Antispécisme

1air2rien":19lf31pl a dit:
L'être humain n'est pas mauvais par nature. En tous cas pas plus que l'animal.

L'être humain sadique, cruel, pervers... etc... est un être humain en souffrance. C'est un enfant qui a été maltraité psychiquement et/ou physiquement, qui n'a jamais pu réparer ses blessures et qui a grandi avec.

L'homme n'est pas mauvais, il est tout simplement entré dans un cercle vicieux : l'homme en colère élèvera ses enfants dans la colère qui à leur tour deviendront des adultes en colère qui élèveront leurs enfants dans la colère.
j'ai la flemme d'écrire donc je vais me coller à ton post qui correspond bien à ce que je pense aussi. Evidemment, on parle de traumatisme a plus ou moins grande échelle, qui a des conséquence plus ou moins importantes : je pense que par exemple, un enfant qui va à la chasse avec son père, c'est une expérience traumatisante, même si l'enfant n'en revient pas forcément "choqué". Mais bon admirer un homme qui donne la mort, c'est pervers et quand t'es petit, ton papa, tu l'admires.
Bien sûr les traumatismes n'excusent rien mais expliquent certaines choses.
Ellim, Concernant l'antispécisme, je pense qu'il n'y a pas de débat dans le fond (on est tous d'accord non?) mais vaguement dans la forme, ce qui fait que forcément, on dévie du sujet. :)
Et puis les "fight" du forum restent toujours très très légères, sauf quand une certaine (que je ne citerai pas) mettent leur grain de sel et finissent par insulter les autres sous couvert de bisous-calins-je vous aime quand même, mais bon c'est rare donc ça roule!
 
Et si on tentait de clarifier un peu ce débat :) :

Première version :
Les animaux ne sont pas cruels car c'est dans leur nature/conditionnement/habitude/gènes/instinct de tuer pour se nourrir voire simplement de jouer. Comme ils n'ont pas de "conscience", le bien et le mal n'existent pas pour eux, donc tous leurs actes sont innocents. La cruauté ne serait donc qu'un vice humain.

==> Pour revenir à l'antispécisme, selon cette conception, l'humain, bien qu'ayant un potentiel d'intelligence et de réflexion (au sens de réfléchi ET de réflexif, c'est-à-dire qu'il est capable d'analyser ses actes par sa conscience) bien supérieur aux animaux, se retrouve être inférieur à eux par la cruauté qu'il est capable de montrer. Preuve qu'il n'est pas capable de se maîtriser et qu'il se laisse aller finalement à ses propres pulsions ?

Remarque personnelle : Comme le dit 1air2rien, il faut se demander si l'homme est cruel par nature ou s'il le devient sciemment. S'il est cruel par nature, il n'est donc pas responsable de cette nature là et finalement la cruauté ne peut être maîtrisée que par un petit nombre de représentant de l'espèce humaine. S'il le devient sciemment, il faut se demander pourquoi. 1air2rien fournit ici une piste en rappelant que la cruauté engendre la cruauté par habitude/éducation/conditionnement/colère et que les comportement de vengeance... sont des pulsions engendrées par le système nerveux + intellectuel de l'humain qui ressent un mal-être si le mal qu'on lui a fait n'est pas rendu. Que dire de l'acte cruel gratuit ? Jeu sans conscience, pulsions, imitation des autres... ? Bien malin celui qui pourra en donner la cause à part de dire que cela procure un certain plaisir (physique) à celui qui le commet. Dans ce cas, c'est le fait de savoir que l'on est cruel qui fait plaisir, peut être parce qu'en faisant mal à l'autre on jouit de ne pas être à sa place et on se sent heureux de cette façon. Je pense que la cruauté humaine relève plus d'un déséquilibre psychique que d'un attribut constant chez l'humain. C'est simplement la recherche du bonheur qui conduirait dans certaines circonstances à faire preuve de cruauté pour arriver à ses fins. Si l'on regarde l'histoire humaine, on se rend compte finalement que peu de personne sont capables de cruauté de leur plein gré : les structures de la société engendre souvents ces comportements. Il est très facile de déresponsabiliser un humain par rapport à un acte de cruauté. Je vais vous raconter une expérience qui a été faite par un certain Milgram il y a quelques années. Vous prenez 2 comédiens, vous en déguisez un en scientifique/médecin avec une blouse blanche (le prototype du scientifique responsable, qui sait ce qu'il fait) et l'autre en cobaye volontaire pour une expérience. Puis vous prenez des quidams dans la rue. L'expérience est la suivante : le scientifique est sensé faire une expérience sur la décision humaine. Le cobaye est sur une chaise électrique. Le scientifique va poser des questions au cobaye et à chaque réponse fausse, le cobaye doit recevoir une décharge électrique, de plus en plus forte en fonction des erreurs tiens, ça pourrait faire un jeu télé ça mouhahaha, ça viendra. Et justement le rôle du quidam va être d'appuyer sur le bouton qui envoie les décharges électriques. Par la mise en scène scientifique, la plupart des individus à qui l'on a fait presser le bouton des décharges allait jusqu'à tuer le cobaye (qui jouait la comédie bien entendu). Tout ça pour dire que l'habillage qu'on donne modifie les comportements et on peut déresponsabiliser facilement une personne, qui dans ce cas se dit : "c'est scientifique, ils savent ce qu'ils font, j'exécute"). Je pense que beaucoup de comportements cruels humains sont ainsi engendrés par le système créé par un petit nombre de personnes psychiquement dérangées.
Mais cela a un effet boule de neige.

Deuxième version :
Certains animaux sont dotés d'une certaine consience qui les rendent capables de manifester différents sentiments proches de ceux des humains comme la pitié, l'empathie (même si cela j'en doute, j'expliquerai cela plus tard) et même peut-être la cruauté. Dans ce cas, certains animaux sont responsables de leurs actes et en effet, s'ils avaient les moyens d'exploiter les autres espèces ils le feraient. Par exemple, les fourmis ont bien des esclaves dans leur propre espèce, même si cela est programmé dans leurs gènes.


Quelle est la question du débat ?
- Les animaux doivent-ils avoir les mêmes droits que les Hommes ?
- L'humain est-il supérieur à l'animal parce qu'il a une conscience qui fait qu'il maîtrise en partie ses pulsions, même s'il n'est pas parfait ?
- L'humain est-il inférieur à l'animal parce que malgré la consience qu'il possède, il ne maîtrise pas ses pulsions et même, il est un être perverti qui aime la cruauté ?

Moi personnellement, après avoir tenté de clarifier le débat, j'avoue que je ne sais toujours pas quoi penser et c'est presque plus flou qu'avant. Au final, ce sont des questions méta-physiques qui n'ont jamais pu être tranché après des siècles de sciences, de croyances et de philosophie (la conscience humaine, la cruauté, l'intelligence, ...).

Mais l'intérêt pratique de ce débat c'est de pouvoir justifier que les animaux ont autant le droit de vivre que l'humain et que celui-ci est bien naïf de croire qu'il peut vivre sans se préoccuper de son environnement. Dans ce cas, se préoccuper des animaux n'est pas une vertu mais une condition de sa survie. Mais moi je suis plutôt partisan du PRINCIPE (cela reste donc théorique) que la vie quelle qu'elle soit doit être préservée au mieux, donc pas pour une question de survie mais pour une question de principe. Et cela même si la vie que l'on sauve se révèle être plus destructrice de la vie par la suite. Que l'animal soit cruel ou pas, peu importe, il a le droit de vivre. Que l'homme soit cruel ou pas, il a le droit de vivre et le devoir de respecter les autres espèces puisqu'il est conscient de ses actes, ou plus conscient de ses actes que les autres espèces le sont. Mais au final, le système sociétal humain est imparfait car il engendre des comportements inconscients !!

Et là je vois pas comment se sortir de tout ça ....??????!!!!!!!!!

Désolé, je pensais que ça pouvait faire avancer le débat mais j'avoue que c'est un peu difficile de trancher tout ça. :sorry:
 
Je te suis à 200% dans ton raisonnement/questionnement Cépafo.
J'aurai d'autres choses à ajouter au sujet de la "cruauté" mais c'est trop long (pas le temps là) et c'est une question trop profonde qu'on ne peut éclaircir qu'avec de longues réflexions et débats réellement philosophiques, se contenter de quelques lignes est inutile.
Voulant intervenir en faisant une sorte de dissertation, j'ai cherché hier quelques définitions sur le net et je suis tombé au fil des liens sur un site qui m'a semblé pas mal et où il y a une bonne approche du sujet (en tout cas qui correspond assez à ce que je pense), le plus simple est de vous donner le lien et vous laissez lire tout ça :
Si nous voulions trouver l'origine de la cruauté humaine, c'est sans doute du côté de certains comportements animaux, et principalement prédateurs, qu'il faudrait aller chercher. C'est le cas par exemple du « jeu » morbide de l'orque avec l'otarie qu'il va dévorer, du chat qui s'amuse avec ses proies, ou du guépard maltraitant un bébé gazelle à coup de pattes. Seulement, il y a une grande distance entre ce que nous pourrions interpréter comme la cruauté animale, et la cruauté telle qu'elle est pratiqué par l'espèce humaine. En tout cas, l'instinct violent et l'absence d'empathie pour la victime, semblent faire partie des conditions majeures à son expression.

La question sera donc de savoir pourquoi l'espèce humaine, en développant son intelligence semble développer en même temps sa capacité à la cruauté (alors qu'on attendrait l'inverse d'une espèce se disant intelligente). Pourquoi l'espèce humaine surclasse toutes les autres espèces dans l'expression de sa bestialité.

La suite ici
A part ça, il faut bien dire que vous vous êtes bien éloigné du sujet initial : l'antispécisme.
 
j'aimerais rajouter quelque chose, au risque de faire tourner le débat en rond, et de le dévier un peu.
pierre Kropotkine, un des pères de l'anarchie, avait une théorie (exposée dans "la morale anarchiste") qui soutenait que la notion de bien et de mal est connue des animaux, que chaque animal social sait comment se comporter avec ses congénères, et que ceux-ci se chargeraient en cas de faute de lui montrer la limite morale.
il défend donc l'idée que chaque animal a une moralité, mais qui ne s'applique que dans sa propre espèce; ce qui ne veut pas dire (selon moi), qu'il soit capable d'empathie (c'est à dire se mettre à la place de l'autre, surtout s'il s'agit d'une autre espèce).
il se sert donc de cette théorie de "morale innée" pour affirmer que les humains n'ont pas besoin de religion, état ou police pour leur dire où est le bien où est le mal (c'est sur cette dernière phrase que je suis un peu hors-sujet).
mais l'anarchisme et l'antispécisme sont tout de même étroitement liés.
 
Pour moi la morale n'est pas innée. Elle s'apprend et elle n'est d'ailleurs pas la même selon les cultures. Et malheureusement, si des lois ne sont pas imposées par un Etat même que légèrement démocratique, c'est pire : je pense que l'humain a du mal à trouver ses limites dans la vie en communauté.

Je n'aime pas trop faire de citations mais je trouve celle-ci assez réaliste : " Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit " Henri Lacordaire.

Mais là on est carrément loin de l'antispécisme... enfin c'est intéressant quand même.
 
je crois que je me suis mal exprimé, et surtout qu'il faut que j'apporte une précision.
dans son ouvrage, Kropotkine dit en somme qu'il y a une "base" de la moralité qui est que chaque individus (humains on non) sait qu'il faut se comporter avec les autres de la même façon qu'il voudrait qu'ils se comportent avec lui-même.
et ça en revanche, je pense que c'est inné.
ensuite, chez les humains, effectivement, l'échelle de valeur morale n'est pas la même pour tous. certains considéraient les étrangers comme des barbares pouvant servir d'esclave (comme les grecs ou les romains), d'autres ne respectent que ceux qui ont la même couleur de peau, et d'autres élargissent leur champ moral aux animaux (à juste titre).
 
jujube":lu2wmtxj a dit:
je crois que je me suis mal exprimé, et surtout qu'il faut que j'apporte une précision.
dans son ouvrage, Kropotkine dit en somme qu'il y a une "base" de la moralité qui est que chaque individus (humains on non) sait qu'il faut se comporter avec les autres de la même façon qu'il voudrait qu'ils se comportent avec lui-même.
et ça en revanche, je pense que c'est inné.
Ok, on peut l'admettre en effet. C'est dommage que ce principe de base ait été perdu depuis longtemps...

jujube":lu2wmtxj a dit:
ensuite, chez les humains, effectivement, l'échelle de valeur morale n'est pas la même pour tous. certains considéraient les étrangers comme des barbares pouvant servir d'esclave (comme les grecs ou les romains), d'autre ne respectent que ceux qui ont la même couleurs de peau, et d'autres élargissent leur champ moral aux animaux (à juste titre).
Merci pour la précision :).
 
Se permettre de trancher en décidant que ce qu'on appelle la cruauté peut être ressentie par un animal ou non est une question difficile.

Soit on considère que seuls les humains sont capables de cruauté, et c'est faire preuve de beaucoup de spécisme, car c'est supposer qu'on est capable de les comprendre et de juger sur notre échelle de valeur quelque chose qu'on a définit d'une manière humaine.

Soit on considère que les animaux ont aussi de la cruauté, et là encore, on procède par anthropomorphisme... Et donc c'est clairement spéciste (on n'accepte pas que les autres êtres vivants aient leur propre échelle de valeur, on les mesure à notre échelle de valeur).

Donc, la vraie réponse, si on a un comportement antispéciste, c'est de dire « on ne peut pas savoir si les animaux sont cruels. »

QED. :p
 
jmtrivial":1xu29o3s a dit:
Se permettre de trancher en décidant que ce qu'on appelle la cruauté peut être ressentie par un animal ou non est une question difficile.

Soit on considère que seuls les humains sont capables de cruauté, et c'est faire preuve de beaucoup de spécisme, car c'est supposer qu'on est capable de les comprendre et de juger sur notre échelle de valeur quelque chose qu'on a définit d'une manière humaine.

Soit on considère que les animaux ont aussi de la cruauté, et là encore, on procède par anthropomorphisme... Et donc c'est clairement spéciste (on n'accepte pas que les autres êtres vivants aient leur propre échelle de valeur, on les mesure à notre échelle de valeur).

Donc, la vraie réponse, si on a un comportement antispéciste, c'est de dire « on ne peut pas savoir si les animaux sont cruels. »

QED. :p
Exactement !!!
 
jmtrivial":1e2iio2i a dit:
Se permettre de trancher en décidant que ce qu'on appelle la cruauté peut être ressentie par un animal ou non est une question difficile.

Soit on considère que seuls les humains sont capables de cruauté, et c'est faire preuve de beaucoup de spécisme, car c'est supposer qu'on est capable de les comprendre et de juger sur notre échelle de valeur quelque chose qu'on a définit d'une manière humaine.

Soit on considère que les animaux ont aussi de la cruauté, et là encore, on procède par anthropomorphisme... Et donc c'est clairement spéciste (on n'accepte pas que les autres êtres vivants aient leur propre échelle de valeur, on les mesure à notre échelle de valeur).

Donc, la vraie réponse, si on a un comportement antispéciste, c'est de dire « on ne peut pas savoir si les animaux sont cruels. »

QED. :p
ouf! fini le dialogue de sourds, le débat est clos :D
 
Puisque vous voulez continuer sur la cruauté et la "barbarie" ...

jujube":1dj5veb0 a dit:
je crois que je me suis mal exprimé, et surtout qu'il faut que j'apporte une précision.
dans son ouvrage, Kropotkine dit en somme qu'il y a une "base" de la moralité qui est que chaque individus (humains on non) sait qu'il faut se comporter avec les autres de la même façon qu'il voudrait qu'ils se comportent avec lui-même.
et ça en revanche, je pense que c'est inné.
Je ne partage pas cette vision (ou qu'à moitié), en fait je pense qu'il y a une "base" mais elle n'est pas du tout liée à une quelconque "morale". Le fond n'est donc pas de "se comporter avec les autres de la même façon qu'il voudrait qu'ils se comportent avec lui-même".
D'abord, tous les animaux ont une façon de se comporter différente selon leur espèce, comportement lié à leur mode de vie (meute ou solitaires, territoriaux ou nomades) mais surtout parce que la "pseudo" moralité animale est plus basée sur un rapport de force et/ou une hiérarchisation.
Des animaux solitaires comme les tigres par exemple, peuvent s'affronter pour des raisons territoriales ou pour une femelle, c'est un rapport de force qui peut très bien finir par la mort d'un des participants mais souvent prend fin par la soumission ou plutôt la reddition d'un des participants (parce qu'il s'en rend compte qu'il ne fait pas de poids face à son adversaire mais aussi qu'il doit se préserver de toute blessure mortelle pour continuer à vivre = instinct de survie)
Chez des animaux vivant en meute ou en groupes "sociaux" comme les loups, chaque individu à une place mais il y a un chef (mâle dominant et sa femelle), au sein de la meute il peut y avoir des conflits qui sont liés à la recherche d'un autre statut (un jeune mâle voulant prendre la place du dominant) là pareil, rarement de mort, mais soumission ou bannissement de la meute. Chez les chimpanzés c'est à peu près pareil.
Donc ce sont des rapports de force à cause de choses précises qui finissent par la capitulation ou la soumission, (rarement par la mort) il n'y a donc aucun sentiment d'empathie du style "ne pas faire aux autres ce qu'on aimerait pas qu'on nous fasse", d'ailleurs je pense que la plupart des animaux n'ont pas vraiment conscience "d'être", du coup ne peuvent pas avoir d'empathie (je dis bien la plupart donc pas tous !)

jujube":1dj5veb0 a dit:
ensuite, chez les humains, effectivement, l'échelle de valeur morale n'est pas la même pour tous. certains considéraient les étrangers comme des barbares pouvant servir d'esclave (comme les grecs ou les romains), d'autres ne respectent que ceux qui ont la même couleur de peau, et d'autres élargissent leur champ moral aux animaux (à juste titre).
Là aussi y a un truc qui "marche pas".
Déjà dire que les grecs considéraient les étrangers comme des barbares est une "redondance" :p
Définition (siouplaît pour causer philo recherchez un minimum les mots que vous employez)
À l’origine, le terme barbare — emprunté en 1308 au latin barbarus, lui-même issu du grec ancien (bárbaros) ("étranger") — était un mot utilisé par les anciens Grecs pour désigner d’autres peuples n’appartenant pas à la civilisation grecque, dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue. Barbare n’a à l’origine, aucune nuance péjorative ; il signifie simplement "non-grec" ou désigne plus largement toute personne dont les anciens Grecs ne comprennaient pas la langue.
Aujourd’hui, ce terme péjoratif désigne un individu ou un groupe social considéré comme cruel, "inhumain", non éduqué, violent, de mœurs rustres, etc.
Donc rectification faite prenons les exemples donnés par Jujube et essayons d'en tirer un point commun :
Qu'ont-ils donc en commun, les étrangers, les gens à couleur différente, les animaux ?
Ils ont en commun la différence avec ce qu'elle peut comporter : incompréhension, peur, rejet ou inconsidération,
Donc "la différence" crée que des réactions "primitives" (violentes) qui sont en fonction des mœurs, us et coutumes du groupe qui les observe.
Si le groupe qui observe se sent plus "fort" (supériorité physique, intellectuelle ou technique) il va tenter de dominer, soumettre et disposer à leur guise ces êtres différents qu'ils perçoivent comme "inférieurs".
Je précise tout de même que dans le "groupe" il peut y avoir des individus moins "violents ou primitifs" qui n'auront pas du tout l'état d'esprit de recherche de domination mais hélas le groupe a été et est encore dirigé par une minorité d'individus qui dominent les autres sujets du groupe et qui inculquent indirectement au reste du groupe cet état d'esprit violent, le "normalisent" et qui fini par constituer en partie leur "échelle de valeur morale" qui en fait n'en est pas une.



Bonne conclusion de JM qui fait la jonction entre cruauté et antispécisme.
 
Sans être végan, je me désigne comme anti-spéciste. L'anti-spécisme est à l'espèce à ce que le sexisme est au sexe et le racisme à la "race". Pour moi, être anti-spéciste c'est accepter les autres animaux comme différents et ayant les mêmes droits que les animaux humains. En clair, je suis pour l'abolition de la propriété sur l'animal. Et si des espèces n'existent aujourd'hui que pour être exploitées et qu'elles ne peuvent survivre dans la nature, il suffit d'arrêter toute insémination artifielle et les laisser en liberté. Toute espèce inadaptée disparaitra ou s'adaptera.
Prétexter qu'elle ne survivrait pas dans la nature, c'est justifier l'esclavagisme d'une espèce sur une autre et si l'on considère que l'animal humain a un fort sens moral, on se doit de le refuser.
De plus, si l'on ne possède plus ces animaux non-humains, on ne peut pas les considérer comme de la nourriture. Donc, tout antispéciste devrait être VGR au minimum, voir VGL, voir au mieux Vegan. Mais, il me semble que l'on peut être vegan sans être antispéciste : par dégoût peut-être, il existe peut-être d'autres motifs, à creuser...
0:)
 
jujube":vuh0g1cb a dit:
jess":vuh0g1cb a dit:
jujube":vuh0g1cb a dit:
le chat n'est pas capable d'empathie
dans ce cas, comment appelles-tu le fait qu'un chat sent quand son compagnon humain est malheureux, et vient le consoler ?
je ne l'explique pas, car je n'y crois pas du tout, pour moi c'est plutôt que le compagnon humain malheureux aime le croire dans les moments difficiles (et des chats j'en ai 2, et j'en ai connu beaucoup d'autres).

et pour le matos sans cuir tant mieux si ça existe, vivement que les chevaux ne soient plus vétues de vaches, mais ça ne change pas ma vision, qui est qu'un cheval n'en a rien à cirer d'être monté, au contraire.
comme toi jujube, je pense que l'équitation est un sport qui me dépasse complètement. Comment peut-on prétendre aimer les chevaux et les entraver avec des mords qui les torturent, leur monter sur le dos?
Si les chevaux courent avec leur cavalier c'est qu'ils fuient instinctivement un prédateur, puisque à l'état sauvage, leur prédateurs leur sautent sur le dos pour les attraper?. C'est donc la peur et la douleur qui les font avancer!
D'ailleurs, c'est surement pour ça que certains essaient de "contourner les obstacles" comme ça a été dit!
En plus, pour l'équitation, il ne s'agit ici même plus de se nourrir, donc d'une nécessité, mais juste d'un loisir mêlé du plaisir de dominer un animal!

Sinon, je sais pas trop si on peut être 100% quelque chose, mais je crois bien être antispéciste ou végan, ou les deux, ou vivre chaque jour en essayant d'évoluer pour le devenir complètement! :oops: moi aussi, Pimette, je sais plus parfois.
Sinon, je me sens en affinité avec ce que tu dis Pimette et aussi Mickael49!
Ce qu'on oublie de dire, c'est que justement, on est pas ceci ou celà, on est toujours en devenir. Pourquoi je dis ça? Parce que j'ai des chats, ((entre autre :confus:) recueillis, mais ceci est une autre histoire). Le papa chat est mort chez moi en décembre 2007. La maman a 15ans et demi, et je l'ai recueillie quand elle avait 6 mois. Et les trois autres, ce sont leur bébés qui ont quand même déjà 13 ans et demi.
J'en viens au sujet : quand je les ai eu, je ne connaissais pas la notion d'antispécisme, je ne connaissais pas ce qui se cachait derrière les paquets de croquettes pour chats, etc... c'était il y a longtemps (presque 16 ans!), et j'étais très jeune, et très ignorante.
Depuis, j'ai appris et je sais des choses qui font surement que je n'aurais plus d'autres compagnons après la mort de mes amis pour les raisons citées par Mickael49. Mais je ne vais quand même pas euthanasier les animaux qui vivent avec moi parce que ça m'empêche d'être à 100% vegan et antispéciste!
J'aimerai bien votre avis sur ça, surtout Mickael49!
C'est le dilemme de l'évolution!
oui, je pars un peu dans le hors sujet peut-être!
 
Je suis comme toi Thalys. Après ma chienne il n'y aura plus d'autre animal dit de compagnie chez moi.
 
thalys":uznpmysb a dit:
J'en viens au sujet : quand je les ai eu, je ne connaissais pas la notion d'antispécisme,
je ne la connaissais pas, mais je l'étais sans le savoir!
je me suis mal exprimé, mais c'était tard! en fait ce que j'ignorais c'était l'enfer de l'industrie de la "viande", et qu'avoir un animal n'est toujours pas garant de son bien-être même si ça part d'un sentiment qui nous parait bon. J'ai beaucoup réfléchi sur ça depuis ces dernières années (surtout depuis 2005!).
Sur l'amour porté à un animal qui n'est pas forcément compatible avec "avoir" un animal! et c'est dur à intégrer vu que j'adore mes compagnons non humains , qu'ils sont pour moi ma famille, et que je les fais passer avant moi pour beaucoup de choses!
mais c'est sur que je n'accueillerai plus d'animal de compagnie comme tu les nommes si justement 1air2rien!
 
oui mais, et si au lieu d'encourager la ''production animale'' pour vos prochain ''animaux de compagnie'' vous alliez vers un animal qui, de toute façon aurait été abandonner par son maitre, ou est déjà abandonné dans une SPA???
Est-ce a contre sens contre la pensé Anti-spéciste??? Sauver un animal d'une mort assuré ou ne rien faire pour ne pas avoir l'impression de l'exploiter et le laisser mourir???

Désolée pour les question bizarre c'est juste que je suis loin d'être anti-spéciste :red: mais personnellement , je me suis jurée que pour tout prochain animaux de compagnie, j'allais récupérer des mal aimé 0:), ici les SPA sont pleine a craquer et manque énormément de budget, sans compter les autres refuge...
 
Ma chienne est une chienne abandonnée. Donc c'est déjà le cas.

Si je ne reprendrai pas d'animal de compagnie c'est parce que j'estime ne pas pouvoir lui apporter tout ce dont il a besoin. C'est une contrainte, un investissement et un engagement que je ne peux pas assumer en totalité.
 
Insan3_po3t":njd69pud a dit:
oui mais, et si au lieu d'encourager la ''production animale'' pour vos prochain ''animaux de compagnie'' vous alliez vers un animal qui, de toute façon aurait été abandonner par son maitre, ou est déjà abandonné dans une SPA???
Est-ce a contre sens contre la pensé Anti-spéciste??? Sauver un animal d'une mort assuré ou ne rien faire pour ne pas avoir l'impression de l'exploiter et le laisser mourir???

Désolée pour les question bizarre c'est juste que je suis loin d'être anti-spéciste :red: mais personnellement , je me suis jurée que pour tout prochain animaux de compagnie, j'allais récupérer des mal aimé 0:), ici les SPA sont pleine a craquer et manque énormément de budget, sans compter les autres refuge...
c'est mon cas tu sais. les chats que j'ai ont été pour la maman recueillie à la SPA, le papa a été trouvé dans un fossé sur une route de campagne, et les petits sont nés chez moi!! j'ai aussi une chienne qui vient aussi de la SPA. C'est une setter qui a peur des pétards donc inutile pour un chasseur, donc virée à la SPA!
et les autres animaux que j'ai m'ont été apporté car je suis connue pour aimer les animaux. j'ai aussi un chinchilla qu'une voisine m'avait apporté ; elle l'avait trouvé dans la rue, sous une voiture, en pleine canicule!!
je n'ai jamais encouragé la "production animale",(je suis opposée aussi!) mais aujourd'hui je sais qu'avoir des animaux, qu'on le veuille ou non, encourage plusieurs sortes de commerces. Ne serait-ce que les vétos (et là je sais de quoi je parle, ma chienne ayant eu plein de problèmes de santé, d'accidents en 10 ans et même un cancer cet été, on a dû l'amputer de sa patte arrière!).
Il y a les vétos, la nourriture, les "accessoires" comme je sais pas, les volières, les clôtures, les habitations, etc... ... alors, je me pose vraiment la question!
en même temps j'aime tellement les animaux que....
mais ce qui est sur en mon cas c'est que tous les animaux que j'ai eu sont des rescapés de la société humaine, tous ont été abandonnés, que ce soit à la SPA, dans la rue, ou débarrassé en étant donnés!
 
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