Actualité

  • Auteur de la discussion Anonymous
  • Date de début
A priori (c'est peut-être dans un autre article), elle montrait des signes de mal-être, essayant de se cacher... et si j'ai bien compris, l'idée n'est pas de la relâcher en pleine nature, mais dans un "sanctuaire", donc si j'ai bien compris un endroit où elle sera toujours soignée par des humains mais pas offerte en pâture aux touristes.
 
Ravelle":kx24uui7 a dit:
Mais comment c'est possible de bouffer aussi souvent ?!! Si je fais ça (j'ai déjà testé) c'est la pétarade assurée + nausées et envie de dormir permanente ^^
Cliquez pour agrandir...
Moi je mange 5 à 6 fois par jour, mais peu à chaque fois. Typiquement, si je reste chez moi toute la journée :
- 2 mandarines et un verre de jus de fruit au réveil
- 1 tartine de pâté végétal en guise de déjeuner
- 1 petit reste de lentilles un peu plus tard
- 1 poignée de pistaches et une compote au goûter
- 1 croque-monsieur végane
- 1 poêlée de tofu fumé

Mais si je sors de chez moi, par exemple si j'ai cours, ça va être :

- j'ai pas le temps de petit-déjeuner
- je fais mon DM à l'arrache à la pause déjeuner, je commence à avoir des gros vertiges
- je vais en cours l'après-midi, parfois il y a un type de ma classe qui me donne une banane qu'il a récupérée au resto U à midi
- je me dis qu'en rentrant je me fais un bon repas
- je rentre, je me dis que je fais 5 min d'ordi, à minuit je me dis "merdeeeeuuuh", j'essaie de bosser un peu puis je me dis que je pourrai toujours terminer dans ma pause déjeuner du lendemain

Voilà, voilà...
 
D'accord, merci moineau pour les précisions, ça semble tout de suite plus logique.
 
En ce qui concerne les habitudes alimentaires des Allemand-e-s, je crois qu'illes accordent tout simplement moins d'importance aux repas pris ensemble, en famille (ou avec les collègues par exemple). En fait, même quand je regarde les Anglais-e-s, je me rend compte à quel point c'est français, cette habitude de rassembler les prises alimentaires en seulement 3 ou 4, réalisées de préférence en société et sur un temps relativement long (enfin pour être honnête je ne sais pas ce qu'il en est dans les autres pays d'Europe latine). Dans les pays anglo-saxons, on dirait que chacun-e grignote dans son coin autant qu'ille le souhaite (ce qui explique, possiblement, la grande variabilité que vous avez pu observer d'un groupe à l'autre ou d'un-e individu-e à l'autre), et finalement les repas ensemble peuvent être beaucoup plus sommaires.
 
Le Monde a aujourd'hui un de ses dossiers sur les problèmes éthiques que pose la consommation de viande ;)
 
Ca aurait pu être bien pire, il a cité pas mal de références, ce qui peut pousser à se renseigner plus facilement.
J'ai regretté le côté "c'est l'industrie qu'il faut abolire, pas la consommation", mais il est tout de même assez objectif. Et il souligne bien la capacité humaine à se dire "oh oui c'est vrai c'est mal, mais ne changeont rien", ce qui est important je trouve :)
 
D'ailleurs, concernant ce dossier, apparemment il a fait forte impression dans la famille d'une de mes supérieurs, jusqu'à faire réfléchir sérieusement l'un de ses proches.

J'ai vu cet article aussi, je ne sais pas si quelqu'un en avait déjà parlé :

"A partir de janvier 2015, les élèves des établissements scolaires publics de Saint Etienne auront le choix entre un menu accompagné de viande et un menu végétarien !"
http://www.femininbio.com/cuisine-recettes/actualites-nouveautes/l-arrivee-cantines-vegetariennes-78353#1
 
Bonne nouvelle que des écoles donnent des alternatives végéta*iennes, ou soit entièrement végan. Les states et pays anglo ont de l'avancent sur la France (comme d'hab sur pas mal de point :D ).

Par contre dans le cas des écoles en France, c'est pas en contradiction avec la nouvelle obligation légale de bouffer de la viande ? d'après notre élite politique.


J'espère que ça va se généraliser de plus en plus à l'avenir, surtout en France afin de rattraper notre retard.
 
http://www.leblogtvnews.com/2014/12/peu ... ecial.html
Chaque année dans le monde, 60 milliards d’animaux terrestres sont tués pour notre consommation.
Avez-vous déjà pensé à quel point nous avions besoin d'eux pour nous nourrir, nous vêtir ou même nous laver ? Peut-on consommer autrement ?
Tentative...Pendant 45 jours, un journaliste va devoir se passer totalement des animaux dans sa vie quotidienne. Adieu veaux, vaches, cochons et blousons de cuir ! Et la liste des interdits sera longue, car au-delà de la consommation de viande, nous utilisons des produits d'origine animale dans beaucoup d'articles de la vie quotidienne, parfois sans même le savoir : gras de boeuf dans un savon, gélatine de porc dans le dentifrice ou dans des allumettes, gras de laine de mouton dans un baume à lèvres...
Pourquoi un tel bestiaire dans nos placards ? Au travers de son expérience, le journaliste se penchera aussi sur les filières qui recyclent les déchets issus de l'élevage des animaux.
Une enquête de Paul Sanfourche et Julien Ababsa, diffusée jeudi 8 janvier 2015 en première partie de soriée sur France 2. Lors du magazine Envoyé Spécial.
Cliquez pour agrandir...
 
D'un côté, c'est une bonne nouvelle.
De l'autre, est-ce que ça aura une incidence sur le nombre d'animaux tués pour la consommation de viande ?
En fait, l'article ne dit pas si l'abattoir ferme à cause de la concurrence, d'un problème de gestion, ou si c'est à cause d'une baisse de la consommation de viande.
Je crains qu'au contraire, les animaux devront subir des déplacements en camion + longs avant leur abattage.
 
Moineau":76rc2q1s a dit:
Un abattoir sur la sellette (alors oui c'est pas cool pour les futurs chômeurs toussa toussa... mais quand même)
Cliquez pour agrandir...

Ce n'est peut-être pas très "social" de ma part :cartonR: , mais j'ai du mal à avoir de la compassion pour des gens qui vivent du meurtre d'animaux... Je sais que c'est dans les moeurs, et qu'individuellement, ils ne sont que les petits boulons des grands rouages de l'industrie, mais j'ai beaucoup de mal avec ces gens-là.

J'ai une connaissance qui est devenu commercial pour une chaîne de boucherie "de luxe". Bien qu'avant je le trouvais très sympa et que j'aurais même pu m'en faire un ami, aujourd'hui ça me rebute totalement. (le fait qu'il inonde mon fil d'actu face de bouc avec des pubs de viandes sanguignolantes n'aide pas d'ailleurs...)

Il y a une sorte de barrière psychologique infranchissable pour moi. De la même façon, je ressens plus de la haine qu'autre chose quand je vois des éleveurs se lamenter sur leur sort. Ce sont des humains, des gens de mon espèce... mais, je n'arrive pas à éprouver de la compassion comme je le ferais en voyant un maraîcher ou un vigneron tout perdre à cause de la météo par exemple.

ça fait de moi quelqu'un d'horriblement inhumain, ou je ne suis pas la seule à ressentir cette réticence ?
 
C'est vrai que l'article n'est pas très poussé, mais ce n'est pas le premier abattoir (ou industrie "carnée") dans cette situation ; assez récemment, il y a eu Gad, auparavant Doux, et j'en oublie probablement... la baisse de consommation de viande n'y est pas étrangère je pense. Mais c'est vrai que dans un avenir proche ça veut dire plus de transports pour les prochains abattus.
 
Lixou":2hyxsm19 a dit:
ça fait de moi quelqu'un d'horriblement inhumain, ou je ne suis pas la seule à ressentir cette réticence ?
Cliquez pour agrandir...
Non. Je suppose que tu ne leur souhaites pas tout le malheur du monde donc ça n'est pas inhumain.
 
Retour
Haut