Vos REVES les plus fous, audacieux, étranges... !

Par ici, y en a qui préfèrent laisser s'écrouler les baraques que de vendre.

@ Picatau,

voilà un sujet qui pourrait partir en clash ^^ imagine qu'un propriétaire indivisaire passe pas là, après trente ans de procédure avec son quo-indivisaire des des dizaines de millier d'euro en procédure (avocats) des dizaines de millier d'euro de taxe foncière et taxe de logement vacant, alors qu'un de ces indivisaires à besoin d'argent ^^

SuperBulle, je n'oserais pas faire ça.

Sinon j'ai rêvé que je rencontrais les gens à qui va y avoir un pique nique (Picatau, Nysaah, Erabee et tout) et qu'on etzit dans une voiture et je devais me cacher en dessous des sièges pour je ne sais pas quel raison x)
Puis on était à une table, je cherchais Nysaah , puis elle etait là en faite et jattendais V3nom alors qu'il ne vient pas au pique nique^^.
Y avait aussi une guerre et tout d'autres trucs bizarres.

Mes nuits sont plus belles que vos jours ^^ " Racine "

Je rêve énormément ces derniers temps " la nuit " et ce sont des rêves très réconfortant, on est tellement bien qu'on ne veut pas se réveiller, on a tous connu cela, je pense ?

Ca m'arrive toutes les nuits... quand je me reveille et que je vois que la vie est si nulle.

Cette nuit par exemple, je jouais aux cartes à l'étage d'une vieille cabane dans les bois, et à la place des jetons, on avait des noisettes et des amandes.
Et j'ai gagné toutes les noisettes!! =p

Je te les laisse je préfère les amandes

jerohm24":kbzfoiut a dit:

Je te les laisse je préfère les amandes

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Pourquoi une telle discrimination ??

En fait mon oléagineux préféré c'est la cajou ! Mais y'en avait pas dans le rêve de FinnLux.

FinnLux":l4n197pb a dit:

Ca m'arrive toutes les nuits... quand je me reveille et que je vois que la vie est si nulle.

Cette nuit par exemple, je jouais aux cartes à l'étage d'une vieille cabane dans les bois, et à la place des jetons, on avait des noisettes et des amandes.
Et j'ai gagné toutes les noisettes!! =p

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:biglol:

Allons bon, la vie n'est peut être pas si nulle, ça dépend beaucoup du point de vue ^^

KaraJane":3ibynky4 a dit:

Allons bon, la vie n'est peut être pas si nulle, ça dépend beaucoup du point de vue ^^

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Avant, elle était plutôt cool.
Mais depuis que je suis devenue vgl... elle est de pire en pire chaque jours.
Je vois les gens faire leur petite vie, aller à leur petit travail, s'occuper de leurs marmots, prévoir leurs petites vacances, râler après leurs voisins pour des conneries...
Ca m'écœure que les gens continuent à vivre normalement alors qu'il se passe tant de choses immonde contre lesquels on a encore rien fait.
Et ça m'écœure encore plus de voir tout ce qu'on est capable de faire subir à d'autres.
Les humains me dégoutent.

J'ai jamais autant déprimé de toute ma vie.

FinnLux":1q2oo872 a dit:

KaraJane":1q2oo872 a dit:

Allons bon, la vie n'est peut être pas si nulle, ça dépend beaucoup du point de vue ^^

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Avant, elle était plutôt cool.
Mais depuis que je suis devenue vgl... elle est de pire en pire chaque jours.
Je vois les gens faire leur petite vie, aller à leur petit travail, s'occuper de leurs marmots, prévoir leurs petites vacances, râler après leurs voisins pour des conneries...
Ca m'écœure que les gens continuent à vivre normalement alors qu'il se passe tant de choses immonde contre lesquels on a encore rien fait.
Et ça m'écœure encore plus de voir tout ce qu'on est capable de faire subir à d'autres.
Les humains me dégoutent.

J'ai jamais autant déprimé de toute ma vie.

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La façon de vivre de autres ne t'appartient et ne te regarde pas, il faut rester tolérant, ne serait ce que pour toi.

Les gens ont des soucis leurs gamins, leur job ou le chômage, la difficulté de boucler les fins de mois et je dois en oublier.

Sincèrement si c'est ton seul souci, dis toi, que tu as vraiment de la chance ^^

Si cela te déprime à ce point, il y a peut être autre chose derrière, voir un professionnel, type psychologue et en parler, sns cacheton juste par la parole.

Bon courage^^

KaraJane, je suis pas franchement pour psychologiser systématiquement les gens qui ont conscience de la souffrance dans ce monde. C'est plutôt une qualité et une preuve de santé mentale de se rendre compte de la misère. Après, il faut pouvoir vivre avec.

Un lien vers un article pas mal je trouve. Certes, ça fait New-Age de premier abord mais le fond me parle bien (attention, c'est pas les Témoins de Jéhova hein malgré "r-éveillez-vous" qui ressemble au titre de la revue des jw) :

http://r-eveillez-vous.fr/comment-etre- ... -le-monde/

Bisous à FinnLux que je ne comprends que trop. Et si t'as besoin de discuter FinnLux, tu peux me MP, si t'en as envie bien sûr.

Picatau":ot2we9wq a dit:

KaraJane, je suis pas franchement pour psychologiser systématiquement les gens qui ont conscience de la souffrance dans ce monde. C'est plutôt une qualité et une preuve de santé mentale de se rendre compte de la misère. Après, il faut pouvoir vivre avec.

Un lien vers un article pas mal je trouve. Certes, ça fait New-Age de premier abord mais le fond me parle bien (attention, c'est pas les Témoins de Jéhova hein malgré "r-éveillez-vous" qui ressemble au titre de la revue des jw) :

http://r-eveillez-vous.fr/comment-etre- ... -le-monde/

Bisous à FinnLux que je ne comprends que trop. Et si t'as besoin de discuter FinnLux, tu peux me MP, si t'en as envie bien sûr.

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Disons que de là à dire je suis démoralisé, ou quelque chose comme ça, il me semble que c'est beaucoup.

Je suis en train de faire le choix du végétarisme, mais je ne vais pas regarder ce que fait mon voisin, et éviter de tenter de convaincre, ça ne marche jamais, c'est une décision qui vient de soi, à la suite d'un tas de raison, et c'est très personnel.

Je suis pour ma part très optimiste, prendre conscience à 52 ans c'est mieux que pas du tout et même si c"est encore plus tard, je vais y aller, j'ai rendez-vous chez mon psy :jesors: <br /br /> — Le 08 Juin 2015, 17:49, fusion automatique du message précédent — <br /br /> Si non, je rêve de faire maxi 55kg^^ ne serait ce que pour retrouver une vie agréable.

KaraJane":3s5ldvfg a dit:

Les gens ont des soucis leurs gamins, leur job ou le chômage, la difficulté de boucler les fins de mois et je dois en oublier.

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Tu ne sais visiblement pas à qui tu t'adresses question tolérance...

Ce qui me dégoute, c'est l'ensemble de l'humanité.
Leur éternel égoïsme qui fait passer leurs problèmes personnels avant le reste de la planète.

Tu trouves ça normale de se dire "Bon ok on exploite et on tue des êtres vivants à la chaine, on nique des forêt entières quit à tuer la population qui vie dedans, on pollue tellement qu'on sera peut être même pas encore mort de vieillesse quand ils inventeront une taxe sur l'air qu'on respire, etc, mais bon MOI j'ai des problèmes."
Sans déconner... je comprends pas ça.

Je sais que beaucoup de gens ne savent pas tout ce qui se passe et c'est pour ça que je ne juge personne individuellement.
C'était mon cas jusqu'à l'an dernier.
Mais plus je lis d'articles de journaux, je discute avec des gens, ou je regarde de reportage, et plus je découvre d'horreur, plus le désespoir gagne du terrain.

J'en suis arrivée à un point, ou je vois aucune solution possible pour sauver la planète tant que l'humain sera toujours en vie.

Mais tu vois, dans les exemples que tu as cité "chômage, fin de mois difficile, problèmes avec les gosses, etc", je pense que c'est étroitement lié au fait que les être humains pensent d'abord à eux.
Si on était tous solidaires, on aurait pas autant de problèmes.

KaraJane":1azzt3ha a dit:

Disons que de là à dire je suis démoralisé, ou quelque chose comme ça, il me semble que c'est beaucoup.

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Je crois pas que tu puisse comprendre se qu'elle vie si tu la pas vécu toi même(ou si tu connais pas toute les cause qui font cet éffet)

Si tu crois qu'elle le fais exprès...

FinnLux":1w1ji8bx a dit:

KaraJane":1w1ji8bx a dit:

Les gens ont des soucis leurs gamins, leur job ou le chômage, la difficulté de boucler les fins de mois et je dois en oublier.

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Tu ne sais visiblement pas à qui tu t'adresses question tolérance...

Ce qui me dégoute, c'est l'ensemble de l'humanité.
Leur éternel égoïsme qui fait passer leurs problèmes personnels avant le reste de la planète.

Tu trouves ça normale de se dire "Bon ok on exploite et on tue des êtres vivants à la chaine, on nique des forêt entières quit à tuer la population qui vie dedans, on pollue tellement qu'on sera peut être même pas encore mort de vieillesse quand ils inventeront une taxe sur l'air qu'on respire, etc, mais bon MOI j'ai des problèmes."
Sans déconner... je comprends pas ça.

Je sais que beaucoup de gens ne savent pas tout ce qui se passe et c'est pour ça que je ne juge personne individuellement.
C'était mon cas jusqu'à l'an dernier.
Mais plus je lis d'articles de journaux, je discute avec des gens, ou je regarde de reportage, et plus je découvre d'horreur, plus le désespoir gagne du terrain.

J'en suis arrivée à un point, ou je vois aucune solution possible pour sauver la planète tant que l'humain sera toujours en vie.

Mais tu vois, dans les exemples que tu as cité "chômage, fin de mois difficile, problèmes avec les gosses, etc", je pense que c'est étroitement lié au fait que les être humains pensent d'abord à eux.
Si on était tous solidaires, on aurait pas autant de problèmes.

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En effet, je ne te connais pas, je te disais ça pour que tu arrives à relativiser, mais bon, ça ne l'a pas fait.

Je crois aux individus un par un, et qui feront ce tout, dont on a tant besoin, aussi bien pour des raisons économiques, santé etc etc...

A mon sens, pour avoir vécu des situations difficiles, autrui ne peut pas nous aider à relativiser de cette manière genre "y a plus malheureux dans le monde, (en gros t'as pas à te plaindre)" parce que la souffrance ne s'évalue pas d'une manière absolue, elle est propre et relative à chacun et qu'on a parfaitement le droit d'être malheureux et de se plaindre même si on bénéficie de conditions relativement favorables par rapport à d'autres. Bref, comparaison n'est pas raison et quelqu'un qui ne va pas bien n'a vraiment pas besoin d'entendre qu'il ferait mieux de ne pas se plaindre.
La souffrance psy, cela peut être d'une intensité terrible. Quand on a pris conscience de la souffrance du monde, le tout, c'est de parvenir à ne pas plus s'en affliger et de la transformer même en une énergie enthousiaste, facile à dire comme on dit.
Personnellement, quand ça va pas bien, les seuls propos intérieurs qui me réconfortent un tant soit peu, c'est de me dire que ce n'est pas parce que je m'afflige que les autres (les gens, les animaux...) iront mieux pour autant (mais je me donne le droit d'être triste néanmoins).

Picatau":2t69luht a dit:

Un lien vers un article pas mal je trouve. Certes, ça fait New-Age de premier abord mais le fond me parle bien (attention, c'est pas les Témoins de Jéhova hein malgré "r-éveillez-vous" qui ressemble au titre de la revue des jw) :

http://r-eveillez-vous.fr/comment-etre- ... -le-monde/

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Merci pour le lien. C'était juste ce que j'avais besoin de lire (si ce n'est que je suis incapable de me dire "je ne travaille que sur ceci, je ferme les yeux sur tout le reste).

FinnLux":11uu58vs a dit:

Tu ne sais visiblement pas à qui tu t'adresses question tolérance...

Ce qui me dégoute, c'est l'ensemble de l'humanité.
Leur éternel égoïsme qui fait passer leurs problèmes personnels avant le reste de la planète.

Tu trouves ça normale de se dire "Bon ok on exploite et on tue des êtres vivants à la chaine, on nique des forêt entières quit à tuer la population qui vie dedans, on pollue tellement qu'on sera peut être même pas encore mort de vieillesse quand ils inventeront une taxe sur l'air qu'on respire, etc, mais bon MOI j'ai des problèmes."
Sans déconner... je comprends pas ça.

Je sais que beaucoup de gens ne savent pas tout ce qui se passe et c'est pour ça que je ne juge personne individuellement.
C'était mon cas jusqu'à l'an dernier.
Mais plus je lis d'articles de journaux, je discute avec des gens, ou je regarde de reportage, et plus je découvre d'horreur, plus le désespoir gagne du terrain.

J'en suis arrivée à un point, ou je vois aucune solution possible pour sauver la planète tant que l'humain sera toujours en vie.

Mais tu vois, dans les exemples que tu as cité "chômage, fin de mois difficile, problèmes avec les gosses, etc", je pense que c'est étroitement lié au fait que les être humains pensent d'abord à eux.
Si on était tous solidaires, on aurait pas autant de problèmes.

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La solidarité absolue, sur tous les sujets, avec une capacité d'action complète, et une perfection empathique sur tout... ça n'est techniquement pas possible. On n'a pas un cerveau assez gros pour ça. Et on n'a pas assez de bras par personne.
Mais créer des mouvements positifs, qui changent les choses dans le bon sens, qui peuvent faire basculer des sociétés entières du bon côté, c'est complètement possible. Ce sont des petites choses qui s'accumulent, pas des populations entières qui vont se consacrer à 100% aux autres, mais des idées qui vont s'incruster dans des populations entières, des petits gestes qui vont se propager à la masse, des trucs qui finissent par atteindre le point clé où tout bascule (ou du moins quelque chose de concret bascule). C'est comme ça qu'on atteint des progrès sociaux, que des lois sont passées, que des événements historiques (et jusqu'alors improbables) se produisent.

Le monde ne sera jamais parfait, quoi qu'on fasse. Même sans humanité, il restera toujours une somme colossale de souffrance subie par les individus des autres espèces. Mais on ne peut pas agir si on consacre son temps à faire une liste infinie de toute la souffrance dans le monde. Il faut se focaliser aussi et surtout, sur les moyens d'actions, sur les progrès réellement accomplis et mesurables (et il y en a), et comment les optimiser, comment faire mieux, comment les accélérer. Et voir qu'on y arrive.

Le militantisme, je pense, ça n'est pas lutter pour un monde parfait, mais pour un monde meilleur (qui tend perpétuellement vers le meilleur). Parce que si on ne cherche rien d'autre que la perfection, c'est le burnout assuré.

Quand on passe à cette vision positive, tout le monde y gagne. Soi-même, parce qu'on se donne moins le temps de souffrir. Et le monde autour de nous, parce qu'on gagne en capacité d'action.

(Sinon, sur le sujet du véganisme précisément, Mélanie Joy appelle ça le "Carnism-Induced Trauma" : http://www.carnism.org/resources/carnism-induced-trauma )

Le petit dernier du week-end :

Je suis moi quand j'avais 5/6 ans, à Menton où j'avais l'habitude de descendre en vacances. Je me blesse à la plage et sur le chemin du retour, ma famille s'arrête à la pharmacie pour acheter quelque chose pour me soigner. Une sorte de bâton, avec une bille au bout (sorte de roll-on). Sauf qu'il paraît que ça fait hyper mal, alors je refuse net de me laisser faire, crise de larme, roulage par terre et tout le tintouin. Jusque là, rien d’extra-ordinaire.

Mais voilà, en bon scénariste qu'est mon cerveau dérangé, ça ne pouvait pas en rester là ! Je me jure intérieurement que JAMAIS ils n'arriveraient à me coller ce truc horrible sur la peau et je fuis (je passe ma vie à fuir dans mes rêves). Nous sommes 4 gamins à fuguer et comme nous ne sommes pas d'accord sur la destination, nous nous séparons.

Changement de décor : je me retrouve en Bretagne, avec une copine vraisemblablement. Nous errons à pieds sur un chemin vaseux de marée basse. Nous y croisons un cheval qui tracte une planche sommairement attachée. Sur la planche, une jeune fille, très belle, rêvasse. Nous arrivons à sa hauteur. Elle nous annonce alors qu'elle cherche "un vent du nord". Etrange. Selon, elle, lorsque l'on trouve un vent du nord, il faut construire un chateau de sable, s'allonger derrière, dans le sens du vent, et laisser le sable du chateau emporté par le vent nous recouvrir. Ce serait semble-t-il l'une des plus belles expériences au monde.
Ndlr : Il y a quelques semaines nous avons regardé le film "Chocolat", où il est question justement d'un mystérieux vent du Nord. Très bon film pour ceux qui ne l'ont pas vu !

Re changement de tableau, cette fois je suis toute seule, et je suis un petit garçon noir de 8 ans. Toujours en fuite. Mais les choses se sont corsées. Ayant découvert notre fuite, la famille a prévenu les autorités et ce sont de véritables bataillons militaires (mené par difenthal, l'acteur, ne me demandez pas pourquoi) qui nous recherche. Je n'ai aucune nouvelles des autres. Je suis tout seul.
Je tente malgré tout de mené une vie normale, mais je suis rapidement repéré. Je suis plus rapide que les policiers lourdeau, j'arrive à fuir. Ce scénario "on me retrouve, pourchasse, je les prend de vitesse et fuis", se répète plusieurs fois, dans des situations différentes : un parc aquatique, une école de scoutisme, un hôtel...

Après de nombreux mois de fuite incessante, les choses se calment. Je reprends contact avec l'un des autres fuyards (devenu entre temps un adolescent noir). Nous nous retrouvons dans une sorte de café à l'américaine. Mais le décor est résolument parisien, l'ambiance et le décor sont un mélange du film d'animation Ratatouille et du film Pulp Fiction (si si, mon cerveau a encore joué au mixeur). A peine sommes nous servis que l'on voit débarquer toutes sirènes hurlantes des voitures de police, des Dodge, à la Blues Brothers. Mon compagnon d'infortune a une voiture (ma twingo, mourrante, dans la vraie vie). Nous sautons dedans et fuyons à travers les rues du vieux Paris.

A un moment nous nous retrouvons à une intersection bizarre, un sorte de gros rond point avec une dizaine de sorties, complètement coincé au milieu de vieux immeubles haussmanniens. Une voiture de police nous attends à chaque sortie, nous sommes faits. Non ! pas tout à fait ! Une petite rue toute en montée (comme celle de croix-rousse à Lyon) semble libre. Nous nous y précipitons. Raté ! une voiture de flic apparaît tout en haut. "Laisse la voiture, on s'en sortira mieux à pieds" que je lance à mon ami. Il est tétanisé, le regard à la fois paniqué et froid, très bizarre. Je comprends qu'il refusera de laisser la voiture, il y tiens énormément. Il fait demi tour en dérapant, et nous nous retrouvons face à toute une file de voitures de police. Toutes celles du rond-point ont pris notre suite dans la montée pour nous couper une éventuelle retraite. Mon ami accélère (ma twingo est soudain passé de traction à propulsion), et rentre violemment dans la voiture qui se trouve face à nous. Celle-ci semble doté de suspension pneumatique (comme les DS d'antan) et son avant s'écrase aussitôt sur le sol. Nous faisons marche arrière pour prendre de l'élan, et dans une accélaration digne d'un dragster, nous utilisons le capot de la Dodge pneumatique comme tremplin. Nous descendons toute la file de voiture de police, en roulant sur leur toit (arrachant au passage les gyrophares). La petite fille du début réapparait et rit aux éclats.

Je me réveille.

Voilà...

Même si j'ai pas tout compris ça a eu le mérite d'être divertissant ^_^

Au fait si un psy passe dans le coin, j'ai plein de boulot pour lui !