être une vingtaine (+ou-) de traduction de l’AT et du NT. Chaque traduction, selon les époques, retranscrit (de façon consciente ou non) la croyance du traducteur. C’est pourquoi elles ont toutes des différences, de détail ou majeure, pour la théologie et donc pour l’impact sur le peuple.
Donc le texte cité donne en traduction littérale au mot à mot : « Et elle fait tous, les petits et les grands et les riches et les pauvres et les hommes libres et les esclaves pour qu’on donne à eux une marque sur la main d’eux la droite ou sur le front d’eux et pour que ne pas quelqu’un puisse acheter ou vendre sinon le ayant la marque le nom de la bête ou le chiffre du nom d’elle. »
A toi de reconstruire le texte en français d’aujourd’hui (et encore c’est un texte facile)
Le mot « donne » : dosin en grec signifie : donner, accorder, permettre. On est donc loin de la traduction oblige ou impose.
 
Teïki":9qwik0m6 a dit:
panthéisme, tu nous diras ta conception Hanamuri
Avec plaisir, enfin, ce n'est pas tout à fait la mienne ;)
Pour faire simple je dirai que pour moi tout est Dieu, un caillou, un microbe, une fleur, une fourmi, un papillon, un geai, tout quoi. Oui, même la matière inerte comme les pierres, car nous avons appris des pierres, même les plantes car nous avons appris des plantes et les animaux également. A présent nous apprenons la Conscience, quelle sera la suite ? il me tarde de savoir parfois... Et si nous faisions comme les saumons ? si nous retournions à la Source ?
 
Teïki":1tro3xz9 a dit:
(Ap. 13:4-5, 16-17-18) : « Ils adorèrent la Bête… On lui donna de proférer des paroles d’orgueil et de blasphème... Elle obligea tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches ou pauvres, hommes libres et esclaves, à se faire marquer d’un signe sur la main droite ou sur le front. Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la Bête, soit le nombre correspondant à son nom. C’est ici qu’il faut de la sagesse : que celui qui a de l’intelligence déchiffre le nombre de la Bête ; car c’est un chiffre humain, c’est : six cent soixante-six ».

je connais la signification du chiffre, mais le reste ?
hé hé, cela me rappelle ce topic que j'ai initié il y a peu: http://vegeweb.org/viewtopic.php?id=7605
Ne trouvez vous pas quelques similitudes ? Il me semble que les temps dont parle Jean approchent. A la lumière de l'article de Courrier International dans le topic cité ci-dessus, je nous trouve même très proches, non ?
 
wuzhen":1vx6kg58 a dit:
De quel bouddhisme parle-t-on? Celui que j'ai pu voir est surtout un bouddhisme dévotionnel (je n'ai rien contre) mais qui n'applique pas les préceptes du bouddhisme.
Oui Whuzen, j'abonde dans ton sens. Lors de mon premier séjour en Asie, je faisais le tour des temples, comme à mon habitude, et là surprise ! rien de moins ou de plus que chez nous, les gens vont prier le Bouddha pour gagner au loto, avoir la voiture de leur rêve, ou que sais-je d'autre. Très surpris je fût, mais la nature humaine est ce qu'elle est, n'importe où...
 
Teïki":2at54q32 a dit:
la voie du milieu est un état d'âme , un état de l'être et aussi une vibration particulière
en corrélation avec la résonnance de Schumann ?
Le seul Schumann que je connaisse était un compositeur romantique, et ses résonances sont magnifiques, mais je craigne que tu ne parles pas des mêmes, veux tu bien développer ce concept ?
 
teiki bonsoir
janic a écrit:
La notion de dieu au dedans ou au dehors est complexe à imaginer.
Dieu hors de soi, c'est comme cette image de l'horloge faite par l'horloger qui, en tant que créateur, ne peut pas se trouver DANS l'horloge. Mais l'horloge n'existe pas si l'esprit de son inventeur ne s'y trouve pas.
Oui, je connais cette théorie du Grand Horloger issue de l'époque des lumières. Elle souffre à mon sens d'une erreur fondamentale:
d'où provient la matière qui constitue l'horloge ? car rien ne peut sortir de rien, et donc la matière même de l'horloge est Dieu
Toute la difficulté est de passer d’un concept abstrait : dieu qu’est-ce que c’est ? A sa dimension sensible, visible. Or comment se représenter l’invisible sinon à partir du visible. Paul s’adressant aux Romains leurs dira : « Les choses invisibles de lui (dieu) depuis la création du monde deviennent visibles par la compréhension de ses œuvres » Ro 1-20 (il faut le relire dans le contexte évidemment)
Mon métier m’a amené a « créer » des machines qu’il a fallut que je conçoive avant de les faire réaliser. Or la machine ne fait qu’indiquer que quelqu’un l’a conçu sans rien dire sur le concepteur lui-même, sinon son « génie ». Et la « matière » de la machine ne rend pas compte de la « matière » du concepteur, mais de son esprit. Je ne sais pas si j’ai été suffisamment clair ?
Ce qui pose problème c’est comment une chose peut sortir de rien, alors que notre conception du monde, nous montre que toute chose sort d’autre chose. (Sauf le Big Bang ?)
 
teiki bonjour
ce ne sont pas les rats qui donnaient la peste mais les puces , déjà
Ouarf, ouarf!
pis ça tue les médecins qui eux savent !
t'as oublié la virgule après ça tue, sinon ça donne ça. >:) Pov'médecins :'(
Fo pas taper sur les médecins qui font le boulot qu'on leur a appris, les méchants >:) ce sont les industries chimiques et les labos avec leurs bouillons de culture. 0:)
 
Messieurs ressaisissons nous, nous dévions du sujet là, Janic retourne dans ton topic sur les vaccins itou itou ;)
Bon je sais, c'est Teïki qui a commencé, ce sera 2 heures de colle pour tous les deux pour piratage de topic ! noooon mais ! >:)
 
Calmos, calmos! Zen! Respire profondement? Ca va mieux?
 
Teiki vient, momentanément ou pas, de nous priver de ses interventions « musclées » et insistantes qui peuvent avoir, plus ou moins, plues ou déplues selon les sujets abordés et particulièrement ce qu’il appelait la spiritualité du végétarisme comme du reste de la vie où il y a beaucoup de confusions.
La confusion est donc souvent faite entre spiritualité et religion. C’est logique car la plupart des religions se sont accaparé ce mot pour en faire une sorte de propriété exclusive ; cette confusion est donc rentrée dans les habitudes linguistiques. Cela pose problème car l’on peut avoir une démarche spirituelle en dehors de toute religion, même en étant non croyant (au sens habituel de ce mot).
Le dictionnaire dit :
« spirituel : qui est de l’ordre de l’esprit, de l’âme » mais aussi : « relatif au domaine de l’intelligence, de l’esprit, de la morale ». Cette deuxième définition nous rapproche plus de la définition de la conscience « sentiment intérieur qui pousse à porter un jugement de valeur sur ses propres actes, sens du bien et du mal ».
Si chacun d’entre nous relit les présentations des autres comme de soi même, on y retrouve une dominante permanente : « Je me suis rendu compte que ce que je faisais par habitude, sans bien y réfléchir, c’était mal » et donc correspond à la deuxième définition ci-dessus. Comme cette deuxième définition dépend aussi de la première « intelligence, esprit, morale » Cette prise de conscience est donc bien de la spiritualité, alors même qu’il n’a même pas été question d’une quelconque religion (ce que chacun peut avoir ou pas en même temps. Pourtant si une religion avait été spirituelle c’est elle qui aurait dû, théoriquement, provoquer cette réflexion et, malheureusement, ce n’est que rarement le cas).
Le sujet étant végétarisme ET spiritualité : le végétarisme est, effectivement, UNE des étapes de la spiritualité et ouvre la porte à d’autres prises de conscience aussi. Encore faut-il franchir le pas en son temps.
 
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