Oui mais ton père est capable de souffrir émotionellement, il n'est pas moral de le frapper au pied parce que cela le ferait souffrir en émotion de voir sa fille ne pas prendre en compte ses intérêts.Il existe des personnes consciente qui ne ressentent rien pour de vrai (maladie extrêmement rare dont Parle Dagoh), elles se cognent dans les murs, se brulent etc, En version minimale, les diabétiques qui sont mal stabilisé, ne ressentent pas bien leurs pieds ou leurs extrémité (mon paternelle est resté 1 semaines avec un noyau de pêche dans sa chaussures, il avait le pied bléssé mais ne sentait rien).
Ce n'est pas pour cela que je vais m'amuser à écraser les pieds de mon père, parce que même s'il ne ressent rien, ça ne se fait pas. (D'une c'est mon père, de deux, je peux lui faire des blessures qui engendrerait la perte de son pieds, et son pied fait partie de lui, donc faire du mal à son pieds (même insensible) c'est faire du mal à mon père).
Imaginons qu'il ne souffre pas émotionnellement non plus : serait-il immoral de lui frapper le pied ? (c'est une question, je ne prends aucun parti)
S'il est immoral de le faire, alors il l'est nécessairement en fonction de quelque chose : mais de quoi ?
Il est immoral de frapper un chien parce qu'il souffre et qu'on lui porterait préjudice inutilement, ici la référence est la sensibilité. Mais quand la sensibilité n'existe pas, quelle est la référence ?
En éthique animale, quasi tous les auteurs (de Singer à Francione) disent que la sensibilité est un critère NECESSAIRE de considération morale directe. Sans sensibilité, on ne doit pas de respect direct à l'individu.
et d'un coté c'est vrai : pourquoi devrait-on le respecter s'il ne peut souffrir d'aucune manière ?