lelfe
Fait crier les carottes
D'accord avec çaDagoh":3iw1ai1w a dit:Oui, parce que c'est elle qui nous permet de juger de la moralité de nos actes. Par la moralité, on peut réfléchir au fait d'attribuer à un individu la qualité de "patient moral" ou "d'agent moral". Sans elle, nous ne réfléchirions pas au droit moral que nous avons de faire certaine chose, idem pour nos devoirs moraux.
En clair : sans elle, tout est légitime. même plus que ça : la légitimité n'existe pas, on fait ce qu'on veut, point. Je peux donc manger de la viande. Pourquoi ne le pourrais-je pas ?
En effet c'est probablement faux d'affirmer çaDagoh":3iw1ai1w a dit:Ben de ce que j'ai lu (bouquins, études et cahiers antispécistes), tous s'accordent pour dire que les insectes, selon des études, sont des êtres qui ne ressentent pas la douleur ET/OU qu'on sait trop peu de choses sur eux. Je réagissais juste à ça : "Les animaux, quel qu'ils soient réagissent tout à la douleur".
Il est même hasardeux d'affirmer que tous les animaux cherchent a vivre en tant qu'individus, même si c'est le cas de la grande majorité d'entre eux.
Néanmoins j'insiste sur la volonté de continuer a vivre qui Pour moi est un critère majeur dans le choix moral que je vais faire par rapport a un individu. Beaucoup de gens (surtout les omnivores) considèrent que faire mal physiquement a un être sensible est mal, mais qu'abreger sa vie est un acte neutre. Or comme je lai souligné maintes fois, notamment dans mon blog avec l'histoire des bêtes prises au piège qui se rongent la patte pour survivre, la douleur, comme les autres formes de sensibilité, sert un but. Ce but est de continuer a vivre. Tuer un animal s'oppose donc a son intérêt personnel a continuer a vivre, c'est un postulat de base dans la pensée antispéciste.
Si un être neprouve aucun désir de vivre (et que cet état est définitif) alors le tuer n'est selon moi pas immoral d'autant plus qu'il exprime alors généralement un désir de mourir. Donc je ne considère pas l'euthanasie immorale a partir du moment ou l'état définitif du désir Den finir est clairement et indubitablement établi.
Autre chose, des considérations spirituelles sur la morale mont menée a la conclusion que lempathie est la clé de la compréhension de la façon dont on doit moralement de comporter face a autrui. Lempathie au sens large c'est a dire toute capacité a se projeter dans l'autre. Si on part de ce principe (on est pas obligé hein mais ça me parait aller de soi vu que lempathie c'est la base de la compréhension de l'autre ) alors on ne frappe pas une vache car elle a mal comme nous tout simplement; on ne tue pas une poule car elle veut vivre comme nous; mais en allant plus loin on doit le respect a tout être vivant car il est comme nous vivant (ce qui n'implique pas toujours de ne pas tuer, cf euthanasie). Pour moi c'est une évidence de respecter les plantes MAIS ça ne signifie pas qu'on doive un traitement égal a tous les êtres, puisqu'ils sont différents. Une plante exPrime une volonté de se perpétuer qui n'est pas identique (mais comparable dune certaine façon) a la volonté de vivre en tant que personne qu'expriment beaucoup d'animaux. Une Pomme nexprime aucun intérêt a ne pas être mangée... Donc oui a mon sens on doit respecter toute vie, voire même toute chose... Bien sur ce n'est qu'un idéal les philosophes indiens savent que la vie sans aucune nuisance est impossible d'où l'ideal de briser le cycle des réincarnations.