Continuer le témoignage ou choisir la simplicité ?

Marion-vivre, je ne vais pas reprendre les conseils et réflexions des autres (ils sont intéressants, mais c'est long et j'ai lu en diagonale)...

Mais je pense que ton choix est très difficile, sensible et "périlleux". Aller travailler en élevage parce que tu "aimes ça" ?... Non. Ton rapport aux animaux deviendrait le même que celui de beaucoup d'éleveurs, qui ne voient pas leur propre responsabilité dans le système, qui aiment leurs animaux mais les conduisent à l'abattoir parce que "C'est comme ça, on n'y peut rien, c'est la faute des consommateurs, il faut bien que je vive. Même si c'est horrible, même si j'ai les larmes aux yeux quand ils partent à l'abattoir.". Au fil des années, plus tu seras enlisée dans cette branche, moins tu verras comment t'en sortir, et plus tu seras forcée de te mettre à penser comme eux. Or, cette façon de penser, c'est justement ce qui enlise la société dans l'immobilisme, dans le refus d'évoluer. Personne ne se croit coupable, ni éleveur, ni transporteur, ni tueur d'abattoir, ni boucher, ni consommateur... Mais tout le monde l'est, même si tout le monde est aussi oppressé par "le système", coincé dans son rôle "pour survivre". Le système, c'est nous tous. A un moment ou un autre, il faut trouver le moyen de s'y opposer, même si c'est difficile, et selon l'étendue de nos moyens du moment, évidemment. (On ne peut pas affronter tous les aspects du système d'un bloc, en une fois, du jour au lendemain.)

Par contre, si tu retournes y travailler en gardant l'objectif de la cause animale en tête, en faisant passer tes témoignages avant ton intérêt pour le travail, en te donnant une date limite précise pour arrêter et passer à un nouveau projet, quand tu penseras que ça n'apporte plus rien à l'objectif éthique, là oui, ça peut être une bonne chose. Il ne faut pas que tu perdes ton objectif de vue, sinon... tu risques d'oublier qui tu es. Comme un vétérinaire qui "doit" pour son boulot, participer à la maltraitance, à la torture (ou au meurtre de poussins...), et qui, bien que végétalien, ne sait pas comment en sortir... Comme un végétarien qui redevient carniste, parce qu'il ne voit pas comment tenir face à toute la pression sociale, qu'il doit rester bien intégré pour "infiltrer les carnistes" et qui se laisse finalement écraser mentalement... Tous ces gens ne cessent pas d'aimer les animaux, mais ils s'enferment dans des mécanismes qui les écrasent, dont ils deviennent les rouages.
Les pratiques, les habitudes, les us et coutumes, les systèmes, les processus de mort, de maltraitance, tous monstrueux, ce sont les humains qui les perpétuent, chaque individu, même si la plupart d'entre eux (la totalité ?) ont le sentiment d'être dépassés par ces systèmes, et pensent que les responsables, les vrais coupables sont "ailleurs" (généralement dans une "tête" virtuelle, que personne n'est capable de localiser). Il ne faut pas se laisser aller à penser comme ça. S'infiltrer, ça peut être utile si tu ne perds pas de vue que tu t'infiltres, mais si tu y trouves un intérêt (financier/affectif), si tu te laisses aller à créer un conflit d'intérêt, donc si tu laisses la situation durer... tu te perdras.
 
kob27g":4ufin2fd a dit:
Pour moi, il y a une différence entre avoir un travail en inéquation avec ses valeurs, et travailler pour une entreprise en inéquation avec ses valeurs.
Bravo, on ne saurait mieux dire, une phrase à ressortir :) C'est super bien dit et très finement pensé ! Et tellement vrai. Merci.

Pers0nne":4ufin2fd a dit:
Aller travailler en élevage parce que tu "aimes ça" ?... Non.

C'était le fond de ma pensée. Ou alors, c'est redevenir comme les omnis qui n'arrêtent pas la viande parce que c'est trop bon.
 
aller en élevage parce qu'on "aime ça", c'est surtout très vague... Il peut y avoir 10000 raisons contradictoires qui font qu'on puisse trouver des choses qui nous attachent à cet environnement, et potentiellement des "raisons" de se détacher d'autres choses...

NB : Je ne justifie rien en disant ça, c'est juste que ça me semble quand même un poil plus complexe que cette phrase super réductrice à mon pauvre avis sans valeur...

(J'en sais quelque-chose, si je suis au chômage depuis une très longue période -quel enfer-, c'est pas pour rien hélas...)
 
V3nom me semble être la voie de la sagesse. Rien n'est jamais tout noir ou tout blanc. C'est complexe.
Chacun ne peut faire qu'avec sa propre conscience. Bref, la référence ne peut pas être externe. Les avis peuvent être pris en compte mais jamais une loi qui serait parfaitement intangible.
Chacun connait des agriculteurs éleveurs qui vous diront en toute sincérité qu'ils aiment leurs bêtes et pourtant ils les envoient à l'abattoir. Le paradoxe est inhérent à la nature humaine.
Je ne dis pas que Marion-vivre est dans une situation similaire mais elle doit faire en fonction d'elle-même, pas des autres ou d'une règle qui lui serait extérieure et prétendument absolue.
 
Oula non, peut-être parfois j'entrevois une branche salvatrice au loin dans mes jumelles. La plupart de ce que je dis j'en chie déjà pour l'appliquer à moi-même... Mais j'essaie de m'y employer.
 
Je crois qu'on est tombé en plein hors-sujet, mais bon, c'pas grave...

La société est constituée d'individus. Il y a des individus qui veulent s'intégrer au système et d'autres qui veulent faire évoluer le système. Si tu rentres dans le système, y participes et perds de vue que tu veux le faire évoluer (de l'intérieur ou de l'extérieur, c'est selon), et oublies comment tu peux agir pour le faire évoluer... alors non, tu ne fais plus partie de ceux qui le font bouger, mais de ceux qui le perpétuent. Tu crées alors une force d'opposition à l'évolution, alors que tu avais initialement l'intention de faire l'inverse.
Qui pense quoi, qui aime quoi, qui est gentil, qui est méchant, qui est gris ou noir ou blanc, on s'en barnle un peu, ça n'est absolument pas la question.
 
Oui à ceci près qu'on n'est pas soit pour le système soit contre, ou encore soit on y contribue, soit on le fait évoluer, il existe tout une gradation entre les deux états ou attitude. Chacun fait ce qu'il peut et est rarement totalement en complète adéquation avec ses convictions, parfois, même souvent, malgré lui.
L'action certes, mais l'intention compte, l'intention d'abord, j'ai envie de dire, le reste suit ou suivra. On dit aussi que l'enfer est pavé de bonnes intentions. Attention donc à la juste motivation des intentions.
 
Malgré ta vision hyper manichéenne à mes yeux Pers0nne (tout comme le sujet un poil houleux de l'ansi-pécisme "parfait"), je continue de penser qu'il existe tout un nuancier entre les deux extrêmes que tu opposes (et qui restent justes évidemment)

PS : ouai en fait je ne fais que répéter ce qu'a dit Picatau xD
("picatau" ça serait pas le terme patois du pic-vert des fois ? ^^)

Pers0nne":2sbf19z6 a dit:
Qui pense quoi, (...) on s'en barnle un peu, ça n'est absolument pas la question.

J'ai bien peur que si, au moins en ce qui concerne Marion, par et pour elle-même.
 
Pers0nne":rim0qsvx a dit:
tu ne fais plus partie de ceux qui le font bouger, mais de ceux qui le perpétuent.

J'approuve Pers0nne : on ne peut pas soutenir ce qu'on veut combattre.
Parfois, les pensées les plus simples sont simplement les plus logiques.
 
V3nom":27814wv8 a dit:
Malgré ta vision hyper manichéenne à mes yeux Pers0nne (tout comme le sujet un poil houleux de l'ansi-pécisme "parfait"), je continue de penser qu'il existe tout un nuancier entre les deux extrêmes que tu opposes (et qui restent justes évidemment)

PS : ouai en fait je ne fais que répéter ce qu'a dit Picatau xD
("picatau" ça serait pas le terme patois du pic-vert des fois ? ^^)

Exact, picatau, c'est le nom du pivert en occitan limousin qu'on appelle communément patois. Le pivert, j'adore, c'est un peu "enfoncez vous ça dans la tête". J'ai écrit des poèmes enfantins en limousin sur le pivert.

Pers0nne":27814wv8 a dit:
Qui pense quoi, (...) on s'en barnle un peu, ça n'est absolument pas la question.

J'ai bien peur que si, au moins en ce qui concerne Marion, par et pour elle-même.
 
Jubéléa":2kb7wiax a dit:
J'approuve Pers0nne : on ne peut pas soutenir ce qu'on veut combattre.
Parfois, les pensées les plus simples sont simplement les plus logiques.

Les pensées les plus simples sur des sujets complexes sont souvent des pensées simplistes voire réductrices à mon sens. (Marion n'as pas envie de soutenir ce qu'elle veut combattre il me semble, elle étudie, elle cherche, elle se questionne)

Sinon pourquoi on en chierait encore avec l'anti-spécisme si c'était "si simple" ? Pourquoi existerait-il autant de bouquins militants qui sortent tous les mois en ce moment, pourquoi les associations, pourquoi les cahiers anti-spécistes ? Pourquoi éprouverait-on seulement le besoin tous de venir discuter de tout ça sur végéweb tiens ?

Dire de quelqu'un qui veut essayer de changer (voire combattre) quelque-chose de l'intérieur et avec ses moyens (non immuables) que c'est un partisan ça me semble friser le foutage de gueule.

Sinon Jubelea, à part critiquer à mort la moindre suggestion, tu n'aurais pas un truc à proposer pour changer ? Histoire d'avoir l'air de vouloir participer au questionnement de Marion et pas juste mettre des bâtons dans les genoux. Parce que là à part répondre "non c'est de la merde" devant les questionnements relativement profonds et tortueux de Marion... bref
 
Jubéléa":21vlc789 a dit:
Pers0nne":21vlc789 a dit:
tu ne fais plus partie de ceux qui le font bouger, mais de ceux qui le perpétuent.

J'approuve Pers0nne : on ne peut pas soutenir ce qu'on veut combattre.
Parfois, les pensées les plus simples sont simplement les plus logiques.

Soit, mais es-tu sûr d'agir toi-même toujours dans le bon sens ? Ne produis-tu pas des dizaines d'actions chaque jour qui vont à l'encontre de tes convictions ? Utilises-tu ta voiture ? Si oui, sais-tu que tu détruis des millions d'animaux sur la route ? Manges-tu des céréales ? Connais-tu tous les traitements que ces céréales ont subi engendrant la mort de milliards d'animaux ?
Bref, il est nécessaire d'agir, je te l'accorde, mais on ne peut agir qu'à la mesure de ses propres capacités, qu'on a parfois tendance à sous-estimer, c'est vrai ; et ne pas nuire, ou nuire le moins possible, s'applique à autrui aussi bien qu'à soi-même, non ? à moins de vouloir s'anéantir ce qui reste malgré tout une option.
La question n'est pas simple sauf à la résoudre de manière simpliste.
Faire appel à une logique unilatérale prétendument absolue (comme s'il n'y avait qu'une et une seule manière de penser) est toujours risquée. C'est prendre le risque de l'arbitraire.
 
Bonjour à tous !

Je suis super occupé en ce moment (travaux chez belle-maman qui est assez gentilles pour ne pas mettre les légumes dans les sauces de viandes :) ).

Je suis aussi entrain de chercher un espèce de compromis. Travailler avec les chevaux. Je l'ai déjà fait aussi, je ne dit pas que ces animaux ne souffrent pas et son traité à la perfection. Mais au moins ils ne sont pas tous élevé pour la consommation humaine, même s'ils sont quand même des esclaves bien oublier que ce soit dans le sport ou le loisir. Bref, je suis entrain de me dire Tout sauf en production laitière. (même si l'envers du décor dans le milieu du cheval n'est pas très beau, d'ailleurs j'ai un brouillon sur mon blog qui attend à être publié depuis des mois :rolleyes: ).

Enfin, aujourd'hui un homme m’appelle (directeur d'un grand haras) voici ces propos:

"- Moi je cherche une fille, motivée, passionnée et très docile. Elle me suivra partout, par contre il faut qu'elle fasse la différence entre moi et les employés. Elle devra être docile envers moi. Si elle à l'ambition et qu'elle est prête à tout pour réussir, croyez-moi il y a du fric à ce faire."

Bon je raye les écuries de gros sac immondes et macho de ma liste.
Pour travailler je suis pas encore assez désespéré pour passer sous le bureau :whistle: non mais quel abrutis celui-là. :anger:

Merci à tous, je vois que vous pousser le sujet à une grande réflexion et ça me fait plaisir de lire des commentaires aussi intéressant et diversifié :) .
 
Le milieu équestre comprend bien d'autres gens, et pas seulement de gros haras (d'ailleurs, c'est plus le milieu hippique en fait). Tu dois pouvoir trouver un endroit où on ne te prend pas pour un objet à la disposition du patron.
En plus si le gars voit ça comme ça pour ses employés, j'imagine même pas comment il traite ses chevaux...
 
Marion-vivre":1d194fao a dit:
Bonjour à tous !

Je suis super occupé en ce moment (travaux chez belle-maman qui est assez gentilles pour ne pas mettre les légumes dans les sauces de viandes :) ).

Je suis aussi entrain de chercher un espèce de compromis. Travailler avec les chevaux. Je l'ai déjà fait aussi, je ne dit pas que ces animaux ne souffrent pas et son traité à la perfection. Mais au moins ils ne sont pas tous élevé pour la consommation humaine, même s'ils sont quand même des esclaves bien oublier que ce soit dans le sport ou le loisir. Bref, je suis entrain de me dire Tout sauf en production laitière. (même si l'envers du décor dans le milieu du cheval n'est pas très beau, d'ailleurs j'ai un brouillon sur mon blog qui attend à être publié depuis des mois :rolleyes: ).

Enfin, aujourd'hui un homme m’appelle (directeur d'un grand haras) voici ces propos:

"- Moi je cherche une fille, motivée, passionnée et très docile. Elle me suivra partout, par contre il faut qu'elle fasse la différence entre moi et les employés. Elle devra être docile envers moi. Si elle à l'ambition et qu'elle est prête à tout pour réussir, croyez-moi il y a du fric à ce faire."

Bon je raye les écuries de gros sac immondes et macho de ma liste.
Pour travailler je suis pas encore assez désespéré pour passer sous le bureau :whistle: non mais quel abrutis celui-là. :anger:

Ouhlalala, mais qu'est-ce que c'est ce gros con bien beauf ?
 
C'est cool, ça peut peut-être t'ouvrir d'autres opportunités que tu ne vois pas encore cette voie-là.

Par contre oui par pitié, n'approche pas de ce magnifique spécimen d'homo viriarcatus maxima connardus.
 
V3nom":ali6k0w8 a dit:
Sinon Jubelea, à part critiquer à mort la moindre suggestion, tu n'aurais pas un truc à proposer pour changer ?
Elle nous demande, mon cher V3nom, notre avis sur sa participation ou non à l'industrie laitière. Relis son post. J'ai donné mon avis là-dessus. Il est encore permis, me semble-t-il, que cet avis ne soit pas le même que le tien ?
Pour les suggestions alternatives, j'approuve ce qu'ont proposé les autres membres de Végéweb : assistante en cabinet vétérinaire, travailler dans un refuge... Voilà qui me semble associer les inclinations de Marion-vivre avec son véganisme.
D'autre part, j'ai une dernière suggestion : si vraiment elle ne trouve rien d'autre, elle peut toujours conserver son emploi d'AVS actuel. En attendant de trouver une offre conforme à sa philosophie de vie. Puisque tu dis que tout n'est pas simple, la vie non plus n'est pas simple, on est parfois obligé de rester quelque temps dans un boulot qui n'est pas celui de nos rêves.

Picatau":ali6k0w8 a dit:
Utilises-tu ta voiture ? Si oui, sais-tu que tu détruis des millions d'animaux sur la route ?
Ta comparaison me laisse pantoise...
Il y a des choses qu'on peut faire (ne pas aller travailler de soi-même dans une industrie qui envoie les veaux à la mort), d'autres qu'on ne peut pas faire (se passer de sa voiture dans certaines circonstances).
D'autre part on écrase des insectes aussi à pied ! Désolée de te révéler cette triste vérité.
 
Picatau":1m4ba0wn a dit:
Utilises-tu ta voiture ? Si oui, sais-tu que tu détruis des millions d'animaux sur la route ? Manges-tu des céréales ? Connais-tu tous les traitements que ces céréales ont subi engendrant la mort de milliards d'animaux ?
Magnifique ! C'est avec de tels raisonnements que les gens justifient leur consommation de viande.
 
Jubéléa":6ozmhzqa a dit:
Il y a des choses qu'on peut faire (ne pas aller travailler de soi-même dans une industrie qui envoie les veaux à la mort), d'autres qu'on ne peut pas faire (se passer de sa voiture dans certaines circonstances).

Hé bien, non, on peut se passer de la voiture en restant chez soi, on peut même passer sa vie assis ou presque. Evidemment, il y a quelques besoins comme pipi, caca, manger.
On a le choix et tous nos actes sont le résultat de ce choix. Tu prends ta voiture, tu sais que tu vas heurter des millions d'animaux. Après, tu la prends ou pas en connaissance de cause. Tu connais les Jaïnistes ?
Alors, un peu de compréhension face au dilemme de Marion-vivre qui doit faire un choix pas si simple, ça fera pas de mal plutôt que de lui proposer un avis binaire : bien ou mal.


Jubéléa":6ozmhzqa a dit:
D'autre part on écrase des insectes aussi à pied ! Désolée de te révéler cette triste vérité.

Oui, en effet, j'en ai déjà parlé et ça me rend malade. Mais voilà, nul n'est parfait, moi pas plus qu'un autre.

nicocas":6ozmhzqa a dit:
Picatau":6ozmhzqa a dit:
Utilises-tu ta voiture ? Si oui, sais-tu que tu détruis des millions d'animaux sur la route ? Manges-tu des céréales ? Connais-tu tous les traitements que ces céréales ont subi engendrant la mort de milliards d'animaux ?
Magnifique ! C'est avec de tels raisonnements que les gens justifient leur consommation de viande.

Rien à voir. Il faut voir plus loin que le bout de son nez.
La conscience de ce fait ne m'a jamais servi d'alibi pour justifier le traitement des animaux de boucherie, bien au contraire, tout acte, même le plus insignifiant est nécessaire.
Par contre, cela me rend lucide sur mes capacités qui sont, par nature, limitées. Chacun ferait bien de s'en aviser, cela rend un peu plus indulgent dirais-je. En tous cas, je finis par me répéter, je ne retire aucune fierté de mon régime alimentaire parce-que je suis conscient de ses avantages mais aussi de ses limites.
 
Je te rassure, je pense que très peu de personne tire une quelconque fierté de son régime alimentaire... A part peut être un viril carniste fier d'annoncer qu'il est venu à bout de sa pièce de boeuf d'1kg x)
 
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